Le Nord de notre pays sera rendu entier à la mère patrie, dussions- nous consacrer toutes nos ressources pour atteindre cet objectif et aucun malien digne ne sera pas peu fier de payer de son sang, pour faire son devoir sacré. La négociation n’est qu’une option et rien d’autre pour signifier à la rébellion que jamais, il n’aura ni indépendance, ni fédération, ni autonomie. Rien ne changera notre devise :un peuple, un but , une foi ” .
Cette belle tirade est signée de Sadio Lamine Sow alors ministre d’Etat, ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, dans une interview accordée le 28 juin dernier à un confrère de la place .Pouvons-nous partager -au regard de l’actualité ambiante-cet optimisme mesuré et lucide de celui, dont le passage éclair au ministère des affaires étrangères restera douloureusement gravé dans les mémoires de nombreux agents de ce département notamment pour ses immenses qualités humaines, mais surtout de diplomate. Sadio Lamine Sow a été toujours clair dans ses propos concernant une prétendue ” fixation ” de sa part sur un quelconque portefeuille ministériel .Par contre, ce qui l’intéresse au plus haut point, c’est comment servir son pays à quelque niveau de responsabilité que ce soit, tout le reste n’étant à ses yeux que vaines polémiques. Sa seule motivation, c’est d’être au service exclusif du Mali. C’est d’ailleurs à cause de ce caractère éminemment particulier de la situation sociopolitique malienne que ce talentueux négociateur et ancien conseiller personnel du président Blaise Compaoré a bien accepté cette lourde et exaltante charge qui est de secourir sa “ patrie en danger “.D’ailleurs celui qui a la très flatteuse réputation d’être un homme discret, respecté , écouté et possédant surtout un riche carnet d’adresses à travers le monde n’en était pas à sa première proposition de ” poste ministériel au moment même où c’était encore plus facile et sécurisant d’accepter une telle proposition .
” C’est un homme qui ne change pas de conviction
en fonction des circonstances, qui ne change pas d’amis en fonction des situations, qui ne change pas d’humeur en fonction des aléas ” dit de lui un de ses amis. Même si certains esprits chagrins lui reprochent notamment de n’avoir travaillé qu’à l’extérieur de son pays .Un vrai faux procès à l’heure actuelle, quand on sait que les sommes collectées et rapatriées au pays par les maliens de l’extérieur constituent aujourd’hui une manne extrêmement importante pour l’économie malienne.
Et puis, contrairement à certaines allégations distillées ici et là par des personnes malintentionnées, Sadio Lamine Sow n’a jamais cessé de travailler au Mali et pour le Mali, ce pays qui l’a vu naitre il y’a soixante ans (il est né le 9 août 1952 à Kayes) et où ses importants investissements permettent de fournir du travail et de nourrir au bas mot plus d’une centaine de personnes. Pour ceux qui piaffent toujours d’impatience face à la douloureuse crise sécuritaire au Nord Mali Sadio Lamine Sow a toujours pensé que le maitre mot devra être naturellement la discrétion, mais une discrétion dans l’efficacité, parce que précisément nous sommes en crise, en état de guerre, et par conséquent nous ne devons pas dévoiler publiquement ce que nous faisons. Message entendu ? Rien n’est moins sûr.
Après le départ forcé de Cheick Modibo Diarra de la primature, que va-t-il se passer pour ces deux illustres expatriés : Sadio Lamine Sow et Hamadoun Touré tous les deux victimes parfois d’un incompréhensible et intolérable sentiment d’ostracisme, comme l’insinuent quelquefois certains articles de presse. Diango Sissoko, le nouveau premier ministre et ancien conseiller spécial de CMD devra également savoir, qu’en se débarrassant de ces deux cadres compétents et combien utiles à notre diplomatie sous-régionale, “ dans un pays aujourd’hui pris dans les tourbillons de l’histoire”, cela constituera à n’en pas douter un énorme gâchis.
“Ne cédez jamais à la tentation des modes, car comme vous le savez, Monsieur le ministre, les modes sont faites pour être dépassées : la diplomatie malienne se construit au Mali et nulle part ailleurs. Le sauveur suprême de la nation malienne est malien”.
Cette célèbre phrase de Sadio Lamine Sow lors d’émouvantes cérémonies de passation avec le nouveau ministre Tiéman Coulibaly continuera encore longtemps de résonner dans les couloirs du département des affaires étrangères, vitrine de verre de notre Etat.
MDS
Il faut organiser les élections génerales en début 2013!
…merci Mr le ministre, d’ autres pensent que l’ ambition personelle fait l’ essentiel, ils sont prets a subir des diktats de leurs maitres…
plus que vrai: « Ne cédez jamais à la tentation des modes, car comme vous le savez, Monsieur le ministre, les modes sont faites pour être dépassées : la diplomatie malienne se construit au Mali et nulle part ailleurs. Le sauveur suprême de la nation malienne est malien ».
malhereusement au mali les vrais patriot et compentent ne sont pas reconnus et ni recompenser . le mali aura toujours besoin de cet homme sadio lamine sow
Le Mali découvre de mieux en mieux toutes les qualités qui se retrouvent en ce compatriote. Du courage M. le Ministre, le peuple saura vous reconnaitre vos effeorts en temps opportun.
un bon article…
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