” La tenue des pourparlers à Alger semble obéir à d’autres motifs, faisant fi des principes d’inclusivité. La CMFPR 2 tient pour principaux responsables de cette situation, les maîtres d’œuvre de l’étape d’Alger, à savoir le Haut Représentant du Président de la République et les autorités algériennes, décidées à satisfaire les désirs des mouvements séparatistes touaregs et arabes, qui ne souhaitent pas être sur la même table de négociation que des patriotes pouvant faire échec à leur sordide projet “. C’est ce qui ressort de la déclaration lue par le président de la coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMFPR2), Ibrahima Abba Kantao, hier à la maison de la presse au cours d’une conférence.
Les pourparlers d’Alger ne vont pas enregistrer la participation de plusieurs mouvements armés et associations de la société civile signataires de l’accord préliminaire de paix de Ouagadougou. Cette situation résulte de l’exclusion de la CMFPR2. Ce mouvement, selon son président Ibrahima Abba Kantao, ne reconnaîtra aucune résolution issue de ces pourparlers exclusifs, et tient le haut Représentant et les autorités algériennes responsables de toutes les actions qu’elle serait amenée à entreprendre suite à son exclusion injuste et planifiée.
Yunussa Touré de Ganda Koy a abondé dans le même sens. Selon lui, l’exclusion de la CMFPR2 s’explique par son attachement à la forme républicaine de l’Etat. Sa coordination, à le croire, constitue un obstacle au MNLA qui a tenté plusieurs fois de les convaincre d’adhérer à son processus.
Le président du Ganda Koy s’est dit convaincu qu’à ce stade des pourparlers, l’exclusion de leur coordination n’est pas de nature à faciliter l’installation d’une paix au nord du Mali. Plusieurs responsables des différents groupes membres de la coordination ont soutenu que leur exclusion se justifie par l’amateurisme du gouvernement dans le traitement du problème du nord. Lequel se retrouve dans un agenda tracé depuis l’extérieur. Les responsables du Ganda koy, Ganda Izo, FLN, MBJ, Bouctou, Jeune patriote de Gao, Bouyan Ba Hawi (expression songhoï qui signifie la mort mieux que la honte) et la coordination de soutien de la vallée du Niger n’ont pas exclu de poser des actes pour prouver leur importance dans les pourparlers. Ils se sont dits convaincus que les pourparlers d’Alger constituent une phase cruciale de la destruction du Mali.
C’est pourquoi ils ont demandé au gouvernement du Mali de sursoir à toutes négociations qui ne prennent pas en compte l’avis des sédentaires et de la population malienne en général. Les différents intervenants ont exhorté les Maliens à se lever pour faire échec à un complot ourdi contre le Mali.
Moussa SIDIBE
une négociation sans les vrais propriétaires est vouée à l’échec.nos autorités n’ont cure de cette volonté des ganda koy de participer aux négociations.Après la déroute de nos soldats ,l’autorité a perdu ses dernières illusions.tant qu’on n’aura pas une société civile forte capable de tenir tête à l’autorité on prendra toujours des décisions impopulaires quant à l’avenir du pays.ne soyons pas surpris qu’au sortir des négociations une capitulation du Mali face aux bandits.on a été médiocres du début à la fin.une coalition des sédentaires face au mnla est salutaire et tous sonrais,peuls ,arabes ,bozos etc doivent s’unir pour défendre leur territoire.
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