Pour l’ouverture immédiate des pourparlers inclusifs de paix au nord Mali: Le Conseil de sécurité accable le gouvernement

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Cheick Oumar Diarrah, ministre malien de la Réconciliation nationale et du Developpement des régions du nord.
Cheick Oumar Diarrah, ministre malien de la Réconciliation nationale et du Developpement des régions du nord.

Trois semaines après la production par le secrétaire général des Nations-Unies, d’un rapport sur la situation au Mali, qui a fait un constat accablant de l’inapplication de l’accord de Ouagadougou du 18 juin 2013, le Conseil de sécurité revient à la charge par la publication d’une déclaration le 23 Janvier 2014. Il remet la pression en vue de l’application immédiate de l’accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013, « la tenue urgente de pourparlers de paix ouverts à tous et crédibles ». le Conseil de sécurité accorde son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali, chargé d’user de ses bons offices, en coordination étroite avec la communauté internationale, en vue du rétablissement de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire national malien, dans le cadre d’un accord global mettant fin à la crise.

 

 

Dans cette déclaration du 23 janvier, le Conseil de sécurité renouvelle son appel en faveur d’un processus de négociation inclusif et crédible, ouvert à toutes les communautés du nord du Mali, en vue de parvenir à un règlement politique durable de la crise et d’instaurer la paix et la stabilité à long terme dans l’ensemble du pays, dans le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale de l’état malien. Il accorde son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali, chargé d’user de ses bons offices, en coordination étroite avec la communauté internationale, en vue du rétablissement de la paix et de la sécurité sur l’ensemble du territoire national malien, dans le cadre d’un accord global mettant fin à la crise.
Le Conseil rappelle sa résolution 2100 (2013) et, à cet égard, demande à tous les signataires de l’Accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013, ainsi qu’aux groupes armés du nord du Mali qui ont rompu tous liens avec des organisations terroristes et se sont engagés à respecter sans conditions les dispositions de l’Accord, d’appliquer celles-ci intégralement et sans attendre, notamment en ce qui concerne le cantonnement des groupes armés, le rétablissement de l’administration de l’état dans tout le pays et la tenue urgente de pourparlers de paix ouverts à tous et crédibles.

 
Le Conseil exige à nouveau que les groupes armés au Mali déposent les armes et rejettent le recours à  la violence. Il demande à toutes les parties maliennes intéressées d’adopter d’un commun accord des mesures positives pour faciliter le cantonnement des groupes armés, ce qui constitue une étape indispensable d’un processus de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR) efficace, dans le cadre d’un règlement de paix global. Le Conseil réaffirme son soutien à l’action de la MINUSMA en faveur du renforcement des processus susmentionnés.

 
Le Conseil se déclare préoccupé par les conditions de sécurité qui sont fragiles dans le nord du Mali, notant à cet égard les faits récents ayant révélé que les terroristes et d’autres groupes armés se réorganisaient et avaient en partie rétabli leur capacité d’opérer. Il souligne que le Gouvernement malien est responsable au premier chef d’assurer la stabilité et la sécurité sur l’ensemble du territoire du Mali.

 
Le Conseil prend note de l’enquête ouverte par les autorités judiciaires maliennes visant des militaires, dont le général Amadou Haya Sanogo, et concernant des violences commises en 2012. Il souligne que le maintien de la tutelle et du contrôle civils sur les Forces de défense et de sécurité maliennes est un élément indispensable de la réforme globale du secteur de la sécurité et salue à cet égard la contribution des donateurs internationaux, notamment celle qu’apporte l’Union européenne (UE) par la voie de sa mission relevant de la politique de sécurité et de défense commune (EUTM Mali).

 
B. Daou

 

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21 COMMENTAIRES

  1. Monsieur Daou, la fonction de journaliste nécessite qu’on soit lettré, qu’on sache quoi dire et qu’on ne fasse pas comme le fou dont la liberté d’expression est illimitée par l’absence totale de raison.

  2. Tant que le MNLA n’a pas désarmé et se cantonner le gouvernement ne doit pas poursuivre les négociations il faut que les quelques personnes qui composent cette organisation aient du respect pour les autres.

  3. Avant de parler d’Amadou Aya Sanogo, nous devons nous pancher a l’ex president et son regime
    d’avoir comspire avec l’ex colonisateur en creant sur la base de la calomnie les groupes de voyous sur notre territoire afin de nuire tous les espoirs futurs du Mali et autrement dit detruire les germes de la prospective dont il est, aujourd’hui, question.

  4. LE MAUVAIS ET CARANT JOURNALISTE QUI ACCABLE LE MALI ET NON LE CONSEIL DE SECURITE.
    IL EST TEMPS QUE LES JOURNALISTES SACHENT QUE LA PRISON N4EST PAS UNIQUEMENT FAITE POUR LES AUTRES.
    LA LIBERTE DE LA PRESSE NE SIGNIFIE PAS SAPER OU INDIGNER LES GENS PAR DES PROPOS NUISIBLES ET INTENTIONNES.

  5. Le Mali doit tenir ses engagements vis a vis du monde !

    Le Mali doit tenir ses engagements vis a vis du monde !

    Le Mali doit tenir ses engagements vis a vis du monde !

    Le Mali doit tenir ses engagements vis a vis du monde !

  6. En faisant une comparaison entre le titre et le contenu de cet article, je me permets de poser cette question à ce journaliste: EST-IL IMPOSSIBLE D’ÊTRE OPPOSANT ET OBJECTIF ?

  7. Le Conseil de Securite s’est aligne sur la position du Gouvernement
    Malien.Le Conseil exige le cantonnement des troupes armees,le desarmement, la demobilisation et la reinsertion des rebelles dans la vie normale .Quand le Consei demande aux rebelles le respect de l’unite ,de l’integrite et de la Souverainete du Mali et quand il reaffirme sa confiance a la MINUSMA en faveur du Processus Mentionne, c’est en fait des reproches diplomatiquement formulees a l’endroit de la MINUSMA.Puisqu’il ne peut y avoir de processus de paix sana l’application des exigences du Conseil,la MINUSMA a failli a un temps a l’appreciation juste de l’importance de ces mesures fixes par le Conseil de Securite dans sa Resolution 2100.Le Gouvernement Malien doit rester ferme sur sa position.Si le MNLA souhaite une solution pacifique de la crise,qu’elle renonce a la violence et depose les armes.C’est aussi le moment de serrer les liens avec la Communaute Internationale ,representee en haut par le Conseil de Securite.

  8. Pauvre de maliens, nous qui croyions que l’onu est un baton magique, que fait bouger Ban K.M pour faire pleuvoir et faire pousser des sapins à Tessalit………..Non, l’onu c’est l’erosion qui poussera le desert de Kidal aux portes de Sikasso…….voyez vous le nombre de mandiants qui se multipie dans les rues de Bamako? Et ce n’est que le debut, MINUSMA na que 7mois d’abord!!!!………Allah ka Mali dèmè……….amèn
    😆 😆 😆

  9. Ce Conseil d’Insécurité ou “Association de malfaiteurs” n’a qu’à nous laisser en paix. C’est lui qui a toujours créé des problèmes dans ce monde.

  10. Le Conseil de sécurité ne peut pas accabler le Mali… 🙁

    Le conseil de sécurité ne s’est pas précipité pour aider le Mali. Il programmait les premiers soldats pour septembre 2012. Les braves soldats sous l’ordre de Didier Dakouo, trop pressés d’en découdre avec les bandits, les ont attaqués à Konna en janvier… Le piège a marché … et la France est venue à notre secours… 😀

    Sans la France, l’ONU n’aurait jamais délibéré rapidement.

    C’est ça la vérité ! 😀

    Dans leur foulée, les ONGé, les Foudkg, et toutes ces espèces de créééétins qui ne représentent rien dans leurs propres pays, commencent à venir dicter encore leurs lois… à notre président 77,62-pourcentement-élu, et notre parlement qui n’a même pas encore siégé…

    Alors… on se calme… on se calme… 😉

    Les touaregs, les sonrhais, les belhas, les peulhs, les arabes, les bozos, les bambaras, les sarakollés, vont discuter quand ils auront le temps.

    Vive le Mali. 😀

  11. Mon cher DAOU,
    Je reviens à la charge, comme le disait l’autre “il faut laisser la science aux docteurs de la ville”.
    A quel niveau le Mali a-t-il été accablé ?
    Tu dois aller à l’école de la communication.
    Ta formation doit continuer.
    Merci quand même de nous faire lire tes articles afin de nous distraire.
    Sincères salutations.

  12. sc’est n’est pas maintenant que le Mali a besoin de 11.200 soldas mais avant 10/01/13 .c’est maintenant que la guère est fini que va pointer 11.200 personnes pour quoi faire?!! ,arrêtez là .hé il faut que les habitants gao, tambouctou, et autre les utilisent dans leur champs comme ça ils seront occupé

  13. c’est n’est pas maintenant que le Mali a besoin de 11.200 soldas mais avant 10/01/13 .c’est maintenant que la guére est fini que va pointer 11.200 personnes pour quoi faire?!! ,arrêtez là

  14. ”Le Conseil de sécurité accable le gouvernement”. Je ne vois pas en quoi cet article dit qu’il y ait accablement: on parle de cantonnement, de désarmement et de réinsertion et de négociation. C’est ce que le gouvernement soutient aussi, à ma connaissance…

  15. Chaque fois Moi qui pensait que ces maisons 2 chambres salons en tôles (pas plus de 30m2) n’avaient pas eu de preneurs et étaient abandonnées! Chaque fois que je vais à Kayes je les remarque à la sortie de Kolokani avec des petits paneaux solaires sur le toit.

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