Cette rencontre avait pour fin de discuter avec les universitaires sur le projet d’accord pour la paix. Le haut représentant de Chef de l’Etat, Modibo Keïta (il n’était pas encore nommé premier ministre) a salué les universitaires pour leur disponible. Il a donné l’assurance aux universitaires que les observations et les recommandations qui ont été faites au cours de la première rencontre, tenue le 13 Août 2014, ont été minutieusement étudiées et prises en compte. Il a aussi rappelé certaines de ces recommandations : l’enjeu économique du pays, l’implication des universitaires dans le processus de négociations…
Ensuite, le Haut représentant du Chef de l’Etat, M. Keïta, a soumis aux universitaires un document de 31pages intitulé « Projet d’accord pour la paix et la réconciliation au Mali » élaboré par la médiation internationale pour trouver un accord de paix. A l’en croire, il existe deux groupes de mouvement : il s’agit de la Coordination et des mouvements de la Plateforme.
Notons qu’au cours de cet échange les universitaires ont évoqué, souligné tous les points qui leur semble ambigües dans le document. « Il n’ya pas de règles juridiques sans les sanctions », dit-il Prof Abdoulaye Diarra Recteur de l’Usjpb. Avant de préciser que la régionalisation n’est pas une autonomisation ni son synonyme. Il a aussi demandé de privilégier le suffrage et non l’immixtion des chefs coutumières en politique sans la voix des urnes.
Seydou Karamoko KONÉ