Depuis le début de la crise, tous les Maliens se sont mobilisés pour le retour rapide de la paix et de la normalité constitutionnelle. C’est dans ce cadre que les responsables du mouvement jeunesse plus (MJ+) ont tenu à apporter leur contribution pour la résolution de la crise qui secoue notre pays à travers une conférence de presse le mercredi 14 novembre. Cet échange avec les hommes de média était présidé par le président du mouvement, Dianguina Alikaou Diarra. Lors cette rencontre le conférencier a déclaré que la négociation n’est un recours pour circonscrire la crise actuelle qui secoue le Mali.
A en croire le conférencier le Mali peut négocier avec des Maliens et non pas avec des bandits armés qui prennent les armes pour faire des revendications illégitimes. Il a ensuite interpellé les décideurs maliens : “Il faut que les plus hautes autorités du Mali s’assument véritablement pour ne plus commettre les erreurs du passé“.
Le Mali a signé beaucoup d’accords de paix, mais tous ces accords ont été trahis par l’autre partie qui a préféré la violence au dialogue a-t-il rappelé. Sans détour M.Diarra a déclaré que “La négociation n’est pas un recours pour résoudre la crise du septentrion malien, il est temps que nos autorités mettent fin à ce problème qui cause des ennuis au peuple malien. La négociation, mais après la libération des régions occupées“. Dianguina a fait appel à la vigilance de nos décideurs de ne plus se laisser influencer par certains pays qui prônent déjà la négociation, alors qu’il se pourrait sont de connivence avec les groupes salafistes.
Pour le conférencier “On ne doit négocier avec aucun de ces groupes armés qui occupent la partie septentrionale de notre pays car, aucun d’eux n’est crédible“. Il s’est indigné de l’hostilité de l’Algérie à l’intervention militaire pour bouter hors du territoire malien les bandits armés et les narcotrafiquants. L’opération militaire est inévitable pour éradiquer la crise dans le sahel et particulièrement dans la partie nord du Mali. Après la reconquête des zones sous occupation la diplomatie malienne doit revoir sa copie avec le voisin algérien a-t-il ajouté. “Je ne comprends pas la lenteur et l’hésitation du conseil de sécurité de l’organisation des nations unies (ONU) sur le dossier malien” s’est-il interrogé.
La radiation des fonctionnaires de la fonction publique a largement animé le débat. Pour M.Diarra, ce sont les responsables, qui ont signé les différents décrets de recrutement, qui doivent être sanctionnés au lieu de s’en prendre aux jeunes recrues.
Les responsables de la fonction publique doivent répondre devant la justice pour leurs actes. Il est temps de mettre fin à certaines pratiques en cours dans notre pays pour amorcer le vrai développement, a-t-il conclu.
Boubacar PAITAO, stagiaire
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