Abondant dans le même sens, l’ancien Premier ministre Mohamed Ahmed Ag Hamani a rappelé la faillite de la classe politique malienne à jouer le rôle qui lui est dévolu.
Il a souligné que la démocratie telle que nous la pratiquons a montré ses limites, d’où la nécessité pour lui de revenir à nos valeurs.
Pour lui, l’objectif de cette série de marches est de montrer l’engagement de la société civile à soutenir et à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de l’accord, lancer un appel à la CMA pour saisir de façon urgente la main tendue par la Mère-Patrie avant qu’il ne soit trop tard. Ce qui est, selon lui, synonyme des sanctions annoncées contre les rebelles en cas de persistance de leur refus de signer l’accord.
M.DIOP
Il est maintenant temps qu’on se réveille et qu’on arrête de jouer aux enfants par ces interminables marches pour la “paix”. Ayons des réactions conséquentes face au danger que constitue la partition de notre pays programmée par les occidentaux. Mobilisons-nous pour le combat et non des marches stériles qui n’auront aucun impact sur l’événement en cours.
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