Pour protester contre la présence des éléments de la COMPIS 15 : La CMA et Plateforme suspendent leur participation aux travaux des sous-commissions

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Compis-CMAC’est le mardi 29 septembre que devaient reprendre les travaux des quatre sous-commissions mises en place dans le cadre du comité de suivi de l’accord de paix. La cinquième réunion de cette structure est normalement prévue ce jeudi 1er octobre. Cependant, ces différentes rencontres risquent d’être reportées sine die. En effet, après avoir accepté de revenir à la table des discussions, la CMA a de nouveau suspendu sa participation aux travaux des sous-commissions. Cette fois-ci, elle est accompagnée dans cette décision par la Plateforme. Ces deux protagonistes du processus de paix au Mali dénoncent l’intégration des mouvements de la COMPIS 15 par la médiation internationale.

Bien que la question de l’article 10 du règlement intérieur du comité de suivi sur la représentativité n’ait toujours pas été tranchée, une décision avait été prise, au nom de l’inclusivité du processus, d’intégrer tous les mouvements dans les sous-commissions. Laquelle décision favorisait plutôt la coordination des mouvements prônant l’inclusivité et signataires de l’accord du 15 mai 2015 (COMPIS 15). Mise en place à la mi-août dernier, celle-ci dénonçait l’exclusion de certains mouvements signataires par la Plateforme et la CMA. L’autre blocage survenu durant la précédente réunion du Comité de suivi se rapporte aux ex-rebelles de la CMA qui ont suspendu leur participation aux travaux en raison de la reprise du contrôle de la localité d’Anefis par les unionistes. Si, pour ce dernier cas, une solution a été trouvée avec le retrait de la Plateforme de cette localité située à une centaine de kilomètres au sud de Kidal, le problème reste cependant entier concernant le problème de la représentativité. Ainsi, la reprise des travaux des sous-commissions, prévue hier, a été une nouvelle fois interrompue. En effet, la Plateforme et la CMA ont décidé de bouder les travaux, car elles réfutent toute idée de la constitution d’un nouveau regroupement au sein du comité. C’est ainsi qu’elles ont demandé aux membres de la COMPIS 15 d’intégrer leurs mouvements d’origine ou de s’auto-exclure de l’accord.

Pour les ex-rebelles et les unionistes, la reconnaissance de la COMPIS 15 comme une nouvelle entité va engendrer une anarchie totale et décrédibiliser le processus. Raison pour laquelle ils ont décidé de limiter les mouvements à trois dans chaque camp. En tout cas, c’est un nouvel écueil qui se dresse devant la mise en œuvre de l’accord et l’on se demande comment la Médiation parviendra à mettre tout le monde d’accord sur ce coup-là.

De l’optimisme à la crainte

Pourtant quelques heures plutôt l’optimisme était de mise avec l’accord de la CMA de rejoindre la table des discussions après le retrait de la Plateforme d’Anefis. Mieux, on tendait même vers une cessation définitive des hostilités. C’est ainsi que le dimanche dernier, une délégation composée du ministre de la décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Mohamed Ag Erlaf, celui en charge de la solidarité, de l’action humanitaire et de la reconstruction du nord, Hamadoune Konaté et le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tiéman Hubert Coulibaly ainsi que quelques responsables de la Plateforme ont effectué un déplacement à Anefis pour discuter avec les ex-rebelles qui ont réinvesti la localité après le retrait des unionistes. Outre la cessation définitive des hostilités, le retour à l’accord et sa mise en œuvre, les entretiens ont porté sur la situation à In-Khalil et à Kidal. Pour le premier cas, il s’agissait surtout de désamorcer les tensions entre les deux branches arabes de la rébellion au Mali (MAA-loyaliste et dissident). Et à Kidal, il s’agissait de rétablir le contact entre les Imgad et les Ifoghas. Mais, avec ces nouveaux obstacles qui pèsent sur le comité de suivi, il y a des craintes de revenir à la case départ.                                      Massiré Diop

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6 COMMENTAIRES

  1. Ce sont bien les populations du nord qui doivent choisir les personnes qui doivent parler en leurs noms! IL FAUT DONC ALLER AUX URNES!!!! D’ici la’, pour les besoins des negociations, c’est tres important de ne pas creer d’anarchie en creant des nouveaux groupes du jour au lendemain. Si le gouvernement pense qu’il y a des personnalite’s importantes sur la touche qui doivent etre a’ la table des negociations pour y apporter une contribution positive, on doit les nommer en conseil des ministre ou par un decret presidentiel et les integrer dans la delegation qui represente le gouvernement aux negociations!
    Mes amis, evitons le petit jeu! Soyons tres serieux et sages!!!!!! les solutions existent et il faut les utiliser!!!
    ALLAH KA BE’ SON HAKILI GNOUMAN NA!!!!!!

    • SINCERITéE ,HONNETETèE Mme ZEROOOOOOOOOZEROOOOOOZEROOOOOOOOFOUS NOUS LA PAIX !!!!!!VIVE TOUS GENS DE BON COEUR POUR UN MALI MEILLEUR !!!!GRAZIE!!!

  2. Du n’importe quoi…. !!!!!!!! Tout un pays tenu en otage par les caprices de bergers du désert…..en complicité avec une communaute internationale a recherche d’une renaissance perdue…..

    • FOUS-NOUS TA SALE GUEULE VIILLE CARASSE VULGAIRE !!!RESTE C CHEZ TOI EN ITALIE Mme !!!

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