Pour un Mali un et indivisible : La voie à suivre selon la France de François Hollande

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Diplomatie - Jeune Afrique
François Hollande et Ibrahim Boubacar Keïta. © AFP/Montage J.A.

En voyant l’armée de son allié malien subir une défaite cuisante, le 21 mai dernier à Kidal, la partie française qui se veut plus ou moins neutre, semble elle aussi, se déconcentrer sur le dossier. Déconcentrée au point qu’elle est en passe d’abandonner la phase du dialogue qu’elle souhaitait voir se dérouler à Ouagadougou, aux mains de la médiation algérienne. « On ne nous écoute plus très franchement du côté de nos amis maliens », a clarifié un diplomate français à l’ONU.

Venu à la tête de la France au moment où le putsch du mars 2012 plongeait le Mali dans le chaos, le Président François Hollande a pensé à aider les autorités de la Transition pour des fins de sortie de crise.

 

Tel que nous le révélions dans une de nos parutions, l’intervention de l’OTAN en Libye fut pour le prédécesseur de François Hollande, Nicolas Sarkozy, une occasion de se lancer vers une autre aventure dont il ne se souciait des issues.

 

Nous sommes en début de mai 2012, le Mali, à la suite du coup d’Etat de mars 2012, se retrouve depuis plus d’un mois dans une crise sans précédent.

 

L’intervention de l’OTAN en Libye a pris fin il y a cinq mois. A cette époque, rien n’effrayait Sarkozy qui remuait ciel et terre pour sa réélection à la tête de l’Etat français, lors du scrutin de mai 2012. Le temps file pour Sarkozy. Dans les sondages, un certain François Hollande le devance, et il faut poser un acte concret afin de gagner le cœur des Français, et très vite.

La date de l’échéance s’approche à grands pas, Sarkozy qui se rabat vers la libération des otages français aux mains d’AQMI afin de faire grimper sa côte de popularité n’y parvient toujours pas. Il faut préciser qu’au terme d’une aventure en Libye, un petit groupe d’anciens soldats libyens d’origine malienne, contacté par des hommes de la Direction Générale de la Sécurité d’Etat Française, a été convaincu par la promesse de se faire octroyer un Etat en plein septentrion malien. Pour y parvenir, il lui faudra libérer les otages français enlevés depuis 2010 à Arlit (Niger) et Hombori (Mali). L’élection de Nicolas dépendrait donc de la réussite du mnla.

 

Erreur, le mnla, avant d’entrer au Mali, fait savoir ses ambitions aux groupes salafistes de la bande sahélo-saharienne, affiliés à Al Qaïda. La nouvelle est accueillie à bras ouverts dans les milieux narcoterroristes où des armes lourdes ont été amassées au terme de la guerre en Libye. Il fallait, à défaut de receler clandestinement ces armes, les utiliser.

 

Maintenant, problème : Le Mnla a une ambition qui intéresse tous les salafistes, mais tant qu’il reste sous le contrôle des services des renseignements français, ses leaders seront opposés à la loi islamique dans l’émirat au cas où la conquête réussissait. C’est ainsi qu’Iyad Ag Ghaly est mis au devant par Abdelmalek Droukdel, le chef d’Aqmi afin de se servir du mnla.

 

Le mnla devient donc un allié sûr à Aqmi. Plus intéressant, ce mouvement essentiellement composé de tarig connaissant le Nord du Mali comme la paume de leurs mains, bénéficie du soutien médiatique français. Il joue également au jeu de l’apaisement avec les groupes armés en faisant croire aux français que même la négociation avec AQMI n’est pas exclue pour libérer tous les otages. Paris attend jusqu’en fin avril 2012 où le mouvement proclame la République d’Azawad. Rien n’est fait et un mois après, le 6 mai 2012 notamment, à Paris, François Hollande gagne au deuxième tour du scrutin face à Sarkozy.

 

L’arrivée de François Hollande n’a été du goût ni du bonheur du mnla. Car un mois après son arrivée, la force prétendue du mnla fond comme de la neige.

 

Ce mouvement ne bénéficie plus du soutien français et il est chassé de ses positions dans le Nord par ses anciens alliés terroristes qui eux, entendent poursuivre la conquête vers un Emirat Islamique au Mali.

 

Pour éteindre le feu allumé par son prédécesseur, François Hollande qui depuis, disait déterminé à lutter contre le terrorisme et à aider le Mali, contacte les autorités de deux pays du champ pour l’aider. Le Burkina et la Mauritanie. Le Premier est chargé d’évacuer les chefs des rebelles blessés par l’expédition du Mujao qui les a chassés. Le deuxième est chargé de réceptionner les armes et bagages des fuyards. Ceci, en attendant l’autorisation d’une intervention militaire par l’ONU.

 

Janvier 2013, pendant que l’armée française intensifie des raids aériens sur les bastions des terroristes, le mnla réfugié en Mauritanie et Ouaga, dit avoir obtenu la nouvelle des otages. Une ruse qui a permis à ce mouvement de se faire accepter par les français. « Ce sont des officiers français qui ont convaincu le pouvoir jusqu’à Paris que la maîtrise du terrain par le mnla n’est pas à négliger pour retrouver les otages », commente un diplomate.

Visiblement, la France de Hollande s’est rapprochée des séparatistes non pas pour tenir la promesse sarkozyenne, mais pour se faire aider à retrouver ses otages et trouver une porte de sortie pour ces gens jetés à l’abîme par le pouvoir précédent. C’est pourquoi, dès son entrée à Kidal, le 1ier février 2013, le Ministère français des affaires étrangères demandaient au pouvoir de la Transition malien de lancer des initiatives de pourparlers avec les populations du Nord afin d’y réinstaurer la paix définitive. Lesquelles initiatives furent parties d’un pas de géant avec l’accord préliminaire qui a permis à la tenue des élections sur l’ensemble du territoire malien.

 

L’élection d’IBK à la tête du Mali devenait, selon les proches du Président Français, « un espoir pour très vite et intelligemment classer cette question du Nord Mali.»

 

L’objectif de François Hollande se résumait comme suit :

 

Le lendemain de l’élection d’IBK verrait « le processus entamé à Ouagadougou, repartir ». Première erreur. Le nouvel homme fort de Bamako ne veut pas qu’on lui parle de Blaise. Raisons ? Ce dernier a soutenu son rival Soumaïla aux élections qu’il a remportées.

 

Tel qu’il a été stipulé par l’accord de Ouaga encore, l’armée et l’administration se redéployaient peu à peu dans le Nord du pays. Les Français n’attendaient que de voir la poursuite accélérée des pourparlers. Or, rien ne bouge.

 

Novembre 2013, Bamako est attendu pour donner le signal à Ouaga. Au même mois, le Président IBK insiste pour obtenir le soutien du Ministre français de la défense, Jean Yves Le Drian, afin que son Premier Ministre se rende à Kidal où son armée était cantonnée.

 

L’objectif étant pour IBK, dès les mois qui ont suivi la mise en place de son premier gouvernement, était de poser, quoique symbolique, un acte réaffirmant l’appartenance de Kidal au giron malien. Malgré tout, les groupes armés ne respectaient pas les consignes de l’accord et cela a fâché Bamako.

 

Entretemps, Paris qui est fatigué du laxisme de Bamako, se lance à la conquête d’une base militaire. Le 20 janvier 2014 était la date convenue pour la signature de l’accord. Le projet est vite suivi d’un refus de signer du Ministre Boubeye Maïga. Ce dernier qui ne sait le sort auquel un accord de défense pourrait mener son pays, convainc son Président d’aller écouter l’avis d’Alger le grand-frère incontournable de la sous-région.

 

Ce qui ne tardera pas à faire des effets. Les relations se brouillent entre IBK et Jean Yves. Les proches de ce dernier reprochent à Bamako de n’avoir rien fait pour ramener la paix dans le nord. Justifiant ainsi par son refus d’aller négocier à Ouaga avec des groupes armés, de plus en plus désorganisés.

Or qu’en matière de concession, Paris s’est aussi dit déçu encore par le Premier Ministre Oumar Tatam Ly en visite au nord, qui tente d’exécuter les instructions de son chef. Mais compte tenu des manifestations à son encontre sur place, et de la légèreté accordée à l’initiative par les français, il rebrousse chemin et rentre directement à Bamako. Il a, lui, compris  beaucoup de choses et tente de les expliquer à son chef qui ne l’entend pas de cette oreille.

 

Pour la communauté internationale, ‘’de la résolution 2085 aux accords préliminaires de Ouaga, en passant par la résolution 2100 du conseil de sécurité des nations unies, « la non négociabilité de l’unité nationale, la forme laïque et républicaine du Mali sont mises en avant.» Alors on s’interroge depuis Paris et Washington pourquoi ce retard de la part du Président IBK qui avait déjà réaffirmé son attachement au processus entamé à Ouagadougou. Le régime a même  libéré des prisonniers de guerre que l’armée avait faits.’’

 

Visiblement, un manque grave de confiance règne entre les protagonistes. Le Président IBK doute de la bonne foi  de Paris et refuse de suivre à la lettre un plan tracé à Ouaga à son absence. Paris de son côté, y constate un refus de sa part de vouloir régler le problème pacifiquement.

 

A Bamako, une compagnie de conseillers et d’admirateurs du Président le  conseille à aller avec la force. Mais erreur. Car  Bamako n’a pas compris que pour utiliser la force afin de reprendre Kidal, l’ennemi n’est pas le même avec Paris. Le louvoiement devient ainsi  le mode de sortie de crise. Une véritable impasse.

 

Paris se veut neutre, or quelques points dérangent : Le 30 janvier 2013, les jihadistes ont fui la zone. L’armée française tient Kidal, coopère avec des sécessionnistes, la diplomatie française appelle Bamako au dialogue avec les populations du nord. Entretemps, le mnla se positionne, renforce ses effectifs et défie Bamako. Alors quoi de plus pour ne pas fâcher l’opinion nationale ?

 

A Bamako la tension est montée d’un cran, mais « les non-dits du comportement des soldats français à Kidal en sont que les décisions sont venues de Paris depuis, pour les instruire de ne toucher à un cheveu des rebelles», analyse un connaisseur du dossier.

 

« Au moment où il fallait obtenir dans l’urgence, une résolution autorisant la guerre au Mali, les Français ont dû décrocher les vétos des puissances internationales en leur promettant de  ne pas toucher aux minorités irrédentistes sur place», confie une source.

 

Quant au départ regretté du Premier Ministre Mara à Kidal, « depuis novembre 2013, les français ont senti la volonté d’IBK d’envoyer son Premier Ministre. Ils(les français) lui ont dit et redit, affirme une autre source, que le moment, n’était pas propice.»

 

« Kidal est occupé par des groupes armés que nous-mêmes ne maîtrisons pas, nous sommes tout le temps en opération dans les régions, alors il nous revient difficile de s’adonner à d’autres responsabilités lourdes de conséquences,» a lâché un officier français en patrouille vers Gao.

A la question de savoir que veulent les Français à Kidal, une source diplomatique confie que « depuis le déclanchement, beaucoup d’efforts ont été consentis afin de venir à bout de la crise. Avec le pouvoir de la transition, tout était presque planifié. Mais le hic est que le régime IBK ne  fait pas montre de ferme volonté de poursuivre les efforts.»

 

Visiblement, Paris soutient le Mnla, mais « ce n’est pas pour longtemps, affirme-t-on dans certaines ambassades, tout ce que la communauté internationale attend de Bamako est que le pouvoir central accepte de se mettre autour d’une table avec les représentants des groupes armés afin de proposer un plan de développement du nord, le reste, Paris saura comment le manager.» Notons que ce tour de table ci-dessus mentionné, était attendu à Ouagadougou, au Burkina Faso et non à Alger.

 

Alors, comme pour convaincre Bamako de la fragilité de la sécurité dans la région, et dans le seul but de pousser IBK à aller très vite au dialogue, les forces internationales sous l’injonction des puissances, ont laissé le monde entier constater les réalités fabriquées du bourbier.  L’armée est chassée de Kidal et les groupes s’en font une surenchère pour grimper et non pour régresser.

 

Gageons que si Bamako poursuivait les pourparlers de Ouagadougou, tels que le voulait Paris et autres, autant de groupes armés n’auraient proliféré comme des termites.

Reconnaissons aussi que si l’humiliation de mai dernier a beaucoup joué sur la crédibilité de l’Etat tout en lui ôtant sa marge de manœuvre.

Notons que de l’introduction d’Alger dans le dossier, à nos jours, aucun pays occidental ou organisation internationale n’a fendu de déclaration pour soutenir les efforts. Depuis, on ironise purement et simplement. En clair, la première et la dernière carte pour Paris et compagnie, demeure la médiation ouest-africaine du Burkina Faso.

Alors, qui dit mieux au moment où on a l’intention que ce n’est pas du même Mali qu’on parle à Alger entre parties-prenantes ?

IMT

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35 COMMENTAIRES

  1. L’intervention Francaise au Mali avait deux buts:chasser les jihadistes que leurs Allies MNLA avaient emmenes au Mali pour creer un Etat Jihadiste et amadouer les Touaregs MNLA en les installant a Kidal,en les armant et en les mettant en position de se donner un statut qui permettrait a la France de disposer des richesses du Sahara.Entre la position de Sarkozy et celle de Hollande,il n’y a aucune contradiction.IBK a eu raison en choisissant l’Algerie comme Mediateur principal.La Mauritanie et le Burkina font visiblement partie de la soultion Francaise.Les interets Maliens sont ailleurs.Le plan de la crise Malienne a ete trame par la France en utilisant la rebellion recurrente des rebellesTouaregs.Quand on pense aux souffrances endurees par les habitants du Nord tous confondus,et aujourd’hui par les Maliens,on se trouve en face de graves accusations,quelles soient assumees ou pas, sanctionnees ou pas.Elles seront gravees dans l’histoire du Mali.Les patriotes Maliens, nonobstant leurs religions,ethnicites,partis politiques.Les pourparlers doivent continuer a Alger,mais dans le serieux.Il est deplace,stupide ,irresponsable de venir parler de Federalisme a Alger.Le budget de l’Etat Malien n’est pas un gateau pour assouvir la soif politique d’une bande de desoeuvres rebelles qui ont egorge,eventre, enterre vivant des nationaux mandates par l’Etat Malien.Meme une decentralisation demesuree peut bloquer la croissance du pays en gaspillant les fonds sur les surencheres politiques.Nos Representants a Alger doivent avoir pour souci de consolider un Etat souverain,democrate,laic , unitaire et solidaire.Aucune compromission ne doit intervenir dans ce damaine.Nous les encourageons et les remercions.

  2. La france est un pays fini qui est oblige de ruser contre les pays franceafricains pour assouvir ses reves de puissances…

    Elle ne peut attaquer que les pays africains et ailleurs elle ne peut rien faire seul sans le chef de meute etasunien…

    Le Rwanda a pris son destin en mains et va mieux que tous ces pays minables occupies par la france…

  3. si vous ecoutez Hollande ,vous etes foutus 😳 😳 voyez dans quelle mer.de il a foutu la France en moins de deux ans 👿 👿 👿 👿

    • la france est en faillite depuis des dizaines d’annees… c’est une question de temps avant que le pays ne s’ecroule…

      Sarkozy le sioniste hongrois a dit que l’armee francaise n’avant rien au mali…

      Alors si il fo choisir entre le cancer de la peau et le cancer du cerveau, on choisit le moins pire!!!

      Alors la pu-te malienne te laissse voir sa fille???

      tu finiras seul et triste, minable toubab :mrgreen:

  4. Monsieur journaliste votre analyse est trop pertinente.Tout ce que vous avez dit est juste et réel dans la forme et dans le contenu.
    Nous voulons que des journalistes comme vous parlent pour faire comprendre à notre peuple ce qui se passe concrètement dans ce conflit du nord Mali.
    Ces informations de ce genre aident le bas peuple comme nous de réfléchir à deux fois avant d’accepter ou refuser les déclarations des autorités du pays.

  5. Mr Hollande se cherche. Ce qui se passe avec l’etat islamique, un autre mouvement satanique comme ceux du Nord Mali, est plus important aux yeux de l’elysée que notre nord. Les interets de Paris sont plus immenses labas qu’au Mali, en tout cas pour l’instant.
    Et puis est ce que la stabilité au Mali et en Afrique est réellement dans l’interet de la France? Et ses alliés?
    Divisez pour mieux reigner a toujours été la technique et le tactique de ces imperialistes Nonnn!.?.
    La solution est Nous seulement Nous mêmes: le peuple malien.

    • “Et puis est ce que la stabilité au Mali et en Afrique est réellement dans l’interet de la France?”

      bien sur !
      et pour une raison toute simple, qui n’a rien à voir avec les extraordinaires (!), gigantesques (!) et fabuleuses (!) richesses du nord …

      si les mouvements terroristes s’implantent durablement au Mali, ce qu’ils avaient commencé à faire dans l’Adrar des Ifoghas, vous verrez apparaitre une tout nouveau type de tourisme, très peu souhaitable …

      … les djihadistes !

      mais c’est votre gouvernement qui les a tranquillement laissé s’installer !

      regardez ce qui se passe en Syrie (avec la bénédiction de la Chine et de la Russie !)

      on y retrouve des français, mais également des allemands, des canadiens, des australiens … etc … et tous les gouvernements sont terrifiés à l’idée du retour de ces fanatiques

      la problématique pour la France est simple … elle combat les terroristes ici au Mali ou elle devra les combattre sur son sol

  6. Dans tout ca le mali a t il d autres partenaires crédibles? Si oui ibk attende quoi? Ce type malgré le temps qu’il a passer avec les français il n arrive pas a comprendre que la france n a pas d amis, mais des intérêts d’abord. Hollande a signé son accord de defense. Il a eu deux bases militaires du mali pour sécuriser areva et hollande aura aussi plusieurs contrats, le reste il s en moque. C est a dire que ibk se débrouille dans son bourbier. Il a la syrie, Ukraine, et irak au fesse et n a pas assez d argent pour tout.

  7. Si seulement nos intellectuelles se donnaient la main, nous ne serons pas là . Au lieu que les solutions viennent d’ailleurs et à dire du n’importe quoi sur notre façon de gérer notre pays ; ne devrons nous pas mettre de coté nos diffèrents et s’unir pour le pays .
    Le Mali regorge de plusieurs braves d’hommes et femmes alors où sont ils maintenant ??????????

  8. Une correction M. l’auteur,le gouvernement n’a pas de problème avec les populations du nord,mais avec les bandits du mnla et suppôt Certes nous sommes reconnaissants de l’intervention de française qui nous a fait éviter le pire.Mais si la france veut vraiment aider pour la sortie de crise,elle doit faire franc jeu.Concernant Blaise,il est dans toutes les sauces de crises africaines.Je ne sais pas ce qu’il y a de personnel entre IBK et Blaise,mais je sais que la france n’arrive toujours à digérer le fait que l’Algérie ait obtenu son indépendance par les armes contrairement au Mali et autres pays.Surement que c’est pour cette raison que la france se sent frustrée.Si la france est sincère alors qu’elle arrête de soutenir ces bandits du mnla,nous savons tous que le mnla ne représente même pas les couilles de ses membres,alors on ne parlera pas des populations du nord.

  9. Le conflit interminable dans le Nord du MALI, qui préoccupe les Dirigeants Maliens et tout le peuple Malien ( c’est normal )… L’épidémie de maladie chez le pays voisin du notre, qui préoccupe le Monde entier ( c’est normal )…, bloquent les initiatives. Pourtant, pour le développement économique et social de nos pays, les Dirigeants Maliens, Sénégalais, Guinéens et Burkinabés, doivent malgré ces entraves prendre l’initiative , dès maintenant, si ce n’est déjà pas en route, de la mise route de leurs projets de réalisation de réseaux ferrés pour relier nos pays, Mali, Sénégal, Guinée et Burkina. La terreur dans le Nord du Mali… La terreur en Guinée… Est-ce que la terreur va nous empêcher d’avancer… ?

  10. IBK a trahi le Mali en envoyant une délégation à Alger. IBK savait, pertinemmemt, l’issue de ladite rencontre. Il revient, aujourd’hui, à la Haute Cour de Justice de se saisir de ce dossier.

  11. Peur être que les pro-français diront encore que c’est un malien qui a écrit cet article.

  12. Quand est ce que les occidentaux en général et la France en particulier apprendront de leurs erreurs? Ils ont misé sur des rebelles en Libye et en Syrie, cela a abouti à un terrorisme international. Ils se sont servis de Ben Laden pour déstabiliser l’Iran, cela a aboutit à l’éventrement des tours jumelles du Wall Street Center. Ils ont misé sur des rebelles au Soudan pour créer le Sud -Soudan, la conséquence a été une guerre civile atroce. On a misé sur des rebelles en Ethiopie pour créer l’Erytrée, la conséquence a été une dictature féroce et sanglante.

  13. 🙄 Dans ce conflit, l’hypocrisie de la france est claire ! même le mendiant illettré de l’autre bout de la rue de Bagadaji s’en est rendu compte.

    Bien décortiqué Monsieur le journaliste, mais les francophiles vont vous attaquer tout de suite (mon cher ami nfp en tête 😀 toucher à la france, ça le démange) !

    • 😯 😯 😯

      alors on ne doit pas lire le même article, pas mal au demeurant …

      il décrit très bien le fait que la France avait une vraie stratégie pour résoudre les problèmes du nord, avait créé un parcours fléché que le nouveau gouvernement n’avait qu’a suivre.

      Hollande a toujours été parfaitement clair en disant “l’intervention militaire était nécessaire mais la solution est politique”

      Le seul pays trahi dans cette histoire est la France, qui a été comme d’habitude utilisée comme un chiffon rouge pour stimuler un sentiment ultra nationaliste d’un Mali éternel victime …

      Maintenant la France a eu ce qu’elle voulait, un cadre légal pour taper sur les terroristes (avec un accord minimaliste) … Mais en choisissant Alger le Mali l’a virée des négociations, le Maroc est en embuscade, la chienlit s’installe au nord et ton gouvernement navigue à vue …

      Faut assumer maintenant !

      • laudemus

        J’ai lu le même article que toi. Merci pour ces précisions.

        Je suis tout à fait d’accord avec toi quand tu dis :”Le seul pays trahi dans cette histoire est la France, qui a été comme d’habitude utilisée comme un chiffon rouge pour stimuler un sentiment ultra nationaliste d’un Mali éternel victime …”

        Malheureusement, le patriotisme mal placé nous amène toujours à faire porter le chapeau de nos conneries aux autres!

        • Relisez, l’article, et de grâce, ne sautez pas les lignes qui vous dérangent : à commencer par ceci : “qu’au terme d’une aventure en Libye, un petit groupe d’anciens soldats libyens d’origine malienne, contacté par des hommes de la Direction Générale de la Sécurité d’Etat Française, a été convaincu par la promesse de se faire octroyer un Etat en plein septentrion malien.”

          Et ces lignes là :”…Plus intéressant, ce mouvement essentiellement composé de tarig connaissant le Nord du Mali comme la paume de leurs mains, bénéficie du soutien médiatique français…”

          Sans parler ce ceci : “François Hollande qui depuis, disait déterminé à lutter contre le terrorisme et à aider le Mali, contacte les autorités de deux pays du champ pour l’aider. Le Burkina et la Mauritanie. Le Premier est chargé d’évacuer les chefs des rebelles blessés par l’expédition du Mujao qui les a chassés. Le deuxième est chargé de réceptionner les armes et bagages des fuyards. Ceci, en attendant l’autorisation d’une intervention militaire par l’ONU. »

          « « Ce sont des officiers français qui ont convaincu le pouvoir jusqu’à Paris que la maîtrise du terrain par le mnla n’est pas à négliger pour retrouver les otages », commente un diplomate… »

          De peur de copier toute l’article ici, je m’arrête là et vous laisse le soin de méditer un peu sur votre propre malhonnêteté intellectuelle à vouloir tout faire pour dénaturer cette article qui dépeint fidèlement la trahison, voire l’ignominie grotesque de votre France durant toute cette crise du Nord, des causes lointaines à la cause immédiate, elle est responsable sur toute la ligne…

          • Et ces lignes là : »…Plus intéressant, ce mouvement essentiellement composé de tarig connaissant le Nord du Mali comme la paume de leurs mains, bénéficie du soutien médiatique français… »

            Hier sur France 2 il y avait un reportage sur EIL, donc la France soutient l’Etat Islamique ? tu connais le concept de liberté d’expression ?

            « qu’au terme d’une aventure en Libye, un petit groupe d’anciens soldats libyens d’origine malienne, contacté par des hommes de la Direction Générale de la Sécurité d’Etat Française, a été convaincu par la promesse de se faire octroyer un Etat en plein septentrion malien. »

            Moi je veux bien voir des éléments qui accréditent cette thèse … tu y était ?

            etc etc …

            la malhonnêteté intellectuelle ? tu es malheureusement un expert !

          • laudemus, ne sautes pas les lignes qui dérangent! 😆 😆 😆

            “L’arrivée de François Hollande n’a été du goût ni du bonheur du mnla. Car un mois après son arrivée, la force prétendue du mnla fond comme de la neige.”

            “Ce mouvement ne bénéficie plus du soutien français et il est chassé de ses positions dans le Nord par ses anciens alliés terroristes qui eux, entendent poursuivre la conquête vers un Emirat Islamique au Mali.”

            Malheureusement, comme tu as si bien dit: “Le seul pays trahi dans cette histoire est la France”

            Si le Mali n’a pas disparu en 2013, c’est parce que la France et autres sont venus faire notre boulot à notre place.

          • laudemus

            J’ai oublié de te dire que notre honnêteté intellectuelle doit nous faire dire que la France est responsable de A à Z! 😆 😆 😆 😆 😆 😆

            Nous avons aussi tapé sur tous nos partenaires (FMI, BM, France, UE,…) par nationalisme mal placé. Qu’est que nous voyons aujourd’hui? Ce sont ces mêmes salops de TOUBABOUS qui viennent de nous extraire des griffes de nos VRAIS PATRIOTES de dirigeants! 😆 😆 😆 😆

            As tu vu un commentaire de ceux qui tapait sur nos partenaires? NON! 😆 😆

      • 8) N’importe quoi !

        une stratégie diabolique oui, pour son seul intérêt et celui de sa marionnette : le mnla !

        Interprétez le côté de l’article qui vous arrange, nous, nous savons à quoi nous s’en tenir pour ce qui est de la france hypocrite…elle est responsable de A à Z de tous ces malheurs et a le sang des victime sur les mains ! 👿

        • Bah voila, 🙄 maintenant vous avez bien vu ces phrases que vous aviez habillement sauté avant. 😀 Et c’est indéniable que c’est la france qui a tout manigancé. Tellement que vous n’avez rien d’autre à dire que par fierté, vous ne renoncez pas, quitte à faire des hors sujets du genre :

          “…Qu’est que nous voyons aujourd’hui? Ce sont ces mêmes salops de TOUBABOUS qui viennent de nous extraire des griffes de nos VRAIS PATRIOTES de dirigeants!…” pauvre djeden, 😀 si pour toi dirigeant est égal à patriote, tu as du chemin à faire !

          Tu dis :
          “Si le Mali n’a pas disparu en 2013, c’est parce que la France et autres sont venus faire notre boulot à notre place.” 🙄 j’ajouterais : jusqu’à créer un autre boulot (réinstallation et renforcement du mnla avec des djihadistes recyclés, pour justifier leur présence ! d’autant plus que la France s’est servi du Burkina et de la Mauritanie : « Le Burkina et la Mauritanie. Le Premier est chargé d’évacuer les chefs des rebelles blessés par l’expédition du Mujao qui les a chassés. Le deuxième est chargé de réceptionner les armes et bagages des fuyards. »…donc une machination bien calculée et orchestrée à l’avance.la France, après avoir chassé le Mujao, bourreau du mnla, a tranquillement laissé ces derniers (biens soignés de leur blessures au Burkina) aller récupérer les armes et bagages en Mauritanie, et revenir tranquillement occupé Kidal, sous l’escorte et la protection de Serval….

          Ceci n’est pas une invention de ma part, c’est des faits que d’aucun qualifie de détail, mais sont à l’origine du mécontentement des maliens vis-à-vis de la France.

          Et, si les Nazis n’ont pas pu faire disparaitre la france, dont les soldats en carton ont tous fui en Angleterre, les djihadistes auraient peut être réussi à occuper nos terres pendant un temps, mais n’auraient jamais pu faire disparaître notre grand Mali ! 😉

          • 🙄 Et laudemus ! qu’est ce qui t’arrive ? hein ? 😯

            mais c’est l’article là qui dit : « qu’au terme d’une aventure en Libye, un petit groupe d’anciens soldats libyens d’origine malienne, contacté par des hommes de la Direction Générale de la Sécurité d’Etat Française, a été convaincu par la promesse de se faire octroyer un Etat en plein septentrion malien. »

            🙄 et tu avance ceci :”Moi je veux bien voir des éléments qui accréditent cette thèse … tu y était ?”… 😀 non moi j’y étais pas, c’est cet article, que tu as trouvé “pas mal au demeurant”, (ce sont tes mots) qui a mentionné ça…

            🙄 Au fait est ce que tu protes des verres correcteurs ? va falloir les changer mon pote, ta vision de dégrade…et j’ai peur ta raison en prenne un coup… 😀 😆

          • 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

            Mon frère, je vois que c’est “une bande de sèkè” 😆 qui marchait pour dire NON à une force étrangère sur le sol Malien au moment où KONNA était attaqué!

            Riche sèkè! Bon courage et bon weekend. 😆 😆 😆 😆

          • Au fait, j’ai oublié de te dire que ce n’est pas la France qui a libéré les assassins prisonniers du nord, levé les mandats d’arrêt pour ensuite prendre au PS “des djihadistes recyclés”! 😆 😆 😆 😆

          • ” Et laudemus ! qu’est ce qui t’arrive ? hein ? ”

            mais rien du tout, mon grand …
            cet article est juste la confirmation qu’il y a une divergence de vue entre Paris et Bamako

            le Mali est doté d’un gouvernement élu, et est censé être souverain … que Bamako prenne ses responsabilité !

            et tu connais mon opinion sur la présence française au Mali, elle aurait du s’arrêter à l’élection d’IBK … les 1000 soldats qui resteront sont imposés par l’ONU, personnellement je le regrette

            et puis, il y a la Chine et la Russie maintenant, donc tout va bien
            :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

        • “vous ne renoncez pas, quitte à faire des hors sujets du genre :
          « …Qu’est que nous voyons aujourd’hui? Ce sont ces mêmes salops de TOUBABOUS qui viennent de nous extraire des griffes de nos VRAIS PATRIOTES de dirigeants!… »” 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

          L’honnêteté intellectuelle qui te caractérise devait te pousser à ne pas SAUTER le début de ma phrase qui est “Nous avons aussi tapé sur tous nos partenaires (FMI, BM, France, UE,…) par nationalisme mal placé…”!

          “NOUS AVONS AUSSI” complète mon point de vue et non renoncer ou faire hors sujet cas même! 😆 😆 😆 😆 😆

          Bon, à chacun sa façon de voir les choses! 😆 😆 😆 😆

  14. ……….La vérité triomphera tôt ou tard. Certains CORSES,ALSACIENS,BRETONS,CATALANS,ECOSSAIS,CASAMANCIENS demandent l’indépendance ou une autonomie depuis bien longtemps. Montrez d’abord l’exemple avant de vouloir imposer au MALI.

    • …oui, sauf que ces nationalismes là ont été “gérés” par des ETATS qui ont été seuls au front, sans demander l’aide de personne et maintenir l’intégrité de leurs territoires. Et ces mouvements ne pouvant se prévaloir d’aucune victoire ont été marginalisés. Le cas Malien est très différent.

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