C’est une source diplomatique qui a confirmé cette information. En effet, les travaux du deuxième round de la seconde phase des pourparlers inclusifs inter-Maliens vont débuter le 15 octobre prochain. Par ailleurs, c’est le 19 octobre que les délégations maliennes feront le déplacement dans la capitale algérienne. Leur rôle consistera à valider le squelette d’accord qui sera proposé par la médiation sur la base des propositions faites à l’issue du premier round d’Alger II qui s’est achevé le mercredi 24 septembre.
selon cette source actuellement, le pays hôte, l’Algérie tient des réunions périodiques pour voir la logistique à mettre en place pour mieux organiser cette rencontre. Celle-ci va débuter dès le 15 octobre prochain avec des réunions au niveau ministériel pour discuter d’éventuels compromis possibles entre le gouvernement malien et les groupes armés. Après, ce sera le tour de l’équipe de médiation dirigée par l’Algérie qui se réunira à partir du 17 octobre pour proposer un projet d’accord à soumettre aux délégations maliennes à la lumière des discussions qui ont eu lieu lors du premier round d’Alger II. Puis, la place sera réservée aux négociations directes entre le gouvernement malien et les groupes armés qui commenceront le 19 octobre.
Selon la même source, il a été demandé aux différentes délégations de réduire au maximum le nombre de participants. D’ailleurs, un quota bien déterminé a été même accordé à chaque partie. La raison invoquée c’est que les discussions pour cette phase seront plus techniques et demanderont le concours des experts uniquement. Il s’agit ainsi pour l’équipe de médiation de rapprocher les points de vue de toutes les parties afin de déboucher sur un compromis. Notons qu’avant sa validation, chaque partie présentera le document de paix en question à sa base. C’est ainsi que le gouvernement sera appelé à organiser une large concertation avec toutes les institutions du pays ainsi que toutes les forces vives de la nation. Pour leur part, les représentants des groupes armés soumettront le document de paix à leur base. C’est une fois ce travail fait qu’une troisième phase des pourparlers interviendra pour la signature dudit document qui se fera en terre malienne conformément aux accords. Il y a lieu de préciser que dans cet accord, les lignes rouges telles que l’intégrité territoriale du pays, le caractère laïc et républicain de l’Etat, seront réaffirmées. Même si du côté des groupes armés notamment ceux regroupés au sein de la Coordination des mouvements de l’Azawad, c’est surtout le fédéralisme qui est prôné à la lumière des documents qu’ils ont présenté lors du premier round d’Alger II, la médiation semble plus que jamais décidée à lui faire entendre raison. Celle-ci va mettre l’accent sur le fait que ce terme n’est pas conforme aux accords précédemment signés. Il revient aussi au gouvernement de sortir les grands jeux pour montrer sa capacité à convaincre. En d’autres termes au-delà valoriser le projet de décentralisation poussée voire même d’une régionalisation pour une plus grande liberté de gestion des affaires locales par les populations autochtones. Reste à savoir si d’ici là une évolution interviendra sur le terrain. C’est ainsi que l’on assiste depuis quelques temps à une multiplication des attaques meurtrières contre les casques bleus et une reprise de la politique d’occupation de l’espace par les rebelles pour arriver à ces négociations en position de force.
Massiré DIOP
Ibk Traitre lache
Les lignes rouges tracees par le Gouvernement Malien et endossees par la Communaute Internationale pour preserver les fondements constitutionnels du Mali, a savoir la Souverainete pleine et entiere sur tout le territoire national,l’Integrite territoriale,la forme unitaire de l’Etat Malien,le caractere laic, republicain,democrate et social de l’Entite politique du Mali, doivent etre respectees.L’idee meme du Federalisme,a plus forte raison l’independance camouflee sous la camisole de Federalisme n’est pas conforme aux Accords precedemment signes. Introduire ces concepts a cette etape reviendrait a falsifier ces documents Internationationaux et a les rendre caducs et a annuler tout le processus de pourparlers. Il convient aussi d’attirer l’attention des experts sur la capacite de l’Etat Malien d’etendre le sphere de decentralisation. Cette capacite est determinee par deux facteurs clefs: la disponibilite de cadres ayant une grande experience de gestion administrative ,financiere,et managriale et surtout les fonds necessaires pour assurer le fonctionnementdesinstitutions representatives,administratives ,financieres et manageriales.Il revient au Gouvernement de renforcer la cohesion physique de l’Etat par le financement des infrastructures necessaires dans ce vaste pays.Une regionalisation precoce pourrait retarder le developpement economique et exposer le pays a d’autres risques sociaux.Le Projet d’Accord preliminaire doit prendre en compte ces imperatifs avant toute concertation des institutions nationales du pays. Naturellement le desarmement et la demobilisation doivent etre effectifs avant la Signature d’un Accord de paix.La tactique d’occupation de terrain par les rebelles armes est un acte de guerre.L’Armee doit etre preparee pour empecher cette entorse grave aux Accords en vigueur ,avec ,nous l’esperons, l’intervention de la MINUSMA.
Ibk Traitre lache
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