Processus de paix au Mali : La réplique du Président IBK à la CMA

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SEM Ibrahim. B. KEITA, Président de la République,
SEM Ibrahim. B. KEITA, Président de la République,

Le Président de la République du Mali, a mis à profit  la 17ème Conférence des chefs d’Etats du CILSS  pour envoyer sa réplique à ses détracteurs. Il  n’est pas le genre d’homme à avaler des couleuvres. Longtemps accusé d’avoir trainé le pas sur  le chapitre des négociations avec  les groupes armés, le président IBK est finalement  sorti de son silence pour répondre à la coordination des groupes armes de l’Azaouad qui rechigne  à parapher le Projet d’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Bamako a abrité le mercredi dernier, la 17ème Conférence des chefs d’Etats du CILSS. Ladite rencontre a enregistré la présence des Chefs d’Etat de plusieurs pays membres de l’Organisation. Le Président sortant de l’Organisation, Idriss Déby Itno du Tchad a remis le témoin à au Président de la République du Mali.

En effet, l’événement a été mis à profit par le Président de la République du Mali pour  revenir sur les Accords de paix de Ouaga et d’évoquer par la même occasion  le préaccord d’Alger.

Pour mémoire, le Président IBK après son investiture a été critiqué pour avoir ignoré l’accord d’Ouaga.C’est par cet accord que son pouvoir devait, entamer les négociations avec les mouvements armés en vue de rétablir la paix au Mali. Ce qui lui valu  les foudres de certains qui ont mis en doute  sa volonté à s’engager dans le processus de la paix notamment les groupés de Kidal.

Ainsi, la semaine dernière, IBK, lors de son discours de clôture à la rencontre du CILSS a rappelé à toutes les bonnes volontés que son gouvernement a instauré la paix au Mali. C’est la raison pour laquelle, il a tenu à éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur le motif du retard accusé dans la reprise des négociations avec les groupes armés. «Nous ne pouvions pas nous engager dans les négociations sans pour autant défricher la situation. Parce que le problème du nord est un problème de gouvernance», a-t-il rappelé.

Un accord de compromis

Lorsque certains de ses détracteurs s’agitent aussi pour dénoncer le préaccord d’Alger, le Président de la République du Mali a répondu ceci. « Personne n’a dit que cet accord est un bon accord. Nous avons toujours des points d’amendements. Mais lorsqu’on comprend le sens profond du terme négocier, l’on comprendra qu’il y a des compromis. Pas de compromission ! ». Pour fermer cet épisode, il a tendu sa main aux compatriotes égarés afin qu’ils s’engagent dans la dynamique d’une paix définitive avant de les inviter à signer l’Accord déjà paraphé par le Mali.

 

Mountaga DIAKITE

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2 COMMENTAIRES

  1. La CMA essaie de diviser le peuple Malien.Elle essaie de voir si avec la recherche irrealiste de la paix certains ne seront pas prets a tout lacher et a signer cet Additif qui creara l’Azawad ,entite politique autonome au sein du Mali. Et cela pour une periode transitoire vers l’imdependance.Ce sera la grande crise au sein de la classe politique du Mali ,avec des consequences desastreuses et incalculables.Les resultats obtenus par le gouvernement sont encourageants.Beaucoup de rebelles sont revenus a l’unite nationale.Quant au reste ,les irreductibles,les irredentistes,les autonomistes et les independantistes ,sans aucun droit a l’autodetermination,il faut les reduire et ne plus leur offrir la chance de dialogue.La preuve est faite que cela ne sert a rien .Les resultats obtenus par le Mali est le fruit d’une longue patience.Tout autre Accord sera improductif.Il servira a bloquer la mise en oeuvre de l’Accord signe et a en faire un instrument de partition du Mali par moins de 1% de la population de ce grand pays.

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