Processus de dialogue et de réconciliation nationale : Rôle et responsabilités de la société civile en réflexion

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Après la libération des régions du Nord, que propose-t-on aux populations pour garantir une paix durable et empêcher la récidive ? La question était au cœur d’une journée d’échanges et de Réflexion de la société civile, déclinée sur le thème «Processus de dialogue et de réconciliation nationale : Rôle et Responsabilité de la société civile».

 

 

Ces échanges ont eu lieu les 19, 20 et 21 décembre dans la salle de Conférence du Patronat du Mali sis à l’ACI 2000. L’atelier vise l’objectif global de préparer et mobiliser la société civile à mieux jouer son rôle dans la consolidation de la paix et de la réconciliation nationale. Il a regroupé les principaux acteurs de la société civile dans les régions et le District de Bamako.

 

 

 

À l’issue des débats en plénières, les participants ont été repartis en groupes  de travail pour approfondir la réflexion sur le Processus de dialogue et de réconciliation nationale. Ils ont aussi entendu des communications notamment sur «la réconciliation nationale dans le contexte actuel de la crise au Mali» et les grands défis et pistes d’action, sous le magistère de Dr. Naffet Keïta, professeur à l’Université de Bamako. Ainsi que «aménagement du territoire comme mode de gestion des conflits fonciers», un thème qui a été présenté par Dana Maïga de la Direction nationale de l’Aménagement. Les expériences Burundaise et Togolaise en matière d’implication de la société civile dans la gestion des crises ont également été présentées aux participants. Cet atelier a permis à au moins dix représentants de la société civile de chaque région de mutualiser leurs expériences en matière de paix et de réconciliation.

 

 

Il faut noter qu’il a été organisé par le Réseau Plaidoyer et Lobbying en collaboration avec le Conseil national de la Société civile, et en partenariat avec Aide de l’Eglise Norvégienne, Actalliance et Oxfam. Il a été co-présidé par le ministre de la Réconciliation nationale et du Développement des Régions du Nord et celui de l’Administration Territoriale. À la fin des travaux, les participants ont formulé une batterie de recommandations.

 

 

Seyni TOURE

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1 commentaire

  1. Bonjour,
    L’engagement et la volonté d’aller de l’avant pour la réconciliation nationale et la refondation durable du Mali, dans l’unité, doivent être réellement partagés à travers un PROTOCOLE SIGNÉ par tous ET le désarmement de tous les groupes armés.

    LA MINUSMA DOIT JOUER SON RÔLE AIDÉE PAR SERVAL.

    Ayant été secoué par une crise aigüe, le Mali a besoin que tous ses fils ET ses filles se réconcilient, en mettant en avant la justice et la non impunité, et s’unissent pour sa reconstruction et son développement durables dans un cadre sécurisé et en toute quiétude.

    La commission vérité, Justice et Réconciliation aidera dans ce sens.

    Un ÉLAN D’ENSEMBLE s’appuyant sur une nouvelle gouvernance participative et inclusive mettant en avant le bien-être, la paix et la sécurité pour tous et le renforcement de l’unité et de la cohésion nationale, est nécessaire.

    TOUS LES MALIENS DOIVENT PARTICIPER A CET ÉLAN.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC/GOUVERNANCE
    Webanassane@yahoo.com

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