Le Premier ministre Moussa Mara a animé, samedi dernier, un point de presse, pour présenter les points du processus de dialogue inclusif que l’Etat va avoir bientôt avec les groupes armés.
Le 17 juillet prochain, le gouvernement du Mali va entamer les pourparlers avec les groupes rebelles. Une étape lors de laquelle, les parties se mettront d’accord sur le calendrier et les prochaines étapes de la négociation.
Sur la question, le Premier ministre Moussa Mara a indiqué que l’objectif de ce processus est d’assurer la paixet la sécurité de manière durable au nord du pays.
Car cela permettra d’engager le processus de réconciliation, de développement, pour le bonheur des Maliens.
Aussi, selon lui, cela permettra le développement de l’ensemble du Mali que la question du nord a hypothéqué et continue d’hypothéquer.
Pour lui, l’objectif est de faire en sorte que ces futurs accords soient les derniers sur la question du nord.
Pour ce faire, dit-il, le Mali va participer, à travers une équipe composée de plusieurs ministres du gouvernement, sous l’égide du ministre des Affaires étrangères.
Donc, à travers une équipe de compétence avérée sur ces questions, des personnes qui ont des connaissances poussées, des personnes représentatifs de l’ensemble des communautés du Mali afin d’arriver le plus rapidement possible à des accords inclusifs, détaillés, globaux qui traitent de l’ensemble des questions qui pourraient entrer en jeu pour résoudre définitivement la problématique du nord du Mali.
Pour ce faire, ajoute-t-il, un document résumant l’ensemble des questions qui seront débattues a été élaboré par le gouvernement.
De ce document, il ressort que le gouvernement va entrainer un dialogue avec l’ensemble des groupes armés signataires de l’accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013. Notamment, le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (Hcu), le Mouvement arabe de l’Azawad (Maa), le Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla). En plus d’eux, certains groupes représentant les communautés sédentaires du nord y seront associés.
Dans ce document, il est dit que le Mali est un pays de dialogue. D’où la volonté du gouvernement de favoriser un dialogue et des pourparlers inclusifs, qui associeront les communautés du nord. Car à une crise politique, il faut une solution politique qui épargne les populations de la guerre puisque la violence ne règle aucun problème.
Cette négociation aura comme vertu de distinguer les groupes armés avec lesquels un dialogue est possible, avec les terroristes et narcotrafiquants qu’il faudra combattre avec la dernière énergie.
L’objectif et d’aboutir à un accord de paix durable, qui fermera définitivement le chapitre de la guerre au Mali.
L’intégrité territoriale non négociable
Ainsi, les négociations devront aboutir à un nouveau mécanisme institutionnel qui préserve l’intégrité territoriale du Mali, l’unicité de la nation et le caractère laïc de l’Etat tout en tenant compte de certaines aspirations pour un meilleur développement dans les zones défavorisées.
Les points non négociables pour le Mali sont l’intégrité territoriale, la souveraineté nationale sur l’ensemble du territoire, la laïcité de l’Etat. Aussi, ni l’indépendance, ni l’autonomie ne seront à l’ordre du jour de ce processus de dialogue inclusif.
Ces négociations vont se tenir en Algérie à Alger à compter du 17 juillet prochain. L’objectif est qu’elles soient finalisées au Mali à travers le dialogue national inclusif.
L’Algérie a été choisie compte tenu de sa proximité géographique avec le Mali et ses liens historiques et culturels avec le Mali. Elle s’est impliquée dans le processus de paix, à la demande des autorités maliennes.
L’accord préliminaire de Ouagadougou sera d’actualité et sera la référence.
Aussi, ces pourparlers d’Alger sont endossés par la Cedeao et chacun de ses membres y compris le Burkina Faso.
Pour sa part, le Haut représentant du chef de l’Etat aura pour mission de faciliter le dialogue inclusif entre Maliens. Et le ministre de la Réconciliation nationale d’élaborer et de suivre la mise en œuvre de la politique du gouvernement pour recoudre le tissu social, recréer l’esprit du vivre ensemble entre les différentes communautés qui composent la nation.
Enfin, Moussa Mara a conclu en promettant qu’à chaque étape, les Maliens seront édifiés sur ce qui se passera pour que le nord du Mali soit définitivement pacifié.
Ce point de presse a été suivi par un menu offert par le Premier ministre aux leaders religieux pour la rupture du jeûne. Un buffet auquel la presse était invitée.
D. Diama
Ne soyons pas naifs.Ce que nous avons constate jusque-la,a Aguel-Hoc et plus recemment,a Kidal c’est l’alliance militaire entre les “Azawadiens”les Jihadistes et les Al-Quaida pour combattre
l’Armee Malienne.Si l’on tient a faire la demarcation avec les terroristes et les rebelles,tous ceux qui rejettaient le terrorisme,
le narcotrafic ont deja quitte le groupe MNLA.Le deroulement des pourparlers donne raison a cette these.L’important,c’est de ne pas transiger,compromettre sur la SOUVERAINETE NATIONALE,L’INTERGRITE
TERRITORIALE,une REPUBLIQUE UNE,LAIQUE,et SOCIALE.En outre,tout observateur politique avise voit nettement que les esprits ne sont pas prets pour une Federation.Il faut dans chaque Etat Federe de grands patriotes et non des traites pour reussir la Federation.Nous trouvons scandalisants les faux debats,la guerre corrompue contre le Premier Ministre en pleine negociation politique.Ou sont les responsables,ou sont les leaders responsables?Ceux qui reclament leur
part du GATO
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