Pourparlers inter-maliens d’Alger : Enfin, le déclic pour une paix durable

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Dialogue inter-malien: un face-à-face tendu à Alger
Un nouveau round de négociations s’est ouvert à Alger ce mercredi 16 juillet 2014 entre les groupes armés du Nord du Mali et le pouvoir malien conduit par Abdoulaye Diop (C), le ministre des Affaires étrangères.
AFP/FAROUK BATICHE

L’une des priorités pour Koulouba était de régler la situation de Kidal dans les soixante jours d’exercice du pouvoir. IBK, malgré sa volonté n’y est pas parvenu. Finalement, tout s’embrase par l’entêtement du Premier ministre Moussa Mara à fouler coûte que coûte le sol malien de Kidal. Souveraineté oblige. Cette action provoque le désarroi qui met le pays en position défavorable dans les négociations, quoi que l’on dise. Avalons donc la couleuvre pour la paix. C’est pourquoi depuis le début des pourparlers, malgré la ligne infranchissable tracée par les envoyés du Chef de l’Etat, le Mnla tente de jouer sur la fibre optique du peuple avec des sorties malencontreuses et provocatrices.

 

“Le Mali est UN et INDIVISIBLE, son intégrité n’est pas négociable, il n’y aura pas d’indépendance ni d’autonomie”. Déjà en se campant sur cette position, la diplomatie malienne s’en sort la tête haute des négociations. Il va lui rester de trouver une meilleure stratégie pour anéantir définitivement la barbarie de ces apatrides.

 

Depuis ce mercredi 16 juillet, le peuple du Mali a les yeux braqués et les oreilles tendues sur l’Algérie. Où se déroulent les pourparlers inter-maliens pour une issue négociée à la crise qui secoue notre septentrion.

 

En vieux briscard, IBK a préparé le terrain pour jeter ses jeunes loups aux dents longues dans les échanges afin de discuter et négocier pour une paix durable. C’est dans cette dynamique que le jeune ministre des Affaires Etrangères Abdoulaye Diop avec son expérience dans les instances internationales mène de main de maître ces pourparlers.

Au moment où nous mettions sous presse, le seul grand problème qui se signalait concernait la remise en selle d’autres groupes rebelles et le choix du médiateur par le Mnla. Le Mnla pensant que les institutions sous régionales, régionales et internationales sont toutes des alliées de la République du Mali.

 

Quoi qu’il advienne, cette ènième tentative doit être la bonne afin que le Nord du Mali retrouve la paix. Ceci va non seulement dans l’intérêt du Mali mais également de tous les pays de la bande sahélo-sahélienne. Vivement donc un esprit fair-play pour le bonheur commun.

 

Boubacar DABO

 

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