Jeudi 20 octobre 2016
Activités de la Direction de la MINUSMA
–Le 14 Octobre, Mme Gasarabwe a pris part, en sa qualité de représentante Spéciale Adjointe du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali, a pris part à une réunion de haut niveau sur le cantonnement et le processus de Démobilisation, Désarmement et Réinsertion, sous les auspices du Haut Représentant du Chef de l’État pour la mise en œuvre de l’Accord de paix. Ont assisté à la réunion, les ministères d’exécution y compris celui de la Défense et les Anciens Combattants, les organisations multilatérales et les donateurs, y compris les membres permanents du Conseil de Sécurité. Les discussions ont porté sur la nécessité pour tous les intervenants, en particulier les groupes armés et le Gouvernement, d’aller de l’avant dans le cadre du processus de cantonnement et du DDR.
-Ce vendredi 14 octobre, la Représentante Spéciale Adjointe du Secrétaire Général des Nations Unies au Mali et également Coordonnatrice Résidente/Coordonnatrice Humanitaire des Nations Unies au Mali, Mme Mbaranga Gasarabwé, a animé une conférence de presse au bureau du PNUD, sur l’action humanitaire au Mali. Lors de cette conférence, Mme Gasarabwe a souligné les efforts déployés sur le plan humanitaire dans le pays. Elle a présenté les actions immédiates à prendre suite à la mise à jour de l’aperçu des besoins humanitaires dans le pays (HNO). La rencontre a aussi été l’occasion pour elle d’échanger avec la presse sur la situation humanitaire au Mali et les nombreux défis qui persistent.
Processus de Paix
-Comme vous le savez, le Comité de Suivi de l’Accord de Paix tient actuellement et ce, depuis hier 19 octobre au CRES à Bamako, sa 12ème réunion qui prendra fin cet après-midi.
L’ordre du jour de cette session comprend, notamment, une présentation par le Gouvernement des progrès réalisés dans la mise en place des autorités intérimaires et des patrouilles mixtes ; la Communication par les parties maliennes des informations relatives à la situation à Kidal ; présentation et discussion des rapports des sous-comités du CSA (questions politiques et institutionnelles, questions de défense et de sécurité, développement socio-économique et culturel, réconciliation, justice et questions humanitaires). Nous vous informerons très prochainement des conclusions de cette session.
-Le 17 octobre 2016, le Sous-comité Défense et Sécurité (SCDS) du Comité de Suivi de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation Nationale au Mali (CSA), a tenu sa douzième session ordinaire, sous la coprésidence de la MINUSMA et de l’Algérie, dans les locaux du Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord de Paix, sis à Bamako. Le sous-comité a enregistré la présence effective des trois parties signataires, à savoir le Gouvernement du Mali, la CMA et la Plateforme, ainsi que les représentants de la médiation internationale (MINUSMA, MISAHEL, Union Européenne, Ambassade d’Algérie, Ambassade du Burkina Faso, Ambassade de la Mauritanie). Les discussions ont porté sur une récapitulation de l’état des lieux dans la mise en œuvre de l’Accord de paix, y compris les listes des représentants des mouvements signataires au sein des commissions nationales et des patrouilles mixtes ainsi qu’une présentation du chronogramme révisé de mise en œuvre du processus de Cantonnement-DDR-Intégration.
–Ce 16 octobre, la Division des Affaires Civiles (DAC) a participé à la Mairie de Gao à une Table ronde sur les avancées dans la mise en œuvre des aspects institutionnels et sécuritaires de l’Accord d’Alger et de la loi N°2015-052 sur le genre au Mali. Cette activité organisée par l’Association des Femmes pour les Initiatives de Paix (AFIP) a regroupé 27 participants dont 20 femmes en incluant le Directeur Régional de l’Agence Nationale pour la Promotion et l’Emploi, ANPE. Après les échanges, les participants ont recommandé : i) de vulgariser la loi N°2015-052 instituant des mesures pour promouvoir le genre dans l’accès aux fonctions nominatives et électives; ii) d’accélérer la signature du décret d’application de ladite loi ; iii) d’organiser une table ronde périodique sur la mise en œuvre de l’Accord et iv) d’insérer la loi N°2015-052 sur le genre et les 20 questions réponses de la lecture facile de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali dans le curriculum de l’éducation.
Opérations : Force et Police
–La Force continue ses activités visant la sécurisation dans les principales agglomérations des régions du nord du pays, à travers des postes de contrôle et des patrouilles quotidiennes (jour et nuit) pour protéger les populations et leurs biens. Elle sécurise également les sites de cantonnement parmi lesquels LERE, LIKRAKAR, BER, INAGAR et FAFA.
Dans le cadre de l’anticipation des menaces sécuritaires, la Force mène des opérations dans les secteurs Ouest et Est pour rechercher et neutraliser toute bande armée constituant une menace contre les populations ou les forces régulières.
En ce qui concerne les activités opérationnelles de la MINUSMA au cours de la période, elles se présentent comme suit : 518 patrouilles, 72 escortes effectuées ainsi que 221 Check-points tenus.
Pour ce qui est de la Police des Nations Unies/UNPOL MINUSMA, elle a participé à deux missions conjointes dans la région de Tombouctou. La première, menée avec les Divisions des Affaires Civiles et celle des droits de l’Homme et de la Protection ainsi que la section des Affaires Judiciaires et Pénitentiaires, était une mission d’évaluation sécuritaire, et de collecte d’informations sur les élections communales du 20 novembre prochain. La Seconde avait pour objet la détection de mines et déminage, conduite par un contractant de la MINUSMA travaillant dans le domaine de déminage et de recherche de munitions de petits calibres.
Au plan opérationnel, la Police des Nations Unies (UNPOL), a effectué, du 7 au 13 octobre, 308patrouilles, qui comprennent des patrouilles conjointes avec leurs homologues maliens et 42escortes.
Stabilisation, Relèvement et assistance à la population
-Le 14 octobre, 2 projets d’appui en eau potable ont démarré avec la réalisation de nouveaux forages dans les communes de Ber et Alafia. La cérémonie a rassemblé bénéficiaires, autorités politiques et administratives et société civile. Les 2 projets sont financés au travers de la contribution du Danemark au Fonds Fiduciaire en soutien à la Paix et la Sécurité pour 253.180 USD soit environ 120 millions de Frs CFA. Ils vont bénéficier aux 4000 habitants de la zone dont 2400 femmes.
-Le 17 octobre, a eu lieu la cérémonie officielle de lancement du projet Lampadaires solaires à Kidal. 95 de ces derniers vont être installés dans la ville grâce aux efforts de NOR-DEV et à la contribution financière du Danemark au Fonds Fiduciaire pour 195,345.00 USD, soit environ 95 millions de Frs CFA.
-Une mission conjointe de la MINUSMA s’est rendue, du 14 au 17 octobre dernier, à Diré et Niafunké pour inaugurer deux projets à impact rapide relatifs à la réhabilitation des Maisons d’Arrêt et de Correction des deux cercles.
Conformément à la Résolution 2295 du Conseil de sécurité, ces projets à impact rapide visent à faciliter le retour des institutions étatiques et le rétablissement de l’Etat de droit dans la région de Tombouctou. La MINUSMA a financé la réhabilitation de la Maison d’Arrêt et de Correction de Diré à hauteur de 17.172.250 Francs CFA et celle de Niafunké a coûté 26.889.890 Francs CFA.
Depuis son déploiement dans la région en juillet 2013, la Mission onusienne au Mali travaille en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), dans le cadre d’un programme de restauration de l’autorité de l’Etat et de l’accès à la justice. C’est dans ce contexte que le PNUD a fourni des mobiliers de bureau, des chaises, des ordinateurs, des imprimantes, des lits, des matelas, des draps, des ustensiles de cuisine, un réfrigérateur ainsi que des détecteurs de métaux et d’explosifs, aux directions pénitentiaires de Diré et Niafunké.
Le vendredi 14 octobre 2016, l’Association pour la Défense et la Protection des Femmes « APDF », a officialisé le début du lancement de son projet à impact rapide ciblant des femmes et des filles victimes de violences basées sur le genre. Ce projet, financé par la MINUSMA à hauteur de plus de 25 millions de Frs CFA, permettra à 150 femmes et filles de Bamako et Mopti victimes de violences basées sur le genre, d’être hébergées et formées à des activités génératrices de revenus pendant six mois au sein de l’APDF. De la teinture de Bazin à la fabrication de savon en passant par la couture, les femmes et filles accueillies bénéficieront d’une formation complète sur ces techniques d’apprentissage. Une fois cette période terminée, elles recevront le matériel nécessaire afin de débuter elles même leur commerce et ainsi, générer une source de revenu qui permettra leur réinsertion dans la société.
Au sujet de l’APDF, et suite au décès de sa Présidente, Madame Fatoumata Siré Diakité, la MINUSMA souhaite renouveler ces sincères condoléances à toute l’équipe de l’APDF ainsi qu’à la famille et aux proches de Mme Fatoumata Siré Diakité.
-Les Casques bleus du bataillon Burkinabé (BFABATT-2) basé à Diabaly ont effectué une visite de terrain dans deux villages reculés de la région de Ségou, les 7 et 11 octobre 2016, où ils ont remis un lot de fournitures scolaires à deux écoles dans le cercle de Niono. La Force de la MINUSMA dans le Secteur Ouest multiplie les actions pour soutenir la rentrée des classes dans les zones difficiles d’accès. Aussi, le 7 octobre dernier, l’Ecole fondamentale de Kourouma, l’unique établissement scolaire du village, a bénéficié de 1440 cahiers, 1250 stylos et de 20 cartons de craie. Le directeur de l’école, M. Mamadou Diarra a exprimé sa gratitude, tout en soulignant l’importance de cette donation qu’il perçoit comme un investissement dans l’éducation des 718 élèves inscrits pour l’année. Dans la même veine, le 11 octobre 2016, l’Ecole du site K2 Dar Salam, dans un deuxième village dénommé K2, dans le cercle de Niono a reçu un lot de 580 cahiers, 600 stylos et une dizaine de cartons de craie, au profit de ses 283 élèves. “ Les deux cérémonies se sont déroulées en présence du corps enseignant des deux écoles, du président du groupe de gestion scolaire et de ceux de l’association des maitres d’écoles dans les deux villages et des élèves.
-La composante de la Force onusienne à Tombouctou continue d’appuyer la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports à travers une dotation en équipements sportifs, dans le cadre d’un projet à impact rapide (QIP) d’un montant de plus de 22, 900,000 Francs CFA au profit 1000 jeunes dont 400 filles. La cérémonie officielle de remise a eu lieu lors de la finale d’un tournoi de football, le 15 octobre dernier au Lycée Mahamane Alassane Haidara.
-La MINUSMA a facilité le transport du Gouverneur de la Région de Kidal pour assister à la cérémonie de rentrée scolaire qui a eu lieu à Kidal le 17 octobre. Même si de nombreuses écoles restent encore fermées, faute d’enseignant ou de locaux fonctionnels, cette rentrée permet d’entrevoir un retour progressif de la présence de l’Etat dans la Région. Pour accompagner les efforts des autorités, la MINUSMA finance deux grands projets de réhabilitation et d’équipements de 56 salles de classes, 16 latrines, 8 directions dans les cercles de Kidal et Tessalit, pour plus de 240.000.000 FCFA Plusieurs milliers d’enfants sont attendus à terme dans les salles de classes dans la région de Kidal, avec le retour progressif des familles déplacées ou réfugiées au-delà des frontières du pays.
Renforcement des capacités
-Le 13 octobre, la Division des Affaires Civiles (DAC) de la MINUSMA a ouvert l’atelier de formation de deux jours de la Commission Communale Foncière (COFO) de Bankass, qui constitue la deuxième phase de la mise en œuvre du projet sur « La promotion de la cohésion sociale et l’instauration d’un climat de paix dans la région de Mopti », financé par les Fonds fiduciaires (Trust Fund) et lancé en juillet dernier.
Au total 28 participants dont une femme membres de COFO de Bankass, ont pris part à la formation sur la Loi d’Orientation Agricole (LOA) et le décret de création des commissions foncières. Lors du discours du Maire de Bankass, celui-ci a informé que les conflits dans le cercle sont de nature foncière et engendrent souvent des incidents mortels, fragilisant ainsi la cohésion sociale. La journée du 14 octobre à portée sur la simulation du remplissage du procès verbale de conciliation des partis en conflit. Les participants ont salué cette initiative de la DAC et se disent désormais prêts à jouer pleinement leur rôle.
-Toujours dans le cadre du projet sur la promotion de la cohésion sociale de la DAC avec l’appui financier des Fonds Fiduciaires des Nations Unies, les 15 et 16 octobre, la DAC a tenu un atelier de dialogue intercommunautaire de deux jours dans la même commune de Bankass, dans le cercle du même nom. L’atelier a regroupé 45 personnes dont 6 femmes, en incluant l’ensemble des officiels du Cercle de Bankass (Préfet, Président du Conseil de Cercle, Maire et Sous-Préfet). Les travaux ont porté sur la notion de conflit, les antagonismes, les causes et les sources ainsi que les protagonistes. L’objectif est de promouvoir le dialogue comme outil de prévention et gestion des conflits.
-Les quatre formations qui ont débuté la semaine dernière au profit de 86 agents des Forces de Sécurité du Mali (à savoir Police, Protection Civile, Gendarmerie et Garde Nationale), sont toujours en cours à Bamako, Mopti et Gao et prendront fin le 28 octobre prochain. Dispensée par la Police des Nations Unies UNPOL/MINUSMA, ces formations portent sur la lutte contre le crime organisé et le terrorisme ; les techniques de natation en milieu aquatique ; le maintien d’ordre et enfin les renseignements.
Journée des Nations Unies
-Dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale des Nations Unies le 24 octobre prochain sous le thème : « jeunes, acteurs du changement » au Mali, une formation sur le « Modèle des Nations Unies » est offerte au centre Kadiatou Thiam de Bamako, au profit de 150 étudiants et jeunes professionnels des 6 communes de la capitale, depuis le mardi 18 et ce, jusqu’au 21 octobre prochain.
Le Modèle des Nations Unies est une simulation académique d’une séance de travail de l’un des organes de l’ONU. Les participants jouent le rôle de délégués des différents Pays, pour débattre et trouver des solutions aux défis d’ordre internationaux ou mondiaux, en adoptant les perspectives des Pays qui leur sont assignés.
L’objectif est de former les participants sur le Système des Nations Unies et dans le domaine des négociations internationales, pour promouvoir une culture des droits de l’Homme mais également développer leurs capacités en communication, relations internationales et diplomatie.
-Parallèlement à cette activité, la famille des Nations Unies au Mali (Agences et MINUSMA), et toujours sous le même thème, organise, en coopération avec des universités maliennes, des conférences-débats afin d’échanger avec les étudiants et les professeurs sur le rôle que joue le système des Nations Unies au Mali composé de 17 agences et de la MINUSMA. Plus de 400 Jeunes universitaires et membres du corps professoral prennent part à ces conférences-débats.
Mes collègues chargés de ces éléments se feront un plaisir de fournir davantage d’information sur ces activités si vous le souhaitez.
L’objectif est de former les participants sur le Système des Nations Unies et dans le domaine des négociations internationales, pour promouvoir une culture des droits de l’Homme mais également développer leurs capacités en communication, relations internationales et diplomatie.
Lutte anti mines
Annonce Publique à l’intention des communautés de Gao, Tombouctou et Kidal
Au mois d’octobre 2016, cinq enfants ont été victimes d’incidents résultant de la manipulation de restes explosifs de guerre. En effet, trois incidents ont été signalés, dans les régions de Gao, Tombouctou et de Kidal. La MINUSMA rappelle aux communautés vivant dans des zones qui ont été affectées par des affrontements armées qu’il faut rester très vigilent. Les restes explosifs de guerre restent dangereux pour la population, même plusieurs années après la fin des combats.
Si vous êtes témoins de la présence d’un tel engin, il est fortement conseillé de ne pas s’en approcher, mais plutôt d’évacuer la zone et d’appeler immédiatement les autorités pour faire intervenir des spécialistes du déminage.
Nous serons reconnaissants aux medias de disséminer cette annonce le plus largement possible pour prémunir les populations contre ce danger qui persiste malheureusement et affecte les enfants surtout.
Merci pour votre attention.
Porte-parole : Mme Radhia Achouri
Les mouvements de résistance de GAO n’ont pas dit qu’ils ne veulent pas des autorités intérimaires mais ils rejettent la liste qui été établie sans consensus et sans intégration des représentants des communautés, des jeunes et des femmes de la région de GAO.
Bonjour,
Le nouveau chef du HCUA et le Président de la CMA doivent accepter le protocole d’entente entre parties.
Ce sont les autorités intérimaires qui vont nous permettre de mettre en place ou de contribuer au renforcement des services de base, de mettre en place le MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) pour les aspects sécurité et d’organiser, en liaison avec la CENI, les élections communales et, plus tard, les régionales.
Elles permettront aussi la préparation du retour, la réinstallation et la réinsertion des réfugiés et des populations déplacées, dont certains, feront partie des autorités intérimaires de la région ou de la commune.
Autrement, comment voulez-vous qu’on fasse ?
Les autorités intérimaires seront mises en place à travers la loi déjà promulguée, un décret (conditions) d’application de cette loi et le protocole d’entente entre parties prenantes pour la mise en place des autorités intérimaires.
Ce que beaucoup de gens oublient, ce sont les ressortissants (membres de la Société civile dont des réfugiés Maliens de retour) de telle ou telle région ou de telle ou telle commune mais aussi les agents des services déconcentrés de l’État et les conseillers sortants, qui feront partie des autorités intérimaires.
Ce ne sont pas, comme c’était dit dans une certaine presse au début, les membres de la CMA, de la plateforme et du gouvernement, qui feront partie de ces autorités intérimaires.
Détrompez-vous. Le processus d’entente a mis tout ça au clair.
Le dernier conseil extraordinaire des ministres, du 14 octobre 2016, a rappelé tous ces éléments.
Seuls des conseillers spéciaux de la CMA et de la Plateforme sont nommés auprès du représentant de l’État dans la région ou dans la commune.
LES MOUVEMENTS DE RÉSISTANCE CIVILE DE GAO VIENNENT DE REJETER LA LISTE DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES MAIS PAS L’ACCORD DE PAIX NI SA MISE EN ŒUVRE DONT LA MISE EN PLACE DES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES.
Certains croyaient que les jeunes de GAO avaient rejeté les autorités intérimaires.
Les jeunes de GAO avaient, eux-mêmes, contredit ce qui avait été dit concernant leur rejet des autorités intérimaires.
La preuve est que :
(1) lors de la rencontre avec les autorités Maliennes (l’équipe gouvernementale), ils ont dit qu’ils souhaitent être impliqués dans la mise en œuvre de l’accord en particulier dans le DDR et les autorités intérimaires,
(2) De même, lors du séminaire que l’ONG TILWAT International a organisé à GAO, du 12 au 15 AOUT 2016, que j’ai animé, les participants, incluant des jeunes et cinquante officiers et militaires de rang des forces armées maliennes, ont confirmé qu’ils soutiennent l’accord de paix et souhaitent être impliqués dans le DDR et les autorités intérimaires, voir le bilan de ce séminaire sur Maliweb à l’adresse :
https://www.maliweb.net/contributions/bilan-seminaire-international-de-gao-engagement-modernisation-de-larmee-1822062.html
(3) Ils souhaitent le démarrage du DDR et des autorités intérimaires au plus tôt.
Entendons-nous sur la base de l’accord de paix en interprétant convenablement son contenu.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et sécurité
TEL 00223 95 58 48 97
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