Pourparlers sur le préaccord d’Alger : Des jeunes demandent l’élection au suffrage universel des futurs présidents des Assemblées régionales

2

Ces organisations étaient parties réaffirmer leur attachement à l’unité nationale  et demander l’élection au suffrage universel des futurs présidents de des Assemblées régionales.

C’est la salle de conférence du ministère qui a servi de cadre à cette rencontre au cours de laquelle les jeunes ont remis une déclaration au ministre de la Jeunesse.

Les signataires ont reconnu leur ” passivité vis-à-vis des malversations, de la mauvaise gouvernance, de l’enrôlement des jeunes dans les groupes armés. Ce qui a fortement contribué à la dégradation sociale, politique et sécuritaire de notre pays. Pour autant, nous, jeunes, sommes aussi des acteurs incontournables de la paix. En tant qu’acteurs et victimes, nous considérons donc que nous devons être partie prenante du processus de négociation et du règlement du conflit “.  Ainsi, les jeunes ont demandé à ce qu’ils puissent être suffisamment informés du processus en cours afin qu’ils puissent jouer pleinement leur rôle de bâtisseurs de la paix. ” Pour ce faire, nous demandons à ce que notre présence soit effective dans toutes les instances décisionnelles plus particulièrement celles relatives au processus de paix (différentes commissions, CVJR et Sénat) et réclamons un quota pour les jeunes de 40% sur un mode paritaire”.

Dans leur déclaration, les jeunes ont soulevé un certain nombre de préoccupations notamment en termes de reconnaissance de leur statut dans la société, la violence faite aux femmes, la justice et la réparation. C’est pourquoi ces jeunes demandent que leur présence soit effective dans toutes les instances décisionnelles plus particulièrement celles relatives au processus de paix, l’élection au suffrage universel direct des futurs Présidents des Assemblées régionales, le rajout de la notion de “vivre-ensemble” dans la Charte nationale de la paix, l’inscription officielle du rôle et de la place de la jeunesse dans l’Accord de paix final, la prise en compte dans le processus de DDRR des jeunes “résistants” armés et non-armés.

La mise en place d’un Comité de jeunes inclusif pour le suivi de l’accord, l’implication effective des jeunes dans la Réforme du secteur de la sécurité (RSS)…

Dans sa réponse, le ministre Baby, tout en réaffirmant son attachement à l’unité nationale et à la cohésion sociale a rassuré les jeunes pour être leur porte-parole auprès des plus autorités du pays pour la prise en compte de leurs préoccupations. Il faut rappeler que le ministre Baby s’est dit satisfait de la requête relative à la promotion du genre au sein de l’administration malienne.

  1. THERA

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Les jeunes qui ont reconnu leur passivité face aux maux qui minent le Mali se réveillent ? Qui les a secoués ? A quelle fin ? Et que veulent-ils exactement lorsqu’ils demandent “un quota pour les jeunes de 40% sur un mode paritaire” ? N’est-ce pas admettre que les députés ne représentent pas la population dans toutes ses couches ?

Comments are closed.