La Plateforme Politique du MNLA

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PREAMBULE

Par cette plateforme, le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) aspire à aider le peuple de l’Azawad à recouvrer intégralement sa souveraineté en jouissant ainsi de son identité, de la maîtrise politique, sécuritaire, économique, financière, sociale, culturelle et environnementale de son territoire. Le règlement politique du conflit qui l’oppose au Mali est une étape incontournable en vue de la réalisation de ses aspirations.

En procédant ainsi, le MNLA :

– Invite le Mali à admettre que le règlement pacifique du conflit reste une chance exceptionnelle de paix, de développement et de voisinage harmonieux ;

– Sollicite la communauté internationale à comprendre nos revendications, à accompagner les négociations pour l’obtention d’une solution définitive, équitable et respectueuse de la volonté du peuple de l’Azawad et à contribuer à l’application des engagements pris lors des négociations.

 

INTRODUCTION

Au sein du Mali indépendant, les populations de l’Azawad, en particulier, Touaregs et Maures, ont vécu plus de cinquante ans d’humiliations, de brimades, de massacres, de génocides et de spoliations érigées en système d’Etat timidement reprouvés par la communauté internationale.

Confinées dans la stigmatisation, dans l’illettrisme, l’analphabétisme, la précarité et l’injustice, leur seule perspective est la révolte, puis l’exode massif vers les pays voisins et dans certains cas plus lointains.

De manière constante, la presse malienne et le discours politique abondent en clichés et stéréotypes lorsqu’ils abordent la question des populations de l’Azawad. Et, à la moindre révolte pour exprimer une situation de détresse ultime, la presse malienne, les partis politiques et les intellectuels maliens rivalisent de discours pour justifier la marginalisation, les exactions ainsi que les massacres et les violations flagrantes des droits humains par l’Etat malien et ses forces armées.

Sans retenue, ce microcosme s’égosille à nier le fait que c’est l’Etat malien et ses démembrements qui opposent les uns contre les autres, Maures contre Maures, Touaregs contre Touaregs, Sonrhaïs contre Touaregs… en les catégorisant “bons” et “mauvais” citoyens. Ce discours redondant a fini par convaincre le Malien ordinaire que les Azawadiens et Azawadiennes ne peuvent être que de mauvais citoyens, exécrables patriotes, fainéants, bandits, brigands et menteurs.

Depuis l’indépendance du Mali, tout est fait pour persuader les Maliens qu’ils sont deux groupes ; ceux du sud, dominants et auxquels, l’Etat doit tout, et ceux du nord qui devront s’assimiler, se soumettre sinon disparaître.

C’est ainsi que les Azawadiens et Azawadiennes, devenus maliens malgré eux en 1960, ont été traités comme des citoyens de seconde zone par l’Etat. Ce statut leur est rappelé régulièrement et très souvent par la violence, les exactions et les massacres.

En 1960, la population touarègue et maure au Mali était estimée, selon les sources de l’administration coloniale, à un peu plus de 500 000 personnes.

Les recensements maliens, notamment celui de 1998, indique une population touarègue de moins de 300 000 personnes. Comment expliquer scientifiquement une telle régression démographique, sauf à penser que le croît naturel chez ces groupes soit nuls pendant que le Mali affiche l’un des taux de croissance démographique les plus élevés d’Afrique (le pays est passé de 3 millions en 1960 à 15 millions en 2010) ?

A près une accumulation avérée de plus de cinquante ans d’échec patent de gouvernance au Mali, et sur la base du principe qui dispose que ‘’…dès lors que la force publique ou la loi contredit les droits ou le principe de justice, elle n’a plus le droit d’exister et doit être contestée…’’, le peuple de l’Azawad s’octroie l’usage du droit universel de légitime défense y compris en prenant les armes contre l’Etat malien.

Le refus d’un système bafouant les libertés fondamentales et portant massivement atteinte à la vie humaine est inscrit dans les principales déclarations qui font référence depuis le 18ème siècle. Ainsi, le peuple de l’Azawad s’approprie notamment les dispositions de l’article 2 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789, inspirée de la Déclaration d’indépendance américaine du 4 juillet 1776, incluant parmi les quatre droits naturels imprescriptibles de l’Homme, celui de “la résistance à l’oppression”, repris dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 24 juin 1793 en son article 33 qui précise que “La résistance à l’oppression est la conséquence des autres droits de l’Homme.”

Aussi, les dispositions de l’article 35 de cette dernière Déclaration qui énonce que “Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.” ne fait que légitimer le combat du peuple de l’Azawad.

Considérant le drame vécu, depuis plus d’un demi-siècle, le peuple de l’Azawad n’a plus d’autres choix que de recouvrer la maîtrise totale de son territoire et prendre en main son destin.

1. LE MOUVEMENT NATIONAL DE LIBERATION DE L’AZAWAD / MNLA

1.1. Le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) est une organisation politico militaire sans affiliation tribale, ethnique, culturelle ou confessionnelle.

Créé en octobre 2011, le mouvement est né de la fusion du Mouvement national de l’Azawad (MNA), mis en place le 1er novembre 2010 à Tombouctou et dont les jeunes de l’Azawad constituent la principale force d’animation, l’Alliance Touarègue Nord Mali (ATNM) et une frange de l’Alliance Démocratique pour le Changement (ADC) du 23 mai 2006.

Les ex-combattants des précédents soulèvements des années1963 et 1990 y compris ceux de la diaspora ainsi que les éléments intégrés aux forces armées maliennes dans le cadre des accords de paix (1990 et 2006) rejoindront la coalition qui va former le mouvement actuel.

Quintessence des composantes du peuple de l’Azawad (Touaregs, Songhays, Arabes et Peuls), le MNLA a été rejoint, dès sa création, par des leaders d’opinion, des chefs coutumiers, des cadres et des élus des communautés de l’Azawad.

Le MNLA est une continuité de la lutte engagée par le peuple de l’Azawad depuis la fin des années 1940 lorsque que notre peuple a compris que la France coloniale a choisi de mettre son destin, dans le cadre des indépendances africaines, entre les mains de l’ex-colonie du Soudan français, devenue République du Mali en 1960.

Successivement, en 1957 et 1958, les chefs coutumiers, les notables, les érudits de toutes les composantes de l’Azawad, ont adressé des correspondances au Général de Gaule pour signifier à la France leur volonté explicite d’aller à l’indépendance qui se profile à l’horizon séparément du futur Mali.

Dès sa création, le MNLA a opté pour le dialogue et le règlement pacifique du conflit. Fidèle, à cette ligne de conduite, le Mouvement a entrepris des démarches officielles en direction de l’Etat malien et d’autres acteurs de la communauté internationale pour proposer des alternatives à la guerre et engager une négociation dans la perspective de rétablir la paix sur le territoire de l’Azawad. Toutes nos offres de dialogue politique ont reçu une fin de non-recevoir de la part du régime malien.

1.2. Notre territoire: AZAWAD

Nous luttons pour la libération totale de notre territoire que le Mali désigne par des numéros de régions administratives (Gao, Kidal, Tombouctou) ou encore ‘’Nord Mali’’.

L’appellation Azawad (littéralement cuvette en langue tamashagh) est très ancienne. Le nom est bien connu comme l’attestent les premières esquisses cartographiques du Sahara central établies par des explorateurs arabes et européens bien avant la pénétration coloniale.

A la fin des années 40, et tout au long des années 50 du siècle dernier, les notables de la Boucle du Niger ont consacré politiquement cette appellation dans la correspondance adressée au Général de Gaule pour demander l’indépendance de ce territoire à l’instar des autres colonies françaises d’Afrique.

Depuis, tous les soulèvements (1963, 1990, 2006, 2010), y compris celui de 2012, porté par e MNLA, ont réaffirmé l’appellation “AZAWAD”. L’accord de paix signé le 11 avril 1992 entre les Mouvements et fronts unifiés de l’Azawad (MFUA) et le gouvernement malien consacre cette appellation.

L’Azawad couvre une superficie de 932 490 km2. Notre pays est physiquement, climatiquement, économiquement, socialement et culturellement différent du Mali. Il est limité à l’Est et au Nord par l’Algérie, au Nord ouest par la Mauritanie, au Sud par le Niger et le Burkina et à l’Ouest par le Mali. Il est arrosé par le Fleuve Niger sur une longueur d’environ 780 km.

En dépit de l’absence d’un recensement fiable y compris pendant la période coloniale, la population de l’Azawad est estimée à 3 millions de personnes dont 50% exilés depuis de nombreuses années. En particulier, les Touaregs et les Maures, représentant près de 60% de la population autochtone du territoire, ont été contraints de s’exiler pour une large part dans les pays voisins en raison de la répression qui les a toujours visé.

Globalement, la marginalisation en terme de développement, a obligé plusieurs centaines de milliers d’azawadiens à quitter leur territoire pour émigrer, au sud du pays et dans les pays côtiers et au nord vers les pays voisins.

La répartition spatiale de la population indique que les Touaregs et les Maures occupent la quasi- totalité du territoire pendant que les autres composantes se concentrent surtout dans les grands centres urbains et semi urbains.

Les Touaregs, les Songhaïs, les Maures et les Peuls qui constituent les communautés historiques de l’Azawad ont toujours vécu de façon harmonieuse et complémentaire. Des liens culturels, historiques, économiques et sociaux interdépendants soudent profondément le sentiment d’appartenance de ces quatre composantes depuis longtemps au territoire de l’Azawad.

Le rapport identique à la nature, à l’eau, à l’espace, à la terre dont dépend la survie solidaire a créé une volonté de vivre en commun bien avant l’arrivée des premiers colons.

Sur le plan économique, l’élevage, l’agriculture fluviale et pluviale, l’artisanat et la cueillette mais aussi le commerce sont les principales activités économiques de l’Azawad.

Le sous-sol du territoire regorge d’importantes ressources minières (or, diamant, manganèse, phosphates…) et énergétiques (Gaz, pétrole..). Les nappes souterraines, mises à jour dans le bassin de Taoudenni (Nord de Tombouctou) et dans le Tamasna, sont parmi les plus importantes du Sahara.

1.3. Objectifs et vision politique du MNLA

L’exercice du droit à l’autodétermination du peuple de l’Azawad représente une phase essentielle de la finalité de la lutte du MNLA afin de permettre au peuple de l’Azawad de réaliser ses aspirations. Même quand nous avons toutes les raisons d’utiliser la force, le MNLA a toujours opté et réaffirme sa préférence pour le dialogue et la négociation comme méthode de règlement de conflits avant tout recours à la force.

Notre vision politique est résolument axée autour de l’édification d’une société démocratique et moderne.

L’Etat de droit, les libertés individuelles et collectives, la justice, le respect intégral des droits de l’Homme, le développement économique, social et culturel ainsi que la coopération et la paix avec les autres peuples, représentent, in fine, le mode de gestion politique du modèle de société pour lequel nous nous battons.

Le projet apporte la promesse d’un avenir meilleur pour les populations de l’Azawad afin de mettre fin à l’oppression, à la marginalisation, aux discriminations, aux exactions, au mépris et à l’insécurité entretenus par les régimes successifs de Bamako depuis 1960.

Dans notre projet politique, une attention particulière est accordée à la coopération entre peuples, au bon voisinage entre Etats et à l’insertion harmonieuse dans le concert des nations libres et démocratiques dans une perspective de développement, de sécurité et de paix dans la sous région ainsi que sur le plan international.

Pour traduire la ferme volonté du peuple de l’Azawad à l’émancipation, le MNLA adhère et s’engage au respect des instruments du droit humanitaire international, notamment les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels.

Le MNLA rejette toutes les formes d’extrémisme et d’intégrisme, qu’elles soient le fait de groupes ou d’Etats. Convaincu que les groupes narco-terroristes représentent une véritable menace pour l’Azawad, la sous région et le reste du monde, le Mouvement est résolument engagé, dans le cadre d’une coopération globale, à contribuer à l’éradication de ce fléau.

1.4. Légitimité

La légitimité du MNLA à porter le combat de libération de l’Azawad repose sur une adhésion massive des populations à l’exercice du droit à l’autodétermination consacré par les principaux instruments juridiques internationaux, notamment à l’article 3 de la déclaration des Nations Unies sur le droit des peuples autochtones du 13 décembre 2007, la charte des Nations Unies, la charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples.

1.4.1. Les composantes de l’Azawad, réunies en assemblée générale le 10 octobre 2011 à Zakak, dans la région de Kidal, ont solennellement proclamé leur ferme engagement à prendre définitivement et irrévocablement leur destin en main en tant que Peuple de l’Azawad :

« Extrait de la déclaration de l’Assemblée générale de Zakak »

« Aucun peuple africain n’est remis en question mais ce sont les Etats relais de systèmes coloniaux caducs et anti-démocratiques, leurs gestions corrompues, népotiques et sans vision égalitaire pour le bien commun qui sont remis en cause.

En réponse à la faillite du système étatique malien à instaurer une gouvernance équitable, nous sommes déterminés à prendre notre destin en main, à nous gouverner nous-mêmes selon des principes démocratiques tirés de nos valeurs afin de vivre en harmonie avec tous les peuples voisins pour :

N’être plus contraint à nous engager dans des guerres interminables, Assurer un avenir durable à notre Peuple sur notre Territoire

Ne plus avoir à subir des génocides, substituer à la violence aveugle et gratuite une autorité légitime, juste et soucieuse du bien de notre Peuple, Permettre à notre Peuple de ne plus avoir à subir les humiliations et les brimades dans des camps de réfugiés,

Ne plus signer ou conclure des traités avec des régimes qui n’ont ni parole, ni engagement, Assurer nous-mêmes la sécurité des biens et de toutes les personnes dans l’Azawad; Garantir à chacune des communautés qui composent le Peuple de l’Azawad son épanouissement culturel, socio économique, politique… conformément aux principes des droits humains reconnus dans divers instruments juridiques internationaux, notamment, la Déclaration des Droits des Peuples Autochtones ;

Co-construire un contrat social conforme aux aspirations légitimes du Peuple de l’Azawad.

Par tous ces motifs, nous, Peuple de l’Azawad, déclarons qu’il n’y a pas d’autres voies que celle de nous diriger nous-mêmes et mandatons solennellement le MNLA à faire aboutir nos aspirations à l’indépendance. »

1.4.2. Rencontre à Gao des leaders d’opinion, notables et cadres de l’Azawad

Au cours de cette rencontre, organisée les 25 et 26 avril 2012, les notabilités de l’Azawad ont réaffirmé leur exigence d’exercer leur droit à l’autodétermination et encouragé le MNLA à poursuivre le plaidoyer pour la reconnaissance de l’Etat indépendant de l’Azawad, proclamé unilatéralement le 6 avril 2012 suite à la libération totale de notre territoire.

Les chefs coutumiers ont réitéré leur confiance au MNLA et demandé à la Communauté internationale de reconnaître au plus tôt l’indépendance de l’Azawad afin de mettre fin aux souffrances du peuple de l’Azawad. Ils ont enfin exigé des groupes narco-terroristes de quitter, sans délais, le territoire de l’Azawad.

Les responsables des organisations de la société civile de l’Azawad (femmes, jeunes, ONG…) ainsi que des camps des réfugiés avaient eux-mêmes exigé le retour de la sécurité sur le territoire de l’Azawad et exhorté le MNLA à trouver une solution durable au conflit.

La légitimité du MNLA à porter la lutte fut également démontrée à maintes occasions. Ainsi, lors de la cérémonie d’investiture des membres du Conseil transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA), de nombreuses notabilités, cadres et leaders d’opinion ont effectué le déplacement à Gao (9 juin 2012).

Le MNLA, fort de l’adhésion des communautés de l’Azawad, s’appuie également  sur les principaux instruments juridiques internationaux relatifs aux droits des peuples à disposer d’eux-mêmes (Charte des Nations Unies, Charte africaine des droits de l’Homme et des Peuples…), au droit à l’autodétermination (Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples autochtones).

Plus de cinquante ans de gestion calamiteuse et cycliquement dramatique (massacres, discriminations, exclusions, génocides, corruption, collusion flagrante avec les narco-terroristes…) ont mis à nu toute l’ineptie du rattachement du territoire de l’Azawad à l’ancienne colonie du Soudan français, devenue indépendante sous le nom de Mali en 1960.

Le Mali a fait preuve de toute son incapacité à gérer notre territoire depuis Bamako, à définir une gouvernance adaptée à nos réalités, aux besoins de nos populations, à nos spécificités économiques, culturelles et sociales.


2. NOS ASPIRATIONS

Après plus d’un demi-siècle d’occupation, d’oppression, de drames,de déni identitaire et d’injustice, le peuple de l’Azawad demande à vivre dignement son identité sur son territoire.

Notre projet de société pour l’Azawad libre ne devra être perçu par aucun peuple, Nation ou Etat comme une menace ou atteinte à sa sécurité ou à ses intérêts nationaux. Notre sens élevé de responsabilités, doublé de notre volonté ferme de vivre en harmonie avec les autres peuples, constituent une garantie incontestable pour tous nos voisins.

L’aspiration fondamentale de notre mouvement est d’aider notre peuple à recouvrer intégralement sa souveraineté et jouissant ainsi de son identité, de la maîtrise politique, sécuritaire, économique, financière, sociale, culturelle et environnementale de son territoire.

Notre mouvement est convaincu que cette aspiration ne se réalisera que par le triomphe de la liberté, de la démocratie, des droits de l’Homme, de la justice, de l’équité et de la promotion d’une gouvernance appropriée sur le territoire de l’Azawad libre.

Nous nous engageons fermement àédifier une société démocratique et moderne dans la perspective de construire le bien-être commun et garantir les libertés individuelles et collectives.

Notre projet de société s’attachera à faire du principe de l’égalité des chances une règle de base entre tous les citoyens et citoyennes de l’Azawad sans distinction de race, de couleur, de croyance, de sexe ou d’opinion politique. Toute chose que l’Etat malien n’a pu assurer ou garantir après plus de cinquante de gestion de notre territoire.

Notre mouvement fait du respect scrupuleux de la dignité humaine un principe fondamental et accorde une attention singulière à la sauvegarde et à la promotion des droits de l’Homme. La question des droits de l’Homme et de la lutte contre l’impunité, constituent l’une des priorités de notre action.

Le MNLA réaffirme son engagement à lutter contre l’impunité y compris dans ses rangs et à contribuer autant que ses moyens le lui permettent à apporter aide et assistance à toute démarches dans ce sens.

La séparation stricte de l’Etat et de la religion, garantissant la liberté du culte, sera une des pierres angulaires de notre système politique.

Nous prenons l’engagement solennel de garantir la séparation des pouvoirs, leur équilibre, une répartition objective des pouvoirs entre différents niveaux de représentations (local, régional, national) ainsi que l’établissement de mécanismes opérationnels de contrôle internes et externes afin d’en évaluer, périodiquement, la pertinence, l’efficacité et l’efficience, la redevabilité et la transparence.

Le choix, le format et le mode de fonctionnement de nos institutions se fera sur la base d’une consultation la plus large possible de l’ensemble des citoyens et des citoyennes de l’Azawad libre. Leur fonctionnement, en particulier, s’appuiera sur notre identité et nos systèmes socio politiques traditionnels.

Ces systèmes, qui ont pré existé tant à la colonisation qu’à l’occupation malienne, restent encore très prégnants dans l’imaginaire collectif et la gestion des relations interindividuelles et intercommunautaires. Ils avaient la particularité de réussir une régulation sociale, économique, politique, effective et efficace.

Ces systèmes qui avaient réussi à atténuer les chocs aussi divers que variés ne peuvent prendre leurs pleins effets que débarrassés des scories de la souveraineté malienne. Ils serviront de base à l’organisation politique et institutionnelle de l’Etat de l’Azawad.

La préférence à des d’institutions et instruments modernes de gestion des services publics permettra à notre système politique de s’adapter au contexte dans lequel évolue notre société.

L’administration, pour être le plus près des populations, sera conçue à partir des niveaux locaux en étroite concertation avec les communautés qui en assureraient un contrôle direct à travers les organes élus.

Notre système électif sera conçu de façon à permettre une saine compétition aux suffrages des citoyens selon un processus transparent et dont l’Etat garantira l’obligation stricte du respect des résultats.

Les contre pouvoirs seront mis en situation optimale de jouer pleinement leur rôle et d’accomplir leur mission sans interférence politique de l’Etat. Le multipartisme politique, le pluralisme médiatique, la dynamique civile de la société, seront garantis de manière à disposer d’un levier régulateur du modèle démocratique qui régira l’Etat de l’Azawad.

Dans un souci de transparence et de gouvernance appropriée, des mécanismes de contrôle citoyens de l’action publique seront mis en place et validés par l’ensemble des acteurs. Sous cet angle, le système politique fera de la redevabilité une exigence impérative.

Les mandats et les gestionnaires de la moindre portion du pouvoir et des deniers publics auront l’obligation impérative de rendre compte selon des modes et des formats à définir.

Par rapport à cet aspect, nous nous engageons à mettre en place des mécanismes efficaces de lutte contre la corruption, phénomène qui jadis nous est inconnu mais qui a été distillé dans notre société par les pratiques politiques et administratives maliennes.

Les Azawadiennes et Azawadiens ont longtemps souffert de l’injustice, des inégalités flagrantes et d’iniquités manifestes qui leur ont été imposées par le système colonial malien depuis 1960.

Nous nous engageons à promouvoir une justice indépendante de toutes influences des autres pouvoirs, la plus proche à tous points de vue des citoyens et dotée des ressources adéquates (humaines, matérielles, techniques et financières). Le système judiciaire que nous prévoyons pour l’Azawad sera doté de mécanismes de contrôle appropriés tant au niveau interne qu’externe.

Le respect et la promotion des spécificités culturelles et linguistiques des différentes composantes de l’Azawad, qui représente un des socles de notre combat de libération de l’Azawad, est indispensable afin de réhabiliter chaque membre du corps historique de l’Azawad et consolider la pyramide nationale de l’Azawad effritée par des décennies de mépris culturel et une pratique politique d’uniformisation selon le moule dominant érigé en politique d’Etat par Bamako.

La liberté d’expression trouvera son épanouissement dans le cadre de lois et règlements adoptés par des institutions dans lesquelles se reconnaissent les populations à travers un système électoral largement participatif et transparent.

Une attention particulière sera accordée à la question de l’égalité hommes femmes. L’une des principales spécificités de notre société, dont nous tirons une immense fierté, est bien avant tout la place, le rôle et le statut que notre société réserve à la femme. Notre projet de société s’engage non seulement à consolider cette pratique mais aussi à combattre tous les facteurs rétrogrades que représentent les interférences politiques ou religieuses extérieures et aussi paradoxalement l’entrée dans la modernité.

La scolarisation des filles comme des garçons, l’accès égalitaire des femmes et des hommes aux fonctions électives, aux postes de décision, aux emplois supérieurs et secteurs privés et publics seront garantis.

Dans le modèle politique de l’Azawad libre, la dimension sécuritaire occupe une place centrale afin de permettre aux populations et institutions de l’Azawad de prendre en charge elles-mêmes leur sécurité et de juguler l’insécurité et les trafics multiformes que la faillite de l’Etat malien a entretenus sur notre territoire depuis qu’il en a eu frauduleusement la destinée.

Notre projet est une réponse effective et active non seulement aux aspirations de paix de nos concitoyens et concitoyennes, mais aussi aux préoccupations des peuples voisins, y compris malien, de stabilité de la sous région et aux impératifs mondiaux de paix.

Seuls des Azawadiennes et Azawadiens libres et responsabilisés pourraient annihiler les forces obscurantistes qui menacent l’Azawad, la zone saharo sahélienne, la sous région et le reste du monde. Aucune force, fut-t-elle la plus puissante et la plus déterminée, ne réussirait à le faire mieux que notre peuple.

Dans cette perspective, notre projet pour l’Azawad est une forme de renouvellement de nos engagements à travailler étroitement avec les initiatives visant à réduire les nouvelles menaces pour la paix locale, sous régionale et internationale apparues ces dernières années dans la zone saharo sahélienne du fait des turpitudes de l’Etat malien et sur la base d’interférences politiques toxiques extérieures.

Répondre aux besoins sociaux économiques des populations constitue un autre pilier essentiel de notre projet de société, contribuant à l’atteinte des aspirations d’une population qui a été exclue, marginalisée et discriminée dans tous les secteurs du développement y compris ceux essentiels comme l’accès à l’éducation, à l’eau, à la santé ainsi qu’aux services économiques et financiers de base.

Un aménagement du territoire, fondé sur les réalités de nos communautés et articulé aux spécificités d’ensemble de notre territoire, servira de fil conducteur au développement harmonieux et équilibré de l’Azawad.

Le développement local, prenant appui sur un modèle de décentralisation concerté et approprié, sera le meilleur garant d’une redistribution équitable des ressources, un accès effectif aux services et biens publics pour le bien-être commun.

Le développement d’infrastructures permettra à l’Azawad libre de sortir de l’enclavement routier, aéroportuaire et fluvial à travers un réseau approprié de desserte à l’échelle nationale et aussi pour relier l’Azawad aux pays voisins et nous connecter, enfin, au reste du monde.

Le Mali s’est constamment, attelé, à dévaloriser le potentiel économique de notre territoire, à nier, souvent, à coup d’études fort coûteuses, que le pastoralisme, premier pilier avéré de l’économie du territoire n’est pas productif.

Or, depuis toujours, c’est bien l’élevage de l’Azawad qui fournit en produits carnés le sud du pays ainsi que les pays voisins. Mieux, le secteur est de plus en plus investi par les communautés sédentaires de l’Azawad, traditionnellement agriculteurs, qui le considèrent depuis une trentaine d’années comme une valeur refuge.

Dans notre vision, nous mettrons tout en œuvre pour valoriser, dans le respect de l’environnement, de l’écologie et des intérêts des générations futures, toutes les ressources naturelles avérées et potentielles de notre territoire. Nous serons particulièrement vigilants par rapport aux ressources minières et parmi celles-ci à celles énergétiques.

Leur mise en valeur sera soumise à une réglementation stricte de manière à ce que les azawadiennes et azawadiennes en tirent le plus grand profit dans le respect strict de notre biotope qui a permis au peuple de l’Azawad de résister et de survivre à divers choc.

Nous mettrons un accent particulier sur des formes modernes d’exploitation des sources d’énergie propre que, représentent le soleil et le vent dont la nature a généreusement doté notre territoire. En somme, nous marquons fermement notre rapport singulier à la nature en tant que peuple autochtone et notre souci à la sauvegarde et à la valorisation de l’environnement pour notre peuple et en solidarité avec les autres peuples.

Notre mouvement ne ménagera aucun effort pour recouvrer les droits des victimes des répressions de l’Azawad par l’Etat malien qui a fait de l’impunité une règle de gestion du pouvoir pendant un demi siècle. Nous lutterons contre l’impunité dans toutes ses formes et apporterons toute l’aide requise dont nous serons capables pour son éradication.

Nous nous battrons continuellement, et jusqu’au bout, pour défendre les intérêts de nos compatriotes réfugiés et de ceux contraints de se déplacer dans des zones autres que celles de leur vie habituelle dans l’Azawad afin d’améliorer leurs conditions de vie et de soulager leur détresse. Notre mouvement s’est engagé dans une réflexion stratégique pour mettre fin à leur exil et préparer leur retour digne sur leurs terres.

Le MNLA en appelle à l’esprit de justice, d’équité, de solidaire humanisme, des femmes et des hommes à travers le monde, des Nations Unies, des organisations intercontinentales continentales (Union Africaine, Union Européenne), régionales, aux organisations humanitaires internationales et celles de défense des droits de l’Homme (CICR, HRW, Amnesty international…) afin que cesse le drame qui se joue en silence dans l’Azawad depuis 1960. Nous les invitons à agir en toute objectivité afin que ne soit sacrifiée une partie de l’humanité sur l’autel d’enjeux géopolitiques et stratégiques égoïstes et de principes décadents.

Pour terminer, il convient de reconnaître, qu’au cours des vingt dernières années, l’Etat malien a fourni des efforts pour démarginaliser les populations de l’Azawad mais le constat est amer, la gouvernance malienne a montré toutes ses limites à prendre en charge nos besoins, nos intérêts et nos spécificités.

Aussi, au regard de tout ce qui précède, nous exigeons, d’exercer librement, comme le prévoient différents instruments juridiques internationaux, le libre droit à l’autodétermination.

 

Le MNLA

Mardi, 09 Octobre 2012

 

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56 COMMENTAIRES

  1. Il est bon de commencer à répertorier tous les militants du MNLA et ses complices pour rendre la tâche de massacre facile. Faire un bon planning d’exécution de ces violeurs et voleurs de

  2. Honte a MALIWEB de publier cette propagande
    Comment MALIWEB peut il se prostituer de la sorte?
    Quel deshonneur!!!!!!

  3. Nous disons que décidemment ces « lapins » de MNLA ont déjà oublié la correction infligée par leurs frères et complices du Mujao

    Nous disons que ces bandits sans foi ni loi de rebelles touaregs voleurs violeurs tueurs sur des bases raciale et tribale de MNLA qui ne constituent que 1,5% des Touaregs du Mali qui ne présentent que 2,5% de l’ensemble de ethnies occupant le nord du Mali

    Nous disons bien que ces MNLA ne changeront pas car le banditisme le viol le racisme sont incrustés dans leurs gènes

    Nous disons à Dioncounda au 1er ministre de ne pas perdre leur temps à vouloir dialoguer avec de tels êtres

    Nous disons qu’il faut les expédier en Enfer leur habitat naturel
    Nous disons que ces « enfants égoïstes ingrats paresseux impénitents assistés permanents du Mali » ne pourront jamais changer

    Nous disons ils ont la paresse l’ingratitude incrustés dans leurs gènes et quelque soit les efforts du Mali pour les aider ils ne le reconnaitront jamais

    Nous disons ils ne veulent pas travailler à la sueur de leur front et veulent être assistés jusqu’à leur mort

    Nous disons ainsi ils sont prêts à trahir leur pays le Mali et s’allient avec n’importe qui n’importe quel pays ou puissance et même avec Satan qui leur promet une assistance permanente

    Nous disons ils seront toujours 1problème pour leurs frères touaregs travailleurs pour les autres ethnies du nord du Mali et pour tout le Mali à cause de leur paresse et ingratitude incrustées dans leurs gènes

    Nous disons à Dioncounda au 1er ministre aux maliens et maliens fiers honnêtes aimants leurs Mali de ne plus perdre leur temps avec de tels ingrats égoïstes paresseux assistés impénitents prêts à trahir le Mali pour des espèces sonnantes et la pitance gratuit

    Nous disons pourtant le Mali les a élevé nourri envoyé à l’école de leurs maîtres et commanditaires aux fins qu’ils soient travailleurs honnêtes qu’ils aient 1amour profond pour le Mali partout ils sont comme le font leurs maîtres et commanditaires pour leurs pays

    Nous disons donc qu’il faut les expédier en Enfer leur habitant aux fins que le Mali retrouve la paix l’unité

  4. Le Mnla qui été le cheval de Troie des islamistes n’a rien changé de sa stratégie de trahison du Mali.

    Ils jouent avec des termes “autodétermination”, “indépendance” pour tromper nos dirigeants NULS de la transition qui n’ont jamais eu une bonne lecture de cette crise que nous connaissons. Ils tournent en rond dans leur sommeil de médiocrité sans jamais rien comprendre.

    Voilà l’échelle des menaces pour le Mali par ordre de gravité pour le pays:

    Numéro 1.: LE MNLA
    Numéro 2.: LES MEMBRES DU CNRDRE
    Numéro 3.: LE MUJAO
    Numéro 4.: L’AQMI
    Numéro 5.: ANSAR DINE
    Numéro 6.: LE HCI

    C’est 5 menaces doivent être combattus par tous les moyens et avec la dernière énergie sinon le Mali ne connaîtra jamais la paix, la quiétude et le développement.

    Quiconque doute de cela peut bien noter ce qui est écrit là et dans 10 ans il le ressort pour faire son examen de conscience.

    Blaise Compaoré, la Mauritanie et l’Algérie et dans une moindre mesure la France de Sarkozy ne se servent ou ne se servaient que de ces menaces pour atteindre leurs objectifs sur le Mali.

    Ils ne sont donc pas de la menace pour nous mais se servent de nos menaces.

    En éliminant ces menaces (ce que nous devrons faire avec tous les moyens) nous nous renforçons envers tous ces pays qui se servent desdites menaces pour se renforcer vis à vis de nous.

  5. Ce problème du nord du Mali n’a désormais qu’un seul responsable : le Burkina Faso. Blaise Compaoré ne veut pas perdre la face devant ses amis sécessionnistes à qui il a promis ce qu’ils veulent sous l’égide de Nicolas Sarkozy. Ce dernier se débattant au fonds des abimes, il faudrait à Blaise de trouver des astuces pour ne pas se faire découvrir. Sinon quelles négociations devrait-on entamer avec un groupement d’assassins qui ne représente absolument rien aujourd’hui ? Mais du moment que la guerre se dessine, Blaise veut tout mettre en œuvre pour les impliquer dans le processus de libération du nord afin qu’ils soient considérés comme interlocuteurs valables et écoutables. Mais mal lui en prit, le Mali n’est ni le Liberia ni la Sierra Léone. Et tout laisse à croire que ce document porte la griffe de Djibril Bassolé et de Kadré Désiré Ouedraogo. On verra ! IN Challa.

  6. MNLA EXISTE Encore???????? 😆 😆 ils controle Quelle Territoire Ouagadougou,france 24,RFI ?? 🙄 🙄 🙄 🙄

  7. Ces imbeciles oublient que deja en 1961, le Mali avait deja mis des enseignants (qui se deplacaient avec l’errance des paturages)a la disposition des campements nomades du Nord alors que moi, j’etais oblige d’aller a l’ecole primaire a 30km de mon village, et meme cette ecole, nous la devions au courage de ces jeunes pretres catholiques francais, hollandais, allemands et espagnols qui ont brave le colonisateur pour venir s’installer au pays dogon au debut des annees 50! Mais helas, il n’y a rien qu’on puisse dire a des gens de si mauvaise foi!

  8. PAS DE NEGOCIATION
    IL FAUT BUTER CES CHIENNES UN A UN

    PUIS COUPER LES RELATIONS AVEC LES ALGECHIENS ET LES NAZIS MAURES DE MAURITANIE

    AGZAWAD 😆 😆 😆

    • vas voir si je suis, tu es qui pour planter ta gueule dans la merde du lou, soit maudit et tous vos races de chien de merde.

  9. ils not pas honte ces pedophiles la,violeurs des petites filles de 12 ans,honte à vous les gros maudits 🙄 🙄

  10. Comme je l’ai déjà mis en évidence ici, il ne fait pas de doute que le problème a toujours été racial et uniquement racial. Encore une fois, je ne veux pas généraliser mais tant que les autorités politiques de Bamako feront semblant de ne pas voir le vrai fond du problème, on n’aura jamais rien réglé. Même si nos politiques et le mnla s’asseyaient demain ensemble à la même table, absolument rien ne sera résolu. Ils rêvent d’un état touareg uniquement dirigé par eux, ce qui même si toutes les communautés du nord du Mali acceptaient une sécession, serait totalement irréalisable parce que les Touaregs ne représentent pas plus de 15% de la population du nord. Ces gens du mnla ne sont pas aveugles, ils savent bien que leur communauté est minoritaire et que même en associant les Arabes/Maures de temps en temps dans leurs discours, les communautés noires y restent majoritaires à environ 80%. Même en restant dans ce scénario bisounours pour le mnla, je ne vois par quel miracle les autres communautés auraient la joie et l’envie de se faire diriger uniquement par une seule communauté quelle qu’elle soit. Maintenant revenons à la réalité, si le mnla en est conscient, et j’en suis sûre qu’il en est parfaitement conscient, les Touaregs sont minoritaires dans cette région, et c’est ce qui rend la chose effrayante c’est de se demander ce que le mnla compte faire des autres communautés si d’aventure leur projet se mettait en place. On a tous vu comment le mnla s’est comporté avec les populations civiles noires dès qu’ils ont envahit et occupés les villes, et particulièrement à Gao. Seule Kidal a été épargné par le saccage, les viols, les meurtres, … Si, entre autre, la présence immédiate à leur côté des islamistes à quelque peu atténuer la violence infligée aux populations de Tombouctou, Gao a particulièrement morflé. Les habitants n’étaient-ils pourtant pas composés de Songhaï et de Peulhs dont on vante partout les liens sacrés séculaires qui lient toutes les communautés au nord? Sous un discours victimaire nord/sud batit sur des mensonges, dont le mirage de l’Azawad qui n’a jamais existé et qui n’existera jamais en est la parfaite illustration, et qui sert de fond de propagande au mnla et ses complices, ne se cache rien d’autre en réalité qu’un discours profondément raciste de gens qui n’admettent pas que des hommes à la peau noire sur qui ils ont pratiquaient l’esclavage durant des siècles puissent les gouverner. Le problème de fond n’est que racial, la réponse finira un jour par être raciale. L’imbécillité et la chute du mnla c’est leur racisme qui ne traduit en fait que du complexe. Je n’ai jamais vu une rébellion passer autant de tant à essayer de courtiser des occidentaux et leurs médias méprisant de ce fait la réalité du terrain. La cedeao qu’ils méprisaient au départ, ils ont été obligés au final de s’en accommoder. Ils n’ont élaborer de stratégie que dans leur propagande pour plaire aux Occidentaux, même s’ils tentent de changer la cible et font marche arrière cela ne changera rien. Des crimes, des viols, des massacres ont été commis sur ceux-là même qu’ils disent représenter selon leurs différents interlocuteurs. Des populations touaregs ont fui par peur de représailles lors du déclenchement de la guerre par le mnla et ses alliés islamistes, comment penser qu’elles vont revenir s’installer sereinement auprès de ces mêmes gens qu’elles ont fui après tous les crimes commis par le mnla? C’est hélas là tout l’enjeu pour l’avenir.

  11. Le MNLA n’est que le reve de ces nostalgiques d’un Etat surrealiste dans cette corne du desert.

  12. Personne n’est dupe.Blaise n’a jamais aimé le Mali. C’est un homme qui a combattu en son temps le Mali. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il va nous aider. j’ai toujours dit que Ansar Dine, Aqmi et mujao valent mieux que le Mnla. C’est un movement de racistes et de fainéants. Comme on le dit souvent: “qui s’assemblent se ressemblent”. En 1985, Blaise et son Pays ont pris les armes contre le Mali. Comme le temps des affrontements directs entre Etas est presque révolu, il fait tout pour aider les bandits du Nord à destabiliser le Mali avec la bénédiction de la France qu’il représente en Afrique Occidentale. je trouve que si ce Monsieur n’existait pas, la sous région serait plus apaisée.

  13. Il ressort très clairement de cette plateforme politique que l’Etat du Mali a perdu son temps en investissant dans les régions du Nord du Mali.
    Tout cela est la faute de Alpha Oumar Konaré et de ATT, grands politicards et apatrides, qui ont cru que le problème du Nord du Mali est un problème de développement. Mais, comme on le dit, ” à quelque chose malheur est bon”. Nous devons remercier Allah le Très Misécordieux qui nous donne ainsi la chance de comprendre que jusqu’à la fin des temps,seule la force fera régner la paix dans cette partie du Mali.
    Les mille-cent-milliards qui nous y avons investis pendant ces vingt dernières années au détriment des autres citoyens dignes, honnêtes et travailleurs,n’aurons pas servi à calmer ces ingrats. C’est pourquoi je demande à l’Etat du Mali de faire du Nord du Mali une permanente zone de guerre et d’enseigner cette plateforme séparatiste à tous ses fils.

  14. Le MNLA est proné par quelques ideologues touaregues et leurs amis romanticistes europeens. Il mourra de soi meme sans qu’on ne le touche. Personne n’investira son argent en MNLA alors qu’on peut investir au Mali.Cest les realites d’un monde dynamique.

  15. N’importe quoi cette plateforme. Depuis quand les touaregs ont conquis ce territoire. Askia Mohamed doit se retourner dans sa tombe. Avez vous demandé aux autres ethnies de cette région leur avis. Le mnla est basé sur l’ethnicité, ce qui ne marchera pas au Mali.

  16. Ces cris sont plutot vides. Ca va ainsi: “Oh le monde ecoutez: nous sommes des touaregues, un vieux peuple… on a nos propres ecritures [signe de notre intelligence par rapport au bambaras qui ont aussi Nko mais recemment]…nous sommes braves et beaux… le nord du Mali nous appartient depuis nos ancestres (meme si nous ne savons pas pourquoi/comment nous y sommes devenus minoritaires, en tout cas nous rejetons la theorie que nous sommes origirairement de Tragui de Libye)… et ce n’est pas le nombre demographique qui compte dans un pays cest plutot la valeur de l’ethnie ou de race qui compte (500,000 touaregues valent mieux que 14,500,000 non-touargues maliens tout confondus), donc il faut une auto-determination/independance sur 2/3 du territoire malien pour les touargues. Le travail dur et sueur cest pour les Bambaras, Sarakoles et Bellahs et Pehls et pour nous, cest la razzia”

    Ca continue:
    “Honnetement, on a pas assez de raison de refuser de vivre au Mali avec les autres (on a meme toutes les raisons de vivre au Mali, vu tous les apaisements et discriminations positives que nous beneficions), Mais! Cest bizarre pour un touargue de vivre sous l’autorite des Bambaras… ne voyez-vous pas un peu? Ben bon… ya pas d’autres moyens vu la deroute dans laquelle MUJAO vient de nous mettre. Thié nga thié, Moussa Ag illusion, ima yé nin té laban hen! je pense qu’il faut demander pardon aux bambaras (ils ne sont pas au moins rancuniers comme nous)… et passons la politique pour au moins esperer elire un president touaregue dans 20 ans et cela va au moins diminuer notre chagrin/humiliation d’etre permanament sous l’autorite de bambaras… cest possible! Surtout qu’il ya encore beaucoup de “bons touargues” a Bamako… ils sont notre dernier espoir… sinon nous les Moussas Ag de Paris sommes foutus a jamais” 🙄 🙄 🙄 🙄

  17. Tous les rebelles doivent être tués pour donner définitivement la leçon aux autres. Tous les pays ont tués leurs enfants pour se construire, le Mali ne fera pas exception. Mohamed nera à été tué par la France parce que il a été ors la loi. C’est vrai, la majorité des tourages aspire à la paix et la cohésion sociale, mais les bandits doivent répondre de leur actes.

  18. Tous les membres du MNLA(qui ne regroupe pas tous les touareg)sont des racistes. Ils ne veulent pas être dirigé par des noirs du sud et les sonrais/peuls du nord.Ces gens là ont de la haine dans leurs cœurs.L’homme doit vivre à la sueur de son front.

  19. La bonne chose dans tout ca est le coup de reveil que le MNLA a pu donne a tous les maliens. Leurs revendications et cris sont tellement bidons que je ne sais meme pas de quelle partie geographique du monde ils parlent. Certes l’etat malien a commis certaines erreurs vis -a vis du nord, mais aller jusqu’a dire que les touaregues maliens sont victime de genocide! Et tout en oubliant: combien de ministre touaregues, combien d’agent douaniers touargues, combien d’officiers superieurs touargues, combien d’elus touargues, combien de millards investis au nord?????? Et combien d’investissement a fait les touaregues eux memes au nord?

  20. arreter de mentir a la communaute inter vous n’avez jamais ete victim de quoi que ce soit comme discrimination.vous avez beneficier de toute les opportunites dans ce pays.vous n’etes que des traitre.vous avez egorge nos freres en compagnie des islamistes ensemble a aguel hoc et comme c’etait un marche de dupes;apres a voir ete evince vous venez maintenant avec l’autodetermination qui n’ezst qu’un jeu de mot car vous n’etes plus credible.vous voulez maintenant discuter mais il va falloir qu’on repare d’abord ce que vous avez creer comme imbroglio et apres on discutera.les traitres de la nations apres a voir obtenu des postesz juteux dans ce pays.apres avoir ete soutenu par les autre region du pays;traitre ke vous etes vous egorgez vos bienfaiteurs.allez demander l’aide de sarkozy votre complice il vous donnera l’autodetermination

  21. mnla lereve continu ce que vous proposez à vos soutients s’ils l’ont avec le mali ils vous laisseront là ou ils vous ont ramassé .

  22. Il faut traiter ces rebelles comme le premier Président l’a fait. C’est la meilleure solution.

  23. ces gens du MNLA sont simplement racistes à l’images des mauritaniens(certains) et des algériens.
    ils n’ont jamais considérés les noirs alors qu’eux mêmes sont détestés par les blancs pour qui ils se prennent!!!! 😆 😆 😆 😆

  24. Emploi abusif de l’autodétermination par les rebelles touarègues

    Le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, a raison : Il n’y a rien à négocier avec les rebelles Touarègues du MNLA. Bien au contraire, plusieurs de ses membres et leaders sont accusés de crimes contre l’humanité par le Gouvernement Malien devant la Cour Pénale Internationale de la Haye. IL y a quatre raisons majeures qui justifient pourquoi l’Etat Malien doit refuser de s’asseoir sur la table de négociation avec ces rebelles criminels :
    1) Le MNLA a commis de nombreux crimes abominables contre le peuple Malien. La centaine de jeunes soldats égorgés et éventrés à Aquel Hoc au vu des spectateurs de Télévision. Les cruautés perpétrées contre les populations civiles. Des malheureux enterrés jusqu’au cou dans des trous chauffés à blanc et laisser rôtir jusqu’à la mort lente (3 a 4 jours)
    2) Les motifs de recherche de l’autonomie politique sont purement racistes
    et insultants. C’est le refus de se soumettre à l’autorité de l’Etat Malien
    composé surtout de Noirs considérés comme des esclaves.
    3) Sur le plan procédural, la question centrale est de savoir si les touarègues constituent la majorité qualifiée des 2/3 des populations du Nord qui réclament l’autonomie politique. Les Touaregues rebelles sont une minorité ethnique parmi d’autres groupes ethniques minoritaires. Ils ne constituent que le ¼ des populations du Nord .Ce groupe est encore composé de rebelles et de Touarègues loyaux à l’Etat Malien.
    4) Les ressources du Sous-sol Malien n’appartiennent pas plus aux rebelles
    Touaregues qu’elles n’appartiennent aux autres ethnies. En fait, les ressources du Sous-sol Malien n’appartiennent ni aux entités provinciales, régionales, communales, encore moins à un groupe ethnique, par surcroit minoritaire ; les ressources du Sous- sol Malien
    appartiennent au Peuple Malien tout entier sans discrimination aucune.

    Il n’y a aucune raison objective qui justifie les réclamations autonomistes des Touaregues rebelles.
    Curieusement, les principes démocratiques et les droits humains sont bafoués non pas par l’Etat Malien, mais par les Touaregues dont une bonne partie fait montre de sentiments racistes qui génèrent des discriminations sociales. Dans leur quête d’autonomie politique, ils se
    transforment en complices des puissances peu scrupuleuses pour piller les ressources naturelles du pays. Le Mali n’a pas soumis le Nord à l’exploitation, bien au contraire, l’Etat Malien tenant compte des ressources non encore mises en valeur de la région du Nord, a apporté son assistance à l’amélioration des conditions de vie des populations du Nord. Plusieurs responsables Touaregues qui ont dirigé l’exécution des projets de développement, ont manqué d’intégrité morale et se sont plutôt enrichis. Il apparait donc que les droits économiques des Touarègues n’ont été respectés que sur papier. Malgré cela, les autres groupes ethniques se plaignent des privilèges consentis aux Touarègues.
    Le droit a l’autodétermination comporte une composante importante :
    La souveraineté sur les ressources naturelles .Non seulement les Touaregues sont prêts à brader les ressources du Sous-sol, ils menacent
    continuellement l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Mali. Ils viennent de faire naitre les menaces de guerre sur tout le pays en mobilisant les pires malfaiteurs du monde terroriste contre le pays et un peuple pacifique.
    L’autodétermination ne pourrait être utilisée pour démembrer et compromettre l’intégrité territoriale et l’unité politique du Mali, Etat, modèle qui a été toujours respectueux des droits des citoyens Maliens, qui s’emploie depuis toujours à éliminer le tribalisme et à créer une société intégrée politiquement, socialement, et culturellement, sans distinction aucune entre citoyens. En ce qui concerne les critères de peuple et de territoire auxquels les réclamations d’autodétermination doivent se conformer, le dossier des Touarègues ne pourra pas satisfaire les critères de peuple touarègue et de territoire touarègue dans le cas Malien .En effet, il ressort que les Touarègues du Mali ne pourront se targuer d’être ni un peuple, ni avoir un territoire leur appartenant en propre. Les Touarègues éparpilles dans cinq à six pays différents ne sont pas un peuple au Mali. On trouve les touarègues au Niger, ou ils atteignent 800 000 personnes, au Mali ou ils sont environ 500 000 personnes, en Algérie, 50 000 individus, au Burkina-Faso, 20000 individus, en Libye, 30 000 individus et au Tchad. Le peuple touarègue est éparpillé dans plusieurs pays. Au Mali, ils ne constituent qu’une minorité parmi d’autres minorités, dont les droits sont bien reconnus par l’Etat Malien. Etant une minorité ethnique, les Touarègues ont droit de jouir de leur propre culture, de parler leur propre langue, de pratiquer leurs traditions sociales et de participer à la politique du pays, et cela en conformité de l’article 27 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques.
    Le Droit des Minorités ne doit pas être confondu avec le Droit à vl’Autodétermination des peuples. L’Assemblée Générale des Nations Unies en est très consciente. Quant à la participation politique, beaucoup de Touarègues ont assumé et assument aujourd’hui même de grandes responsabilités nationales, y compris, dans le passé, des rebelles actuels.

  25. L’azawad n’a jamais existé et n’existera jamais. Vous, les gamins pour ne pas dire les égarés de la république, soyez sérieux, ce que vous reclamez n’existe pas. Arrêter les illusions et soyez réalistes. Votre cordon ombilical a été alimenté par la république du Mali, une et indivisible. Alors, mesdames et messieurs, votre entreprise ne va pas prosperer.

  26. MNLA a dit:”les populations de l’Azawad, en particulier, Touaregs et Maures”,”Confinées dans la stigmatisation, dans l’illettrisme, l’analphabétisme, la précarité et l’injustice”, “Les Touaregs, les Songhaïs, les Maures et les Peuls qui constituent les communautés historiques de l’Azawad ont toujours vécu de façon harmonieuse et complémentaire.” Alors pourquoi ces maux n’ont touchés que les Touaregs et les Maurs et pas les Peulhs et songhay de l'”AZAWAD”? Les populations de cette zone ne sont-elles pas les seules a avoir meme des enseigants nomades qui suivent les elèves dans le nomadismes de leur parents!. La Gestion de tous les grands projets de developpement n’est-elle pas confiée aux populations de la dite localité? Dès lors s’il ya insuffisance de developpment, cest du a la gestion locale.”Globalement, la marginalisation en terme de développement, a obligé plusieurs centaines de milliers d’azawadiens à quitter leur territoire pour émigrer, au sud du pays et dans les pays côtiers et au nord vers les pays voisins.” Ou avez vous vu un mouvement migratoire allant des grandes villes vers les petites villes et villages? Combien parmi ces populations n’ont pas investi au Sud au detriment de leur localité d’origine? et pourquoi?
    Des reponses a ces questions messieur MNLA, comprendra que les mensonges le rattrappera.Que la vraie raison de votre revendication est inavouée mais innée elle s’appelle:RACISME

  27. Devant Dieu et les hommes le mlna a revendiqué le massacre d’Aguelhoc, leur nom est cité dans les assassinas, les viols, les vols, les destructions des biens publics dans le nord du Mali. Avec tout cela nos dirigeants ne disent rien…C’est quoi cette stratégie de nos gouvernements de moutons qui veulent tout simplement qu’on dise dans le quartier qu’ils sont ministres si c’est ça honte à vous!!!

  28. Moi ce qui m’énerve dans tout ça depuis janvier jusqu’à maintenant ni le gouvernement defunt, ni le premier de MD , ni le second gouvernement de MD n’ont déposé des mandats d’arrêt internationaux contre ces criminels. Tout est fait comme si tout est normal et que ces gens ont le droit de tuer, d’assassiner , voler, violer… Et ces gouvernements de moutons ou de je ne sais quoi ne disent rien. Devant Dieu et les hommes, le

  29. Ces bandits du Mnla veulent toujours utiliser les autres pour parvenir à leurs besognes.Vous a pris les armes non et jusqu’à présent personnes ne vous a exigé de les déposer;Vous n’aurez même une place sur le territoire malien pour planter vos tentes.Vous avez joué et perdu!

  30. C’est vraiment une insulte de Blaise compaoré d’ecouter meme ces gens.
    Ils sont combien pour revendiquer le territoire. Ils ne veulent pas la Paix et non pas renoncer à l’indépendance. Que la communauté internationale vienne mener une petite enquete, elle verra que moins de 10 % accepte cette idée d’indépendance car il ne s’agit que de ça et la Communauté inter veut, le Mali sera d’accord pour un reférendum mais de nous laisser avec son appui corriger ces gens. C’est face à l’intervention dictée par “la varie France d’aujourd’hui” que le MNLA cherche à se soustraire alors que ce sont des terroriste comme AQMI, Ancardine, MUjao.
    Que Blaise vienne au Mali demander seulement 10 ressortissants du nord, il verra qu’ils connaissent bien ces apatrides pour savoir qu’acce^pter leur proposition, c’est devenir à jamais des esclaves.
    Que Blaise quitte cette scene mais question de redorrer son blazon alors que la France l’a désavoué sur cette crise

  31. C’est tout simplement une insulte a l’endroit du Mali que Blaise receptionne ce document repugnant et le fasse livrer au peuple malien a travers son President P/I.

  32. AG IBRAHIM 18 Juin 2012

    ETAT AZAWAD, PERIL DU PEUPLE TOUAREG

    NOUSTOUAREG, ON NOUS MENT.
    CEUX QUI PRETENDENT ETRE NOS LEADERS NE NOUS DISENT PAS LA VERITE ET NOUS CACHENT LA REALITE. LE COMBAT QU’ILS PRETENDENT MENER AU NOM DE L’EDIFICATION D’UN ETAT AZAWAD EST UN COMBAT ILEGITIME, ILLEGAL ET SANS AVENIR PUISQU’IL NE REPOSE SUR AUCUN FONDEMENT.

    L’AZAWAD N’EXITE PAS GEOGRAPHIQUEMENT (EN TOUT CAS PAS TEL QU’IL NOUS EST PRESENTE) ET IL NE PEUT EXITER NI EN TANT QU’ETAT ENCORE MOINS EN TANT QUE NATION. NOUS SOMMES DES MALIENS, NOUS AVONS TOUJOURS VECU EN PAIX ET EN HARMONIE AVEC CEUX AVEC QUI NOUS PARTAGEONS L’APPARTENANCE ET L’ATTACHEMENT A CE TERRITOIRE C’EST A DIRE LES SONHRAI, LES ARABES, LES PEUHLS, LES BOZOS, BELLAH ETC…A SUPPOSER MEME QUE NOUS PARVENIONS A ARRACHER CETTE INDEPENDANCE ET QUE CELA SOIT ACCEPTEE PAR LE MALI ET LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE COMME UNE SITUATION DE FAIT, IL FAUT S’ATTENDRE A CE QUE LES SONHRAI, LES PEUHLS, LES BOZOS ETC… EUX AUSSI SE SOULEVENT POUR NOUS COMBATTRE ET NOUS CHASSER DE CES TERRES CAR, ILS SONT AUSSI ORIGINAIRE DE CES ZONES ET AUJOURD’HUI PRET DE 20 FOIS PLUS NOMBREUX QUE NOUS LES TOUAREGS; SI NOUS AVONS EU NOS ARMES, ILS PEUVENT AUSSI AVOIR LEURS ARMES. SI NOUS AVONS DES AMIS, ILS AURONT AUSSI LEURS AMIS. SI NOUS AVONS NOTRE MOTIVATION ET NOTRE COURAGE, ILS AURONT AUSSI LES LEURS ETC…

    IL FAUT QUE TOUS LES TOUAERGS NORMAUX, LES MODERES, LES PACIFISTES ET LES VRAIS ILLUMINES (PAS LES INTELLECTUELS NARCISSISTES ET FELONS) SE MOBILISENT CONTRE CEUX LA QUI VEULENT MENER NOTRE PEUPLE A SA PERTE

    ET POUR CE QUI EST DES RICHESSES DE SOUS-SOL : DIEU SEUL SAIT CE QU’IL EN EST REELLEMENT. ET MEME S’IL Y A EN, NOUS NE MERITONS PAS DE LE GARDER POUR NOUS SEULS TOUAREGS

    DANS CE MONDE ET CE MALI DU 21è SIECLE PLUS RIEN DE PEUT ETRE NEGOCIE ET OBTENU SUR UNE BASE PUREMENT ETHNIQUE OU RACIALE ET MEME SI VOUS PARVENEZ A ARRACHER QUELQUE CHOSE SUR CETTE BASE, CETTE CHOSE VA VOUS ETRE RETIREE APRES, DE GRE OU DE FORCE ET C’EST CELA TOUTE LA BETISE ET LA STUPIDITE DE LA QUESTION DE L’AZAWAD.

    PEUPLE TOUAREGS, ARRETONS L’ESCALADE DES MAINTENANT, NE SOYONS PAS LES AUTEURS DE NOTRE PROPRE GENOCIDE.

    AG IBRAHIM

    A BON ENTENDEUR, SALUT !

    • Merci Ag Ibrahim
      Parler d’Azawad comme nation c’est provoquer un désaccord éternel.
      Ibrahima Maiga

  33. Le mnla est un groupe extremiste touareg reclamant l’idepenance d’une zone dont la communaute touareg meme est moins de 5% de la population du nord Mali.
    Si les autres comunautes majoritaires font des armes leur habitude cela risque de chauffer;et ces communautes ne sont jamais de l’avis du mnla ,eux ils disent le Mali;quoi de plus clair encore. 👿

  34. Le mnla est un groupe extremiste touareg reclamant l’idepenance d’une zone dont la communaute touareg meme est moins de 5% de la population du nord Mali.
    Si les autres comunautes majoritaires font des armes leur habitude cela risque de chauffer;et ces commuanates ne sont jamais de l’avis du mnla ,eux ils disent le Mali;quoi de plus clair encore. 👿

  35. Le MNLA n’a jamais renoncé à son indépendance, lisez bien cette plateforme c’est un état indépendant qu’ils veulent pour coloniser les noirs du nord. Vous n’aurez rien vous serez poursuivi et châtié par la justice pour crime de guerre, terrorisme et atteinte à l’intégrité territoriale du Mali.

    • Le MNLA n’a jamais renoncé à son indépendance, lisez bien cette plateforme c’est un état indépendant qu’ils veulent pour coloniser les noirs du nord

      c’est ce que je n’arrête pas de dire depuis des années, et les politiciens ne voient rien de tout ça. Ils sont occupé à piller l’argent du pays…

  36. Le Mali est au centre de l’actualité internationale et cela par la faute du CAPITAINE sanogo, qui avide d’argent et de pouvoir a remis les 2/3 du pays aux bandits armés. Sinon comment comprendre qu’à près 6 mois du départ d’ATT, aucune action militaire n’a été entreprise pour la libération du nord mali. Pire cette coalition d’alcooliques de KATI refuse même l’arrivée de la CEDEAO pour aider le mali, que le ridicule ne tue plus.
    La junte a menti au peuple malien en disant qu’ATT n’avait pas commandé des armes et ne voulait pas faire la guerre mais aujourd’hui elle se rétracte pour dire que seules les armes commandées par ATT peuvent libérer le Nord. O vaillant peuple malien notre destin est entrain d’être bafouillé par la junte et le DICKO du HCI ? Nous devons prendre conscience et agir au plus vite.
    Un premier ministre qui ne fait que la promotion de l’ignorance et de la carence pour preuve la nomination du nullard capitaine comme président du fameux comité de reforme car bien avant le retour de Dionkounda la décision avait été prise. L’affaire du journaliste Aissat Ibrahim MAIGA , les promotions au niveau de la police …..
    Le rapport confidentiel de l’ONU confirme ce que nous savions déjà, la connexion de la junte avec les pros BAGBO pour déstabiliser la CI mais aussi le recrutement des mercenaires pour déstabiliser aussi le FASO. Oumar MARICO sert de trait d’union entre les opposants de ces deux pays et la junte d’une part et d’autre part entre les opposants de ces deux pays et les bandits armés qui sévissent au nord enfin de déstabiliser nos pays voisins qui veulent nous aider au non de la solidarité.
    La roue de l’histoire tourne et chacun aura son tour. L’exécution sommaire de plus de 20 militaires bérets rouges enfouis dans une fosse commune sera sans nul doute l’événement qui rattrapera cette clique de bandits de KATI qui en réalité font plus de maux que le MNLA et autres.

  37. C’est au gouvernement malien de definir les conditions de negociation avec celui qu’il veut. Et NON LE CONTRAIRE. Apres tout le mouvement criminel mnla, dont le dossier de crimes de guerre a été transmis a la CPI par notre gouvernement ne joue plus aucun role militaire dans l’occupation du nord du Mali.

    Ensuite comment Blaise Compaoré peut savoir que le mouvement criminel du mnla est accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité par le Mali a la CPI et s’asseoir encore avec ces criminels de guerre a une meme table d’une quelconque discussion? Et pis pour pour exiger de notre gouvernement que celui-ci se plie aux conditions de negociation de ces criminels de guerre?

    BLAISE COMPAORÉ DOIT ETRE RECUSÉ PAR LE GOUVERNEMENT MALIEN EN TANT QUE MEDIATEUR. C’EST TOUT!

    • Une chose me semble quand même curieuse. Si le MNLA dit représenter les populations du nord et veut l’indépendance, Ançardine qui ne veut pas l’indépendance représente qui alors?

    • Une chose me semble quand même curieuse. Si le MNLA dit représenter les populations du nord et veut l’indépendance, Ançardine qui ne veut pas l’indépendance représente qui alors? Il faut reconnaître quand même aujourd’hui que Ançardine pèse 100 fois plus que le MNLA! La preuve, Ançardine est maître absolu des lieux et le MNLA réduit à zéro sur le terrain.

  38. pourquoi la communaute internationale veut obliger le Mali a negocier avec ces malhonnetes qui sont a la base de nos probleme,regardez comment ils insultent le Mali dans leur torchon de plateforme cousu de mensonges

  39. La MNLA etait porte parole D’ansar dine et autres bandits armes. Maintenant vous voulez vous justifiéz de ce slogan “independance” , d’independance a l’autodetermination ou je ne sais quoi d’autres bref!!!! tandisque vous etes chassés de partout dans le nord par votre propre compagnon(ansar dine et autres bandits).Vous etes des misérables a détruire l’avenir des enfants et mettre en rétard notre pays;

  40. Je croyais que la REPUBLIQUE DES ZAZAWAD AVAIT DEJA ETE PROCLAMEE!! Déjà vous le MNLA, vous êtes activement recherchés pour des violations graves de droits de l’homme et crimes contre l’humanité commises sur les populations du nord Mali (viols-tortures-assassinats…).Ce n’est pas vous l’erreur, mais c’est nos autorités qui n’arrivent pas à dessaisir Blaise du dossier Mali!Le président Compaoré n’a aucun intérêt à ce que le Sahel soit sécurisé puisqu’il profite d’une partie des millions d’euros de rançons que les européens versent pour la liberation de leurs compatriotes otages des terroristes qui sont toujours liberés au Burkina (et nullepart ailleurs)et avec la médiation du même Blaise, comme par hasard. 😉

  41. Si si oui oui! du courage la RFA (Republique fictive de l’azawad) vera le jour un jour du moins sur papier et sur internet. 😆 😆 😆

  42. Un mouvement qui aspire la paix et le developpement ne prend jamais les armes contre sa populations.Est ce qui vous avez estime un peu les degats que vous avez fait subir a votre propre pays comme les massacres de haguel hoc et le deplacements des milliers (300 000) de vos compatriotes a l’etranger et a l’interieur?Vous avez trahis le peuple malien et trahis l’ancien regime (ATT)dont le seul tort a ete de vous amadouer “et vous acceuillir a bras ouvert.Si reellement votre mouvement (MNLA) mouvement national des loups aigr is” est sans affiliation etnique, tribale, culturelle et confessionnelle comment vous pouvez expliquer la sequence des “Ag” dans la liste dans votre directoire?Vous avez servi de remorqueur pour tous ces racailles d’islamistes, salafistes brefs vous avez aporte un tas d’ordures qui a echappe a votre control.Vous etes a la touche le mieux serait de la ferm er puisque vous ne controle plus riens! Nous allons jamais oublier ni pardonner!

  43. Du coq à l’âne, un véritable chiffon appélé plate forme. Une bordelle qui réaffirme exactement l’indépendance de l’azawad.

    Le plus grave, c’est que ce texte n’a pas été écrit par des intellectuels. Blaise Compaoré doit éviter de faire le relai de ces genres de sottises.

    Le Mali ne fera jamais de discussions autour d’un telle merde de papier qui ne reconnait pas son autorité sur toute l’étendue de son territoire et le présente comme un colonisateur d’un territoire.

  44. Enlevez-nous cette stupidite du Maliweb. Allez-y la publier a Azawachienneweb! Personne ne lira quoique ce soit sur ces criminels la! du titre on passe a la source: 0 et babye…

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