C’est dans une déclaration lue par le parole-parole de la coordination des associations des jeunes, que les jeunes s’indignent à propos du document dénommé «Préaccord d’Alger».
Les jeunes du Mali, dans toute leur diversité et regroupant différentes organisations et plateformes nationales présentes sur l’ensemble du territoire, reconnaissent leur part de responsabilité dans la situation de crise du Mali.
Pour les jeunes, leur passivité vis-à-vis des cas de malversations, de mauvaise gouvernance, de l’enrôlement des jeunes dans les groupes armés, entre autres, ont fortement contribué à la dégradation sociale, politique et sécuritaire de notre pays.
Pour autant, les jeunes, sont aussi des acteurs incontournables de la paix. En tant qu’acteurs et victimes, ils sont donc parties prenantes du processus de négociation et du règlement du conflit.
Depuis le début de la crise en mars 2012, les jeunes, n’ont ménagé aucun effort pour soutenir et accompagner les communautés et venir en aide aux populations rendues vulnérables en raison de l’occupation et de la crise.
«Nous demandons aux autorités d’œuvrer pour que tous les jeunes maliens puissent être suffisamment informés sur le processus en cours sur l’ensemble du territoire afin qu’ils puissent jouer pleinement leur rôle de bâtisseurs de la paix. Pour ce faire, nous demandons à ce que notre présence soit effective dans toutes les instances décisionnelles plus particulièrement celles relatives au processus de paix (différentes commissions, CVJR et Sénat) et réclamons un quota pour les jeunes de 40% sur un mode paritaire » ont-ils déclaré.
Amadou Camara