Un responsable de la jeunesse dans la localité de Ménaka a démenti la nouvelle relative la présence des jihadistes dans la ville. Selon lui, cette information est une diversion et elle ne reflète pas de la vérité.
Vendredi 17 octobre 2014, une information faisant état d’une présence des jihadistes à Ménaka dans la région de Gao vers la frontière nigérienne, a défrayé la chronique, à Bamako. Des voix ont fait remarquer que qu’ils ont attaqués les établissements scolaires en faisant sortir les élèves sous les cris de Allah Akbar, Allah Akbar et aussi tirer en l’air pour semer la terreur dans la ville qui semble ne pas avoir de forces de l’ordre sur place.
Selon un responsable local, cette information est une diversion. “La ville de Ménaka est toujours tenir par les forces armées maliennes et la Minusma. Aucune forces de sécurité n’a abandonné la ville à la merci des jihadistes”, a-t-il expliqué. Avant de dire que malgré la situation confuse au Nord, les habitants ne craignent jusqu’à du scénario Boko Haram avec l’enlèvement de plus de 200 filles dans la ville de Chibok au nord du Nigeria, car, dit-il, la présence des forces coalisées rassure la population.
Cependant notre interlocuteur a appelé les Maliens de se méfier souvent aux informations diffusée ou publiée sur les médias internationaux. Selon lui, beaucoup ne reflète pas à la réalité.
Bréhima Sogoba
oui …
je pense qu’il y a beaucoup de ‘fausses alertes” dans la presse malienne …
et ça entretient malheureusement un climat détestable et dans lequel le peuple devient particulièrement manipulable …
voir “la stratégie du choc” de Naomi Klein sur l’influence incroyable que peuvent avoir les médias sur une société qui à reçue un choc important (comme c’est le cas au Mali)
L’information était fausse , ici au Mali nous avons tendance à accorder trop d’importance aux ragots qu’à la réalité du terrain .
Et c’est difficile de s’en sortir car ils suffisent qu’on nous manipule pour avoir raison sur nous . Il ne faut jamais que les on dits prennent le dessus .
Article truffé de fautes!!!!!
Effectivement cette information est fausse, selon un conseiller pédagogique du CAP de Ménaka. Ce dernier affirme même que Ménaka s’apprête à ouvrir toutes les écoles qui sont jusqu’ici fermées. Selon cet interlocuteur, la population en a marre des rebelles qui n’ont aucun projet politique. Pour preuve, aucune école, aucun centre de santé ne fonctionne dans les localités que ces rebelles “administrent”. Il a ajouté dans un bambara limpide “ni i ko ki ika falini moo kago, ni a sara, o te faliko ban nin ye”. Traduction sensiblement “Lorsqu’on perd un âne nain, finit les plaintes”.
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