Le 22 octobre 2014, à Alger, les responsables de la Coordination des Mouvements armés du nord du Mali, après avoir passé une nuit à se ronger la cervelle, étaient face à l’équipe de la Médiation internationale. Ordre du jour : la coordination des Mouvements armés du nord du Mali, souhaitait lui signifier que le document élaboré et qui lui a été soumis ne tient pas compte de leur projet de fédéralisme et ne prend pas en charge les aspirations légitimes du peuple de l’Azawad.
Il faut rappeler que le mois de septembre 2014, dans le cadre des pourparlers d’Alger, la coordination des Mouvements armés du nord du Mali qui préfère se faire appelé la coordination des Mouvements armés de l’Azawad, avait remis à la médiation internationale un document qui exprimait clairement sa volonté de voir le Mali devenir une fédération de deux Etats : l’Etat du Mali et l’Etat chimérique de l’Azawad. Elle avait même poussé le bouchon loin, en proposant Mopti comme la capitale de cette nouvelle République fédérale.
Il faut dire qu’à l’époque cette exigence de la coordination des mouvements armés, avait provoqué un tollé général à travers le Mali, du nord au sud. Gao, ville sensée faire partie de l’Azawad, selon la prétention de ses géniteurs illégitimes, fut la première à se rebeller. On se souvient de la grande marche des jeunes et des femmes de Gao, pour dire non au Fédéralisme et à toute forme d’autonomie ou d’indépendance. Cette marche a été accompagnée par une visite des notables et des chefs traditionnels au Gouvernorat de Gao pour soutenir l’action des jeunes et des femmes. Un peu partout au Mali, de façon spontanée, il eut des marches pacifiques à l’allure de referendum pour donner la position du peuple malien sur la question du fédéralisme. Et, aujourd’hui, l’on constate que le plébiscite du « non » avant tout referendum n’a pas laissé la communauté internationale indifférente. Nombreuses sont les chancelleries occidentales qui se sont rendues compte, à la faveur de ces manifestations populaires à travers tout le pays, que le MNLA et ses sbires ne représentaient pas grandes choses dans cette partie du Mali, sans le soutien de leurs alliés djihadistes et narcotrafiquants.
Et, comme, il fallait s’y attendre, l’option du fédéralisme n’a pas été retenue par la médiation internationale pour les négociations dans le cadre du 3ème round des pourparlers d’Alger.
Dans des jérémiades à l’allure de cris à la trahison, la coordination des Mouvements armés, dénonce le fait que son projet de fédéralisme ne soit même pas retenu comme une hypothèse de travail. Mais, elle oublie le peu de réalisme de cette proposition. Et, pour se donner encore un peu de crédibilité qui rimerait avec une fragile légitimité, elle embouche sa tradictionnelle trompette qui ne joue ou ne chante qu’une seule note : « les aspirations profondes et légitimes du peuple de l’Azawad ne sont pas prises en compte ». Mais, cette coordination oublie qu’elle sera même incapable de déterminer ce qu’elle appelle « le peuple de l’Azawad », parce qu’il n’a jamais existé ou du moins la population malienne qu’elle revendique s’est démarquée depuis belle lurette de ses agissements qui n’apportent que désolation et misère. Et, pire, elle ne nous dit pas d’où elle tire son mandat pour parler au nom de ce peuple qui n’aspire qu’au développement et à la paix à l’instar de toute la population malienne de Kidal à Kayes.
Pour ne pas d’avantage perdre la face, il est temps que la coordination des Mouvements armés comprenne que la récréation est terminée. La communauté internationale et son partenaire l’Etat du Mali, ne sont pas prêts à cautionner l’installation d’un émirat djihadistes au nord du Mali, mais à quelques kilomètres des frontières sud de l’Europe.
La bêtise n’a que trop durée. La coordination des Mouvements armées doit se raviser pour rapidement se mettre dans les bonnes dispositions de négociations en ayant en tête la ligne rouge : pas d’indépendance, pas d’autonomie, pas de fédéralisme et le respect de la laïcité du Mali.
Et, si la coordination des Mouvements armés a l’intelligence de comprendre cela, il va falloir que les autorités maliennes déterminent clairement leur concept de « régionalisation poussée ».
Il ne faut pas vite crier victoire. L’ennemi a plusieurs tours dans son sac. Là, la vigilance du peuple sera de rigueur pour éviter qu’on impose au Mali un fédéralisme ou une autonomie, enveloppée dans la « régionalisation poussée », concept flou en droit, pour ne pas dire inexistant.
Assane Koné
LES GROUPES ARMES NE PEUVENT RIEN IMPOSER AU PEUPLE MALIEN.
CES CERTAINS REPRESENTANTS DE CES GROUPES ONT MEME ETE DESAVOUE PAR LEUR BASE.
SANS COMPTER QUE CERTAINS GROUPES AUJOURDHUI QUI NE SONT PAS A ALGER NE SONT PAS NEGLIGER.
IL FAUT RAPIDEMENT DESARMER CES CRIMINELS /MNLA ET ALLIES ET JUGER LES RESPONSABLES DES VIOLS SUR BASE ETHNIQUES ET AUTRES CRIMES COMMIS AU NORD DU MALI……………….
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Ibk Traitre
LES GROUPES ARMES NE PEUVENT RIEN IMPOSER AU PEUPLE MALIEN.
CES CERATAOINS REPRESENTATS DE CES GROUPES ONT MEME ETE DESAVOUE PAR LEUR BASE.
SANS COMPTER QUE CERTAINS GROUPES AUJOURDHUI QUI NE SONT PAS A ALGER NE SONT PAS NEGLIGER.
IL FAUT RAPIDEMENT DESARMER CES CRIMINELS ET JUGER LES RESPONSABLES DES VIOLS SUR BASE ETHNIQUES ET AUTRES CRIMES COMMIS AU NORD DU MALI……………….
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Ibk Traitre lache
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