Pour Bilal Ag Cherif : « La présence de la CMA à Alger a un seul objectif, celui de parachever le processus d’Alger »

1
Déclaration de la CMA après le paraphe de l’Accord d’Alger
Bilal Ag Chérif, secrétaire général du CMA, au moment du paraphe du projet d’accord de paix inter-malien, jeudi 14 mai à Alger. REUTERS/Zohra Bensemra

Pour Bilal Ag Cherif, la présence de la CMA à Alger a un seul objectif, celui de parachever le processus d’Alger qui a permis de conclure l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali signé par ailleurs 15 mai à Bamako à l’occasion d’une cérémonie à laquelle ont participé une quinzaine de chefs d’Etat africains, les représentants de la communauté internationale. C’est pourquoi, de là à croire que la signature de l’Accord par la CMA pourrait intervenir dans un proche avenir, il n’y a qu’un pas que d’aucuns n’hésitent pas à franchir et ce, même si ces mêmes parties se refusent à faire preuve d’une assurance sans faille, mais il n’en demeure pas moins que voir le processus d’Alger parachevé est le souhait exprimées par toutes les parties et les membres de la médiation internationale élargie.

RELANCE DU PROCESSUS

Les propositions de la médiation attendues ce mardi

La médiation s’est donnée jusqu’à ce jour mardi pour faire des propositions aux représentants du gouvernement et ceux des mouvements armés rebelles présents depuis le week-end dernier  à Alger pour de nouvelles discussions autour de l’accord de paix.

Cette réunion devait être une réunion d’étape, pour tenter d’amener la Coordination des mouvements de l’Azawad à signer l’accord de paix, et pour réfléchir aux moyens de le mettre en œuvre. Mais les affrontements armés des dernières semaines, dans le Nord du Mali, ont changé l’ordre du jour.

C’est un diplomate de la communauté internationale qui s’inquiète : “La situation à Ménaka ne peut plus durer”. Dans cette ville du Nord du Mali, les troupes des Mouvements armés de la Plateforme et celles des mouvements de la Coordination veulent s’affronter. Au milieu, la Minusma s’interpose. Mais la Minusma est aujourd’hui affaiblie, et à Alger, ses représentants parlent de découragement.

Pour la Coordination, il faut trouver une solution pour Ménaka avant toute autre discussion. Cette solution serait, selon eux, qu’une force internationale prenne le contrôle de la ville. Du côté du gouvernement, on estime qu’il ne faut pas traiter Ménaka séparément des autres villes attaquées.

 

 

Commentaires via Facebook :

Comments are closed.