Pris pour avoir fait ses valises : Le MNLA est toujours bien installé à Ouaga !

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Pour ceux qui doutaient que  la rébellion touareg était une bande logée, nourrie et soigneusement entretenue par l’ancien président burkinabé Blaise, le moment est venu pour lever l’équivoque.

 

MNLA
Mnla (Photo archives)

Considérés par  la presse malienne et certaines ambassades comme ayant  plié bagages de la capitale burkinabè, dès la chute du régime Compaoré, les rebelles touareg, d’origines maliennes, qui avaient obtenu l’asile dans ce pays voisin n’a connu aucune perturbation sur ce plan.

Au large du nord-ouest du Burkina Fasso en frontière avec le Mali, où sont installés les refugiés maliens, des résidus du mnla et autres groupes sécessionnistes vivent sans inquiétude, malgré le départ de celui que les autres ont teint en ennemi du Mali pour le fait que son pays ait donné asile à des civils non armés sur le sol du Faso.

A Ouagadougou, c’est en pleins secteurs huppés de la ville comme : Ouaga2000 et  Azimmo que vivent toujours les leaders rebelles, sous le couvert de l’asile. Parmi lesquels leaders on a Mahamadou Djéri Maïga, l’ancien député Ibrahim Mohamed Ag Assaleh, qui fait des va et vient entre Ouaga et Alger.

Il y a aussi le chef du mnla, Bilal Ag Achérif, qui, lui, a cherché d’aller au Maroc. Sa demande d’exil a été rejetée par le gouvernement marocain. Raisons ? Paris a mis son doigt dans l’œil de son partenaire marocain. C’est aussi pour éviter la polémique avec l’ennemi Algérien, nous ont indiqué une source proche de la rébellion.

Vers les secteurs périphériques de Ouaga, plusieurs jeunes ayant combattu auprès du mujao et d’Aqmi, se sont retrouvés aux côtés de leurs vieux parents.

Les derniers événements ayant conduit au départ de Blaise Compaoré a fait que beaucoup de tarig (pas de rebelles mais refugiés), craignant pour leur sécurité, se sont émigrés vers Djibo et Mintao (vers la frontière, non loin de Hombori).

Mais, pour ce qui est des leaders de la rébellion, c’est la pluie et le beau temps. Ils vivent comme au temps de Blaise et estiment que c’est l’Etat burkinabé qui leur a donné l’asile et non Blaise.

Haby Sankoré

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10 COMMENTAIRES

  1. Mme Haby Sankoré n’a rien compris dans ce jeu de droit d’asile sur le sol Burkinabé aux rebelles Maliens, hommes de main du gouvernement Sarkozy.
    On ne peut aucunement disculper la participation de Blaise d’avoir accordé cet état de fait pour faire plaisir à la France étant donné que nous connaissons tous son rôle historique qui échapperait jamais des mémoires.
    Enfin, c’est clair que le franc-maçon a été chassé du pouvoir mais il y a encore la continuité de la politique du patron à employé au détriment de tout bon voisinage.Personne n’est dupe !

  2. Et dire que cela s’appelle journaliste. Incapable d’aligner deux phrases correctes :
    “…le moment est venu pour lever l’équivoque”
    “Considérés par la presse malienne et certaines ambassades comme ayant plié bagages de la capitale burkinabè, dès la chute du régime Compaoré, les rebelles touareg, d’origines maliennes, qui avaient obtenu l’asile dans ce pays voisin n’a connu aucune perturbation sur ce plan”
    “.. .malgré le départ de celui que les autres ont teint en ennemi du Mali”
    “A Ouagadougou, c’est en pleins secteurs huppés de la ville comme : Ouaga2000 et Azimmo”
    “Il y a aussi le chef du mnla, Bilal Ag Achérif, qui, lui, a cherché d’aller au Maroc”
    “Paris a mis son doigt dans l’œil de son partenaire marocain” ????
    “Les derniers événements ayant conduit au départ de Blaise Compaoré a fait que beaucoup de tarig…se sont émigrés vers Djibo et Mintao”.

    • Et je ne parle même pas du titre : “Pris pour avoir fait ses valises : Le MNLA est toujours bien installé à Ouaga !”

  3. Faisons attention! Le problm du Nord ne se résout qu’avec une géopolitique stratégique à multiple facteurs. Il faut un gouvernement puissant et stratège pour pousser les pions. Le tout repose sur un Etat stable, discret et compétent. La rébellion n’est que la résultante d’un demi siècle de mauvaise gouvernance et de faiblesse de l’Etat malien. Agréable journée

  4. C’est très simple, au nom de la fraternité et des principes de bon voisinage le Burkina Faso ne doit pas héberger sur son sol les rebelles terroristes et de surcroît séparatistes de son voisin et frère le Mali.
    Le président malien doit adresser une lettre officielle à son homologue burkinabé pour lui faire part de ses préoccupations. Après cela nous allons voir comment les choses vont évoluer

  5. qui n’est pas content de la presence du mlna a ouaga ? pends toi.il ya mlna en france au niger en mauritanie en algerie au maroc et pire a bamako et plus grave a l’assemblee nationale du mali et paye par l’argent du contribuables maliens .ca ne te dit rien pauvre petit journaliste corrompu

  6. Il est écrit:

    ” Considérés par la presse malienne et certaines ambassades comme ayant plié bagages de la capitale burkinabè, dès la chute du régime Compaoré..”

    Qui considérait ?…La PRESSE MALIENNE…Il s’agissait de propos tirés du chapeau sans aucune preuve..Mais c’était faux !!!

    Et en toute innocence Haby Sankore le reconnait…

  7. C’est simple: acceptons nous aussi d’accueillir chez nous au Mali, tous les éventuels futurs rebelles du Burkina…on verra bien ce que cela donne.Maliens et burkinabé, nous sommes des voisins et sommes appelés à vivre ensemble : nous leurs rendrons la monnaie tôt ou tard. 😉

  8. Pas étonnant, les journalistes maliens ne s’informent. Ils nous désinforment à chaque fois.
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    03/12/2014
    LA LETTRE DU CONTINENT N°695
    BURKINA FASO/NIGER
    L’ONU exfiltre onze leaders touareg proches de Compaoré
    Effet collatéral de la révolution d’octobre au Burkina Faso, plusieurs chefs touareg sous protection de Blaise Compaoré ont été exfiltrés vers le Niger par les Nations unies par peur de représailles

    LIEN VERS L’ARTICLE:
    http://www.africaintelligence.fr/LC-/pouvoirs-et-reseaux/politique/2014/12/03/l-onu-exfiltre-onze-leaders-touareg-proches-de-compaore,108050869-ART

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