L’armée algérienne a donné l’assaut au site d’In Amenas où plusieurs dizaines de personnes, de différentes nationalités, étaient détenues en otages par un commando de djihadistes se réclamant du groupe Salafiste dénommé “Moulhatamin“ qui signifie “Les Signataires par le sang“ dont le chef suprême n’est autre que l’Algérien Mokhtar Bel Mokhtar alias Belaouer ou “le Borgne“.
Selon un communiqué diffusé par le site Nouakchott Info, l’assaut aurait fait plusieurs dizaines de victimes parmi les otages et leurs ravisseurs, dont le chef, un certain Abou Al Baraa, lui aussi d’origine algérienne.
Ainsi, 48 h après le début de l’opération des forces algériennes pour libérer les otages, les autorités compétentes du pays se montraient très peu communicatives sur le déroulement de l’opération et surtout le nombre des personnes tuées. Ce, malgré “la pression” des pays dont les ressortissants sont parmi les otages.
Un adage courant de chez-nous ne dit-il pas que “il ne saurait y avoir pire ennemi pour l’habit que la tige d’un cotonnier asséché !”. Cet adage illustre parfaitement le sort commun dans lequel le Mali et l’Algérie se retrouvent scellés aujourd’hui malgré eux.
De quoi s’agit-il ?
Il y a un an, jour pour jour, que le Mali connaît une partition de fait due à une rébellion conduite dans sa partie nord par des groupuscules d’individus dont une majorité de maliens.
En effet, si des groupes comme Aqmi, Boko-Haram et autre Mujao, sont essentiellement constitués d’éléments venant de divers horizons et nationalités, MNLA et Ançar Eddine, par contre sont composés majoritairement de “Maliens”. Pour des raisons inavouées et jusqu’ici obscures, ils se sont coalisés avec “le mal du siècle” pour attaquer “leur pays”, violenter les populations, violer des femmes et des mineures, détruire également des monuments culturels historiques classés au patrimoine mondial de l’humanité, mais appartenant à la communauté dont ils sont issus.
A chaque pays ses renégats et apatrides !
De leur fait, en plus d’être coupé en deux, le Mali est aujourd’hui condamné à une guerre des plus injustes et coûteuses en vies humaines, en destruction de biens matériels et immatériels ainsi qu’en besoin d’investissements post-conflits.
L’histoire se chargera d’édifier sur les causes profondes et l’ampleur des conséquences de cette guerre “absurde” imposée à un pays qui était pleinement engagé sur la voie de son développement harmonieux à travers une politique de décentralisation plus ou moins bien enclenchée. Un coup de frein brutal a été porté à tout cela parce qu’il s’est trouvé des “Maliens” pour non seulement trahir leur patrie, mais surtout à y mettre le feu.
Malheureusement, ceux sur lesquels le Mali savait toujours compter en pareilles circonstances, notamment son géant voisin algérien, ont refusé, à tort ou à raison, de jouer tous leurs rôles avec sincérité et honnêteté.
Le parcours d’un sinistre sanguinaire.
Ainsi, au vu et au su de tous, le Mali a été ouvert et soumis à toutes sortes de trafics et de crimes organisés, son vaste espace désertique se prêtant convenablement à de telles pratiques, dont les principaux acteurs n’étaient autres que les résidus de l’extrémisme religieux que l’Algérie a connu au début des années 1990.
Parmi eux, un certain Mokhtar Bel Mokhtar, activiste notoire né un 1er juin 1972 de triste mémoire dans le Sud algérien. Très jeune, il émigre en Afghanistan où il va apprendre le maniement des armes et explosifs pendant la guerre entre “les moudjahidines du peuple” et l’armée soviétique. Il reviendra ensuite en Algérie où il va créer le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) qui s’affiliera par la suite à Al-Qaïda avant de se muer en Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Auteur de plusieurs rapts et attentats contre les forces de sécurité algériennes, traqué par celles-ci, Bel Mokhtar va se réfugier dans le Nord du Mali où il va épouser une autochtone de la localité en vivant de narcotrafic et des rançons de prises d’otages qu’ils organise avec son éternel complice de tous les temps le fameux Abu Zéid.
Selon certaines sources, il s’était un peu assagi ces dernières années et pouvait alors se permettre de mener un semblant de vie normal dans sa base à Gao où il va fortement favoriser la naissance d’un autre groupe qualifié récemment de terroriste dans un rapport des Nations unies, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).
C’est cet homme, depuis le Nord du Mali, qui aurait planifié toute l’opération de prise d’otages d’In Amenas en réussissant à déjouer la vigilance des services de sécurité algérienne. Le bilan final est effroyable. Ce sont en effet des dizaines, voire une centaine de personnes de diverses nationalités, surtout étrangères, qui y ont perdu la vie. La raison évoquée est que l’Algérie aurait ouvert son espace aérien aux avions français pour des frappes dans le cadre de l’opération Serval au nord du Mali.
Le monde entier se réveille encore une fois dans l’horreur et la tragédie du fait de quelques individus illuminés d’une dangerosité extrême.
En donnant l’assaut au site pour libérer les otages, Alger est parfaitement dans la logique qui a toujours été la sienne ” ne jamais négocier avec les terroristes”. Malheureusement, tous les pays ne partagent pas cette évidence. En effet, négocier avec des preneurs d’otages signifie payer des rançons dont ils profitent pour renforcer leurs capacités de nuisance et de destruction massive.
Ce sont toujours d’innocentes victimes qui n’ont absolument rien à voir avec “la politique” de leur pays, qui paient le prix le plus élevé et la plupart du temps de leur vie. Pourquoi ? Seules les puissances internationales qui détiennent les moyens appropriés pour lutter efficacement contre ce fléau, peuvent donner une réponse juste à cette question !
Entre-temps, le carnage va se poursuivre ! Jusqu’à quand et à qui le prochain tour ?
Bréhima Sidibé
regardez moi ce fils de chie..nne, il ne ressemble à rien de surcroit à un musulman. Au lieu d’instaurer la charia au Mali, commence par ton propre pays …
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