Le boom de l’effet d’annonce, suivi du plouf de quelque chose qui se noie. A ce jeu, les groupes armés présents à Alger excellent, pour la simple raison que les autorités maliennes présentes à Alger n’arrivent pas à prendre les décisions qu’il faut, afin d’aller de l’avant. Car, près de 15 jours après son ouverture, la 2e phase des pourparlers d’Alger entre le gouvernement et les mouvements armés piétine.
Les discussions directes entre les deux parties qui devraient sonner le vrai débat des pourparlers n’ont duré que quelques minutes à cause des exigences des groupes armés qui veulent imposer leur agenda en obtenant un statut pour les régions avant tout autre débat. Les discussions directes organisées autour de quatre commissions n’ont pas pu démarrer et l’on scrute de nouveaux horizons. Les séparatistes exigent que l’Algérie compte la CMPFR parmi les membres de la délégation malienne alors qu’elle a signé la feuille de route au même titre que tous les autres mouvements. Quelle est donc la dernière carte que la délégation malienne va nous sortir pour faire accélérer ces pourparlers.
La Rédaction
Si le gouvernement se détache de sa lacheté
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