Près de deux semaines après son enlèvement : Toujours pas de nouvelle de la Française enlevée à Gao

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Soldats maliens dans une rue de Gao.
Soldats maliens dans une rue de Gao. © RFI/David Baché

Deux semaines après son enlèvement, les recherches se poursuivent pour retrouver la ressortissante française enlevée samedi 24 décembre dans l’après-midi. Sophie Pétronin, travailleuse humanitaire, a été enlevée par des hommes armés dans la ville de Gao. Jusqu’ici, l’enlèvement n’est pas revendiqué, même si on soupçonne le groupe de l’Algérien Belmoktar.

Sophie Pétronin, Française de 66 ans, spécialisée dans l’assistance aux enfants mal nourris, vivait depuis le début des années 2000 à Gao, a été samedi 24 décembre dans l’après-midi.  Elle est très connue sur place.

Le rapt a été annoncé dès samedi soir par le ministère de la Sécurité. Selon des sources locales, la Française est enlevée à 17h par un groupe d’hommes armés dans le 7e arrondissement de Gao. Elle a ensuite été emmenée à bord d’un pick-up kaki et sable, sans immatriculation et avec des vitres teintées, indique le gouverneur de Gao.

Personne n’a revendiqué l’enlèvement pour l’instant. Les recherches sont toujours en cours pour retrouver la travailleuse humanitaire et ses ravisseurs. Des recherches auxquelles participent également les soldats français de la force Barkhane postés à Gao.

Dimanche, en début d’après-midi, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête pour enlèvement et séquestration en bande organisée. L’enquête en flagrance a été confiée aux services de renseignement français, à la gendarmerie prévôtale et à la police judiciaire militaire auprès des Forces armées françaises à l’étranger.

Deux semaines après son enlèvement, les recherches se poursuivent pour retrouver la ressortissante française enlevée samedi 24 décembre dans l’après-midi. Sophie Pétronin, travailleuse humanitaire, a été enlevée par des hommes armés dans la ville de Gao. Jusqu’ici, l’enlèvement n’est pas revendiqué, même si on soupçonne le groupe de l’Algérien Belmoktar.

“Selon les premières indications, elle a été certainement prise en otage par un groupe terroriste, al Mourabitoune”, a dit le procureur Boubacar Sidiki Samaké. Al Mourabitoune est dirigé par le jihadiste Mokhtar Belmokhtar, donné mort plusieurs fois ces dernières années.

Surnommée la “miraculée de Gao”, Sophie Pétronin avait raconté dans un livre, “Le fil de Lumière”, publié au Mali, avoir échappé à un possible enlèvement lors de l’occupation de Gao en avril 2012 par les islamistes.

MD

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