Ce cadre de concertations s’inscrit, à en croire le secrétaire exécutif du Mouvement, Sidatt Ould Brahim Sidi, en droite ligne de l’accord préliminaire signé le 18 juin 2013 à Ouagadougou sous l’égide du médiateur de la CEDEAO, le président Blaise Compaoré. Conformément à cet accord, précise M. Sidi, les différents mouvements armés de l’Azawad doivent engager en interne, des concertations. A la suite de ces concertations, les mouvements doivent se retrouver pour dégager une plate-forme commune sur la base de laquelle un comité de coordination pourra aller aux discussions avec les autorités de Bamako.
A l’issue de ces 48 heures de concertations, le MAA vient ainsi, de son côté, de franchir la première étape de ce processus. Du communiqué final rendu public à la fin des travaux, il ressort que le MAA : – « rejette catégoriquement la tenue des assises du Nord, des Etats généraux de la décentralisation, de l’organisation des élections législatives et municipales avant un accord de paix global et définitif entre les mouvements de l’Azawad et le gouvernement malien. – demande à la MINUSMA de revoir sa position par rapport au MAA dans les différentes commissions de l’accord préliminaire de Ouagadougou, à savoir la commission de suivi et d’évaluation et celle technique de la sécurité. – dénonce le non-respect de l’accord préliminaire de Ouagadougou par plusieurs violations perpétrées par les autorités maliennes, les arrestations arbitraires et la non libération des prisonniers. – réaffirme son attachement indéfectible à la paix et au règlement politique du conflit. – réaffirme son attachement à un système d’autogestion de l’Azawad. – appelle tous les mouvements de l’Azawad à s’unir autour d’un même idéal pour la cause de l’Azawad. – remercie le médiateur de la crise, son excellence Monsieur Blaise Compaoré, président du Burkina Faso, pour son engagement à la recherche d’une solution au conflit. »
Cette séance de clôture a également été l’occasion pour le MAA d’annoncer son refus de participer aux travaux –prévus pour démarrer le 24 octobre 2013 à Bamako – du comité de suivi de l’accord préliminaire de Ouagadougou. Le Mouvement exige que sa qualité d’observateur au sein de ce comité soit revue. Et à en croire ses responsables, même le MNLA qui est partie prenante à part entière à ce comité de suivi, ne participera pas aux travaux du 24 octobre 2013.
Fulbert Paré
Lefaso.net
La fin du pouvoir de Blaise approche et ce ne sera pas joli! Nous nous rappelons la fin de khadaffi.
Comments are closed.