Le RSSG est extrêmement préoccupé par les graves violations du cessez-le-feu en cours au Mali à un moment crucial dans le processus de paix.
Depuis le 27 avril, des éléments du Groupe d’auto-défense touareg imghad et alliés (GATIA) et du Mouvement arabe de l’Azawad – Plateforme (MAA-Plateforme) sont entrés dans la ville de Ménaka qui, en vertu des arrangements du cessez-le-feu, est sous le contrôle du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Les combats ont continué dans les environs de Ménaka le 28 avril.
Le 29 avril, des éléments de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) ont attaqué des baraquements de la Garde nationale à Goundam tuant deux Gardes nationaux et un enfant.
D’autres incidents ou confrontations sont actuellement en cours à Léré, Bintagoungou et aux alentours de Ménaka. La MINUSMA suit attentivement l’évolution de la situation.
« J’en appelle à la raison et à la responsabilité de tous les acteurs engagés, les enjeux sont trop importants. Il est impératif que les parties concernées respectent leurs engagements pour la paix ainsi que l’Accord de cessez-le-feu du 23 mai 2014 et ses modalités de mise en œuvre du 13 Juin 2014, la Déclaration de cessation des hostilités signée à Alger le 24 juillet 2014 et celle signée à Alger le 19 février 2015, » a déclaré le RSSG.
« Par le biais du Secrétaire général des Nations Unies, c’est toute la communauté internationale qui condamne fermement cette spirale de la violence. Je tiens à rappeler l’impartialité de la MINUSMA : toutes les parties, quelles qu’elles soient, doivent respecter leurs engagements et retourner sur leurs positions initiales. Je tiens à être très clair sur ce point : nous souhaitons que les groupes concernés respectent leurs engagements et qu’ils retournent, comme l’accord de cessez-le-feu le prévoit et comme ils s’y sont engagés, sur leurs positions, » a poursuivi M.Hamdi.
La MINUSMA intensifie et multiplie les contacts au plus haut niveau en vue de réduire les tensions sur le terrain. Une réunion de la Commission technique mixte de sécurité (CTMS) en vue de prendre les mesures devant assurer le respect des engagements se tiendra sous peu.
« Nous souhaitons que la raison prévale, l’Accord qui doit être signé est une chance historique pour la paix au Mali au bénéfice de tous les Maliens. Tous nos efforts vont dans ce sens. Les groupes engagés sur le terrain portent une lourde responsabilité, » a conclu le Représentant Spécial.
Source: minusma.unmissions.org
Avant l’ouverture des pourparlers,le MNLA avait attaque systematiquement ces villes et les avait occupees sous le pretexte de renforcer sa position de negociation.Les populations ont ete soumises a des violences et exactions sans que la MINUSMA dont les fonctions incluent la protection des droits des populations intervienne.Aucun groupe n’a le droit de pietiner les droits humains des populations civiles du Mali aux yeux de l’Armee Malienne ,ni d’occuper un territoire Malien en terrorissant les populations.Ces actions de la CMA signifient-elles qu’elles se considerent en dehors du cadre des Accords que ces representants ont signes et de ce fait qu’elles est en droit de proceder directement ou indirectement aux attaques aux differents points du Nord du Mali.Toute attaque de quiconque doit etre repoussee par l’Armee Malienne et la paix retablie.Des violences contre les populations doivent etre considerees comme des attaques et recevoir la meme reponse.Si la MINUSMA s’impliquait davantage pour contrecarrer les actions des rebelles ,je suis sur que l’Armee Malienne aurait a affronter moins souvent ces rebelles.
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