Pour l’effort de guerre : Les gens se mobilisent et les gestes se multiplient

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Suite à l’appel urgent du Président Dioncounda Traoré, un bloc solide s’est formé derrière notre armée au front. Il s’agira donc, pour tous les Maliens, de connaître et de réciter aujourd’hui l’hymne et la devise du pays.
Notre pays a sérieusement été secoué par la crise du Sud et du Nord. A travers les autorités et autres responsables du pays, le gouvernement de transition s’était fixé comme premiers objectifs le rétablissement de l’intégrité du territoire et l’organisation d’élections générales. Parlant de la première mission de l’heure, il s’agit, pour l’armée malienne, de vaincre à tout prix les terroristes qui avaient tendance à s’incruster, voire à  s’éterniser dans le septentrion. Après l’éclatement des coups de feu depuis le front entre l’armée et des bandits armés, le Président de la République par intérim avait, dans un premier temps, sollicité l’appui militaire de la France, et dans un second temps, lancé un appel pressant à l’endroit des citoyens pour une mobilisation générale en faveur de l’effort de guerre car «on nous a imposé la guerre», a souligné le Chef de l’Etat. C’est ainsi que le rôle de la Nation a été défini en terme d’effort de guerre.
Ainsi, des regroupements à l’intérieur et à l’extérieur du pays en passant par les personnes isolées, les Maliens sont réellement en train de «mouiller le maillot». Aussi, les dons de sang, en espèces et en nature prennent de plus en plus de l’ampleur. Parmi la longue liste des donateurs figure l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) dont les dons proviennent de prélèvements sur les trousseaux ; les partis politiques (après proposition d’annulation de leur subvention financière annuelle par l’Etat), des regroupements d’hommes et de femmes de la société civile ; la nouvelle l’association des jeunes patriotes pour le Mali de demain…
A tout cela s’ajoutent l’appui et l’assistance financière des Maliens de l’extérieur dont le montant est chiffré à 100 millions de FCFA. Des centaines de millions sont attendus car les responsables du secteur privé : les Chambres du commerce et d’industrie du Mali (CCIM), des Mines, de l’Agriculture et des Métiers, le Conseil malien des chargeurs, le Conseil malien des transporteurs routiers, le Patronat (CNPM), l’Organisation patronale des industries, le Groupement des commerçants du Mali, le Réseau pour l’entreprise en Afrique de l’Ouest…Tous entendent s’impliquer dans cette démarche de soutien aux efforts de guerre.
M. Bellem

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