Le Premier ministre Moussa Mara a animé un point de presse le samedi après-midi à la primature pour expliquer dans quel état d’esprit le gouvernement malien va prendre part au dialogue inter-malien du 16 juillet prochain. Il a précisé que ces négociations seront conduites par une équipe de plusieurs ministres sous l’égide du ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.
Selon Moussa Mara, le Mali est un pays de dialogue, d’où la volonté du gouvernement de favoriser un dialogue et des pourparlers inclusifs, qui associeront les communautés du Nord. “Il nous faut trouver une solution politique, qui épargne à nos populations les affres de la guerre…L’objectif de ces négociations est d’aboutir à des accords de paix définitifs, les derniers globaux et détaillés “, a-t-il expliqué. Avant de préciser que ces discussions vont démarrer à Alger le 17 juillet, après une séance inaugurale dans l’après-midi du 16 juillet. Pendant cette première phase, a-t-il déclaré, les parties se mettront d’accord sur le calendrier et les prochaines étapes de la négociation. Ces discussions seront finalisées au Mali, conformément à la volonté du chef de l’Etat.
Le Premier ministre a souligné que les discussions seront conduites du côté gouvernemental par une équipe de plusieurs ministres sous la conduite du chef de la diplomatie malienne, le ministre Abdoulaye Diop. Il s’agit, a-t-il assuré d’une équipe qui a une compétence et une expertise avérées, qui saura défendre les intérêts du peuple malien. Il a, en outre, précisé que l’Accord de Ouagadougou est toujours d’actualité et sera le document de base des discussions d’Alger. L’Accord préliminaire de Ouagadougou réaffirme l’intégrité territoriale du Mali, la forme laïque et républicaine de l’Etat malien. Et Moussa Mara d’ajouter que ces aspects constituent les “points non négociables pour le gouvernement malien ” : intégrité du territoire, souveraineté nationale sur l’ensemble du territoire, laïcité de l’Etat et unicité de la nation. ” Ni indépendance, ni autonomie ne seront à l’ordre du jour “, lit-on dans un document élaboré par le gouvernement.
A propos du rôle de l’Algérie, le document énonce que compte tenu de sa proximité géographique et de ses liens historiques et culturels avec le Mali, l’Algérie s’est impliquée dans le processus de paix, à la demande des autorités maliennes, en organisant des consultations exploratoires auprès des groupes armés signataires de l’accord de Ouagadougou. Les premières réunions se sont tenues à Alger en février 2014, puis en juin, cette fois en présence des représentants de l’Etat malien.
“Le gouvernement malien a accepté que le processus entamé en Algérie se poursuive, avant de tenir le dernier round des négociations au Mali”, a expliqué Moussa Mara. Avant d’ajouter que les prochains pourparlers sont endossés par le CEDEAO et chacun de ses pays membres, en particulier le Burkina Faso, dont le président, Blaise Compaoré est médiateur dans la résolution de la crise malienne.
Bruno Djito SEGBEDJI
merci binké, c’est de cela qu’on parle depuit le cafouillage au sommet .on sais pas ce qu’il veulent. ibk dit tchu, mara dit tcha, alors je conviens qu’on n’est pas près. il n’y a certainement pas la meme ligne directive pour ces deux groupes
ça me dit qui vaille
Il y a certe un volet international dans ce conflit mais le role que le PM confie au Ministre des Affaires Etrangere Mr Diop, comporte d’enormes risques. Je prefere que le Ministre de l’Interieur et de la Securite’ et/ou le Ministre de la Reconciliation Nationale dirige la delegation malienne. Mr Diop doit continuer a’ jouer son role aupres des pays etrangers et des organisations internationales.
FAISONS ATTENTION AUX PETITS DETAILS!!!! LE MALI NE VA PAS A’ ALGER POUR NEGOCIER AVEC UN ETAT ETRANGER! IL VA POUR DISCUTER , DIALOGUER ET NEGOCIER AVEC DES MALIENNES ET DES MALIENS QUI ONT PRIS DES ARMES CONTRE LEUR PROPRE ETAT! Nous avons affaire a’ un probleme interne avec une dimension internationale. LA PRESENCE DU MINSTRE DIOP AU POSTE DE CHEF DE LA DELEGATION MALIENNE, VEUT DIRE QUE LES AUTORITE’S DE BAMAKO RECONNAISSENT L’EXISTENCE DE L’ETAT DE L’AZAWAD!
Mes amis, soyons prudents et sages. Faisons attention aux details qui engendrent de graves consequences!
Mon ami il faut être réaliste , le fait que les maliens se déplacent à un autre pays , voilà l’implication du ministre des affaires étrangère . Il faut réfléchir un peu on ne parle pas parcequ’on veut parler merci.
Je vous remercie pour la remarque. Je n’ai rien contre le Ministre Diop que j’ai rencontre’ et que mon epouse a presente’ comme etant un ami a’ mon beau pere qui etait ministre de la Securite’ et Chef d’un des corps arme’s au Mali.
Je pense que son role doit rester au niveau des pays freres et amis et des organisations internationales. Le volet intenational du dossier est important car les implications internationales existent. Ma vision des choses me dit que ce serait une grave faute que la delegation malienne soit dirige’e par le ministre des affaires etrangeres. CE SONT DES PETITS DETAILS QUI PEUVENT ENGENDRER DE GRAVES CONSEQUENCES. Si Mara et IBK tiennent a’ Diop parce qu’il sait negocier, il serait alors preferable qu’on le nomme a’ l’Interieur ou a’ la Reconciliation pendant la dure’e des negociations.
C’EST BIEN SINKO EN TANT QUE MINISTRE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE QUI AVAIT SIGNE’ LE DERNIER ACCORD! IT DOES MAKE SENS!
SOYONS SAGES!!!
Quel sera le role de Mr. Modibo Keita alors? Mara tu te fou de nous ou d’IBK. Je n’ai rien contre Diop mais si le president nomme Mr. Keita, homme d’experience pourquoi ne pas le laisser faire le travail au nom du Mali pour le mali; au nom des Malien, pour les Maliens.
Mara, tu fait que nous mettre dans les erreurs.
Comments are closed.