Pourparlers d’Alger : Les parties s’accordent sur la cessation des hostilités

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Paraphé jeudi à Alger par le gouvernement malien et les six groupes armés du Nord, le texte constitue en substance une déclaration prévoyant “la cessation immédiate de toutes formes de violence” et “tout acte ou propos provocateurs”. Les groupes signataires sont : le Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (Hcua), le Mouvement arabe de l’Azawad (Maa), le Mouvement arabe de l’Azawad-dissident (Maa dissident), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (Cpa) et la Coordination des mouvements et fronts patriotiques de résistance (Cm-Fpr). Le chef de la mission de l’Onu au Mali (Minusma), Mongi Hamdi était également présent.

Selon le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, dont le pays est le chef de file de la médiation internationale sur la crise au Mali, la signature du document vise à “créer sur le terrain un climat et un état d’esprit favorables au progrès des négociations de fond afin d’aboutir à un accord de paix global”.

Libération de détenus

Dans le même document, les deux parties s’engagent à “poursuivre la négociation de bonne foi et dans un esprit constructif (…) en vue de s’attaquer durablement aux causes des tensions observées récemment sur le terrain”. Le texte prévoit en outre “la poursuite de la mise en œuvre des mesures de confiance avec la libération des personnes détenues”.

Un projet d’accord, présenté par Alger, prévoit une large autonomie pour le Nord du Mali. Y sont exclus les groupes apparentés ‎à Al Qaïda qui, jadis apparentés au Mnla, ont occupé pendant plus de neuf mois le Septentrion malien  avant d’en être partiellement délogés par une intervention internationale lancée en 2013 par la France et l’opération Serval. En Août 2014, lui a succédé l’opération “Barkhane”, dont le champ d’action s’étend sur l’ensemble de la zone sahélo-saharienne. Mais, la zone enregistre, depuis, une recrudescence d’attaques, notamment Djihadistes, ciblant les forces maliennes ou étrangères, mais aussi la population civile.

Alhousseiny TOURÉ

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