Préaccord d’Alger : La colère du Coren

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Coren (photo archive)
Coren (photo archive)

« L’appellation AZAWAD recouvre une réalité socio-culturelle, mémorielle et symbolique partagée par différentes populations du nord Mali, constituant des composantes de la communauté nationale. Une compréhension commune de cette appellation qui reflète également une réalité humaine, devra constituer la base du consensus nécessaire, dans le respect du caractère unitaire de l’Etat malien et de son intégrité territoriale. ». Tel a été le compromis ou la compromission sur le terme « Azawad » dans le projet d’accord d’Alger, en son article 5.

Il n’en fallait pas plus pour que le Collectif des ressortissants du nord sorte de sa réserve pour dénoncer ce qu’il a appelé « un complot contre le Mali ». Dans un communiqué rendu public, le jour même où le document a été paraphé, le Coren a appelé les autorités nationales à récuser tout document comportant l’appellation « Azawad ».

Pour le Collectif des ressortissants du nord « la reconnaissance de l’Azawad comme une réalité socio-culturelle, mémorielle et symbolique, telle que déclamée et proclamée par le projet d’accord est une imposture sur laquelle s’appuieront les forces occultes, qui ont ourdi le complot contre le Mali, pour sceller définitivement, dans un futur proche et immédiat, la partition du Mali ». C’est pourquoi, le Coren a appelé « le peuple du Mali et particulièrement les populations du nord du Mali à réfuter, au prix du sacrifice ultime, une telle contre-vérité (Azawad) qui est la négation de l’histoire et de la culture séculaires partagées des régions nord du Mali ». Il en appelle aussi, dans le même communiqué, à la médiation internationale afin que «  les germes de la division et la guerre permanentes que constitue la reconnaissance du terme « Azawad » ne soient pas ensemencés sur les terroirs du nord du Mali ».

Pour le chargé des questions juridiques du Coren, Me Malicki Maïga, la reconnaissance de ce terme transforme l’histoire en légende. « Si l’Azawad est reconnu comme une réalité socio-culturelle, mémorielle et symbolique, c’est  que l’empire du Mali, l’empire Songhoï, et autres histoires du Mali, sont des fictions… », a expliqué Me Maïga. Qui affirme que l’acceptation de ce terme est une « brèche dans laquelle les forces occultes vont s’engouffrer pour atteindre leur but : la partition du Mali ». Mais, le responsable du Coren avertit et adresse un message à l’Etat malien et aux forces occultes : «  Nos terroirs ne seront pas appelés Azawad… ».

Idrissa Maïga

 

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6 COMMENTAIRES

  1. C’est vraiment inhumain d’imposer à une population, malgré elle, une fiction dans l’histoire.

  2. LE COREN NE QU A PARTIR CHIER LA BAS .ILS SONT PLUS PUR QUE LES REBELLES C EUX EUX MÊME QUI SONT DERRIÈRE LA RÉBELLIONS ON A TOUTES LES RENSEIGNEMENTS SUR CE QU ILS FONTS ET ONT SUIT CA DE PRÊT . NOUS LES SUDISTES SONT TOUJOURS TROMPER PAR LES ESCROT DU NORD COMME LE SOREI ET BELLAH ET ACOLYTES QUI METTENT ENTRE NOUS LES NOMADES TOUAREG ET ARABES DES PROBLÈMES QUI N EXISTE PAS . MÊME PENDANT LA PRISE DES RÉGIONS DU NORD LES REBELLES ONT ATTAQUER SEULEMENT LES SUDISTES

  3. LE MNLA NE REPRESENTE QUE LUI MEME.

    UN GROUPOUSCULE CRIMINEL CRAPULEUX RESPONSABLES D’ACTES CIRMINELS CRAPULEUX SUR DE PAISIBLES POPULATIONS DU NORD MALI POUR LES AVOIR DESAVOUE SUR LEURS CHIMERES D’AUTONOMIE , DE FEDERALISME OU D’INDEPENDANCE.
    LE MALI APPARTIENT AUX POPULATIONS MALI.

    CEUX QUI VEULENT SEMER LE TROUBLE PEUVENT SORTIR DU PAYS SINON TROUVERONT LES POPULATIONS MALIENNES DANS LEUR ENSEMBLE PRETENT A LEUR RENDRE LEUR MONAIE.
    LES CRIMES COMMIS NE SERONT JAMAIS OUBLIE ET LES RESPONSABLES DE CE GROUUSCULE CRIMINEL CRAPULEUX EGOCENTRIQUE ET TRIBAL TOT OU TARD SE VERONT DEVANT LES JURIDICTIONS INTERNATIONALES POUR TOUT CE QU’ILS ONT COMMIS COMME CRIMES.
    💡

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