La conférence a été animée par le Directeur National de l’Aménagement du Territoire, Chirifi Moulaye Haïdara. C’était en présence de la présidente de l’Association, Mme Sy Kadiatou Sow et plusieurs invités.
Campant le décor de la rencontre, la présidente de l’Association « Alliance pour la démocratie au Mali », Mme Sy Kadiatou Sow s’est appesantie sur l’importance du thème de ladite conférence pour les discutions au niveau des prochains pourparlers d’Alger.
Selon elle, il y a des revendications territoriales en cours et il y a des débats sur comment réorganiser le territoire de façon à permettre aux citoyens maliens où qu’ils se trouvent d’avoir enfin le développement durable harmonieux.
Selon Mme Sy, il est important que les maliens se concertent sur cette question. « C’est pourquoi nous avons fait appel à un spécialiste en aménagement du territoire pour venir nous parler de ce concept et nous dire en quoi aujourd’hui la décentralisation et la réorganisation du territoire peuvent être des solutions aux défis qui se posent actuellement au Mali ».
Pour Mme Sy, si l’on arrive à obtenir une réorganisation territoriale et une organisation harmonieuse où chacun se sent bien dans son terroir où chacun mobilise les ressources humaines, matérielles et financières qu’il faut pour se développer partout où ils se trouvent avec des pouvoirs que l’Etat malien voudrait bien lui donner, cela pourrait être une des solutions aux problèmes auxquels le Mali est confronté aujourd’hui.
C’est aussi l’occasion, fera-t-elle savoir, de déconstruire un peu le concept d’ Azawad que les mouvements rebelles n’arrêtent pas de développer partout à travers le monde. «Considérant que l’on va avoir un territoire sur lequel il va y avoir l’Azawad et le reste aura peu d’importance à leurs yeux ». Pour la première responsable de l’Association, cela n’est pas l’avis largement partagé par les Maliens.
Il s’agit, pour elle, que toute réforme doit concerner l’ensemble du territoire du Mali donc l’ensemble des régions du Mali, l’ensemble des Maliens et que ces réformes doivent être largement partagées afin que les uns et les autres, là où ils se trouvent, donnent leur avis sur la question.
Elle ne doit pas être, dira-t-elle, une réforme imposée, mais plutôt largement partagée et largement comprise par les Maliens. «C’est la seule façon pour nous de construire une paix durable ».
Adama DAO
Ibk Traitre lache
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