Les dispositions préliminaires pour les pourparlers inclusifs entre le gouvernement malien et les groupes armés sont déjà en marche. Elles ont d’abord commencé par un cessez-le-feu entre les deux parties au nord du Mali. Cela grâce à l’intervention personnelle du président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, le 23 mai dernier. Un accord a été trouvé.
Les engagements signés ont permis une rencontre de trois heures à huis clos entre les deux parties à Ouagadougou, le 27 mai 2014. L’Etat malien était représenté par Modibo Kéïta, Haut représentant du chef de l’Etat pour le dialogue inter malien. En lieu et place d’autres personnalités importantes. Il s’agit des ambassadeurs algérien, nigérian, ivoirien, burkinabé et marocain.
Après ce lieu, les groupes armés se retrouveront à Alger. Un pays frontalier au nord du Mali qui a aussi un apport capital pour la résolution de la crise malienne. Avec ces actes de part et d’autre, nous pouvons dire que le train est en marche pour des pourparlers inclusifs inter-malien.
Goundam : un véhicule saute sur une mine
Bilan : 02 humanitaires morts
Deux travailleurs humanitaires qui étaient à bord d’un véhicule du Haut commissariat de l’Onu pour les réfugiés (Hcr), ont trouvé la mort, la semaine dernière, lorsque leur véhicule a sauté sur une mine vers la localité de Goundam.
Soulignons que, les groupes jihadistes ont été chassés du nord du Mali à partir de janvier 2013 par une intervention militaire internationale lancée par la France en collaboration avec les forces armées maliennes. Malgré cela, ils demeurent toujours actifs dans ces zones où ils mènent régulièrement des attaques meurtrières. Décidés de ne pas quitter les lieux facilement, ils ont récemment décidé, semble-t-il, de poser des mines un peu partout dans le nord du Mali pour faire mal aux troupes adverses.
Après la débandade de l’armée malienne à Kidal
Le Mali demande à l’Onu de donner un mandat plus ferme à la Minusma !
C’est le ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, Mamadou Camara, qui a été dépêché par le président de la république, IBK, aux sièges des nations-unies à New-York pour demander de renforcer le mandat de la Minusma au Mali. Et cela, après les manifestations survenues à Bamako,Gao, Kayes, Koulikoro et à Sikasso, contre la Munisma et la force serval. Au cours de son périple, le ministre Camara a demandé à ses interlocuteurs un mandat plus ferme pour la force de l’Onu sur place, la Munisma.
« on souhaiterait qu’à l’avenir des règles d’engagement évoluent pour que la Munisma, davantage aux cotés des troupes maliennes en cas de besoin », a-t-il déclaré. Avant d’expliquer : « par exemple pour qu’elle (la Munisma) puisse appuyer les troupes maliennes dans la lutte anti-terroriste. Parce que, aujourd’hui, nous avons à faire aux groupes armés, certes, mais qui semblent de nouveaux alliés avec des terroristes ». Le combat, poursuit-il, contre les terroristes, est un combat que le Mali seul ne peut pas mener. A l’en croire, aujourd’hui, les choses ont évolué sur le terrain et il faudra que la Munisma et l’armée malienne mènent ensemble des patrouilles mixtes pour combattre les terroristes.
« La Munisma et la force serval sont nos amis… »
Le ministre Camara n’a pas manqué de rappeler là ou il a passé que la Munisma et la force serval sont les amis du Mali. « C’est vrai qu’il y a eu des manifestations suite aux événements survenus à Kidal et certains discours ont été tenus. Mais, l’Etat a pris ses responsabilités, en appelant au calme, en expliquant que l’Onu (la Munisma), la France(la force serval) sont nos alliés. Ils étaient nos alliés hier et ils le seront demain », a conclu le ministre Camara.
Construction des caniveaux et voies praticables en CI et IV
La Banque Mondiale injecte plus de 4 milliards de F Cfa !
Près de la somme de 4,5 milliards de francs CFA sera injectée dans la construction des voies et caniveaux dans les communes IV(Lafiabougou) et I (Boulkassoumbougou). Un financement assuré par la Banque mondiale qui vise à offrir des voies praticables, en toute saison, à 47 milles personnes et à protéger 27 milles autres des inondations. La réalisation des infrastructures s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui aux communes urbaines du Mali. Et c’est le Premier ministre Moussa Mara qui a donné le coup d’envoi, la semaine dernière, de ces deux projets majeurs au niveau du District de Bamako. Le premier concerne le projet de réhabilitation du collecteur B7 de Lafiabougou(en commune IV du District de Bamako) et l’aménagement des rues 466 et 492, au niveau du même quartier. Le 2ème est relatif aux travaux de voirie et de drainage de la rue 525 (communément appelée rue Montana en commune I).
La réalisation de ces travaux permettra, à coup sûr, de résoudre le problème de drainage pour les riverains de ces voies et apportera une amélioration certaine dans la circulation et la mobilité urbaine. Ce n’est pas tout, il offrira des voies praticables en toute saison à 47 milles personnes et protégera 28 milles personnes des inondations, soit au total 75 milles bénéficiaires potentiels.
La Rédaction
