Pourparlers d’Alger : Mettre le MNLA au pas !

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Les pourparlers d'Alger s'acheminent vers l'impasse

 

On a cru que la signature d’une feuille de route, le 24 juillet dernier suffisait, en elle seule, à déblayer le terrain pour qu’au retour du break observé, les groupes armés et le gouvernement malien aient des pourparlers inclusifs, direct et francs. Eh bien ! Non.

 

Deux semaines après l’ouverture de la seconde phase, les négociations piétinent toujours, avec une Algérie, de plus en plus à cours de mesures pour amener le Mnla et ses alliés, partisans d’une division du pays, à se départir de toute surenchère.

 

Le 1er septembre, après s’être livré en spectacle dénonçant la présence dans la salle de la CMFPR (coordination des forces patriotique de la résistance II), le groupe rebelle réintègre la salle avant de présenter des excuses. Aujourd’hui, voilà qu’il remet encore ça. Au nez de l’Algérie et à la barbe de la Communauté internationale (Minusma, Barkhane, Cedeao, Ue…).

 

Le lundi dernier, en effet, après une reprise tumultueuse des travaux, le MNLA et son groupe sont à nouveau retournés à leurs vieux amours : le chantage. Cette fois, les bandits armés posent des exigences qui risquent de mettre à mal certains acquis obtenus par le chef de file de la médiation, au bout d’un effort herculéen. En demandent à ce que la question du statut juridique des régions qu’ils revendiquent, soit réglée avant que les travaux se poursuivent sur les autres sujets, le Mnla donne la  preuve manifeste et assez éloquente de sa volonté de faire capoter le processus, en cours de chemin. Car, si il y a une chose sur laquelle les positions demeurent toujours tranchées entre le gouvernement et les bandes armées, c’est surtout l’intégrité territoire de notre pays. Pendant que le gouvernement a fixé l’intégrité territoriale, la laïcité et la forme républicaine de notre Etat comme ligne à ne pas franchir; de l’autre coté, nous avons le Mnla à la tête d’une horde de bandes armés, sans foi ni loi et dont le seul dessein est de passer par des concepts comme «Fédéralisme », «Autonomie » ou «régionalisme» pour saucissonner notre pays, au gré de leurs intérêts sordides.

 

Il s’agit dès lors pour le chef de file de la médiation et la communauté internationale toute entière, de tirer tous les enseignements (qu’il convient) de cette attitude des groupes armés.  En clair, il est temps que la communauté internationale prenne toutes ses responsabilités en mettant au pas…le MNLA, qui dévient aujourd’hui un facteur de blocage pour le retour de la paix au nord du Mali.

 

Papa Sow

 

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Le Mali a perdu kidal pour de bon , imaginez une ville sans administration, sans les hommes en uniforme. Le Mali ne devrait jamais cesser de combattre ou combattre en retraite , une fois l’offensive déclenchée . Même s’il fallait envoyer les chasseurs ( donzo ) en renfort . On commence les hostilités les premier , on demande le cessez le feu les premier , et on veut obtenir des accords d’Alger quelque chose de potable!!! Même Barack Obama et ban Ki moune ne pourront pas sauver le Mali de la séparation de kidal.

    • Toutes les grandes nations sont passées par ce genre de crise que notre pays traverse présentement. Il en sortira grand et plus renforcé dans ses limites territoriales traditionnelles. il Suffit juste que nous gardions l’espoir et que ns arrêtions de faire de la propagande pour nos ennemis. Salam!

    • Pour l’instant, c’est justement à Alger que se joue le sort du nord dont tu parles, Sankara. Les mettre au pas nord c l’idéal, mais, voyons, le Mali est un Etat civilisé, qui respecte ses engagements. Ce qui n’est pas le cas de ces bandes armées qui n’ont de respect pour personne, ni pour l’Algérie (qui fait l’effort de trouver un terrain d’entente entre elles et l’État) encore moins envers la Communauté internationale qui œuvre pour un retour de la paix et pour la réconciliation entre les populations de cette zone. Il y a un cessez le feu qui a été signé, que le Mali respecte, mais le Mnla et ses affidé violent en longueur de journée. Vous avez entendu les derniers évènements à Bambaramaoudé et à Gossi? Vs avez entendu l’attentat d’Aguel Hoc qui a allongé le nombre de soldats tchadiens tués? Alors, est ce que ces gens là peuvent tenir des discussions civilisées? Assurément, avec eux il faut aller avec le bâton. Ce qui inchallah ne saurait tarder. Ils ne paient rien pour attendre.

  2. Merci pour la pertinence de ce papier, On a vraiment assez avec cette bande de délinquants qui empeche notre pays de retrouver la paix, tant souhaitée par les pauvres populations qui n’ont rien fait pour vivre ce cauchemar. Si la communauté internationale pouvait prendre conscience et abandonner ces voyou
    us de Mnla et consor…

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