Nous ne le dirons jamais assez, il faut désormais que les gens s’assument dans notre pays et qu’ils arrêtent de jouer à la politique de l’Autruche en ce qui concerne les accords d’Alger. Que ceux qui critiquent aient le courage de le faire à visage découvert et non à travers des prétendus canaux de communication. Aussi, ils doivent au moins nous proposer quelque chose. Rares sont ceux qui le font : Ils critiquent juste et c’est tout. Du coup, ils entretiennent ce semblant de malaise perceptible aujourd’hui chez nos compatriotes.
n peuple, un but, une foi : La devise de notre pays, le grand Mali et dont ses fils sont si fiers. Nos responsables ne manquent d’ailleurs aucune occasion pour rappeler cela aux gouvernés que nous sommes. Cette devise a elle, toute seule, a permis d’éteindre un nombre de " feux " inestimables dans notre pays. Les griots, les médiateurs l’usent, cette devise, pour mettre souvent tout le monde d’accord. La plupart du temps ça marche.
En réalité, ces trois mots résument à suffisance ce que les Maliens pensent de leur pays et d’eux-mêmes le Peuple ainsi que sa conviction. La devise du Mali veut simplement dire que toute la population malienne est réunie autour du même combat, qu’elle partage les mêmes soucis et qu’elle a les mêmes objectifs.
Par conséquent, il est difficile, voire impossible de croire que les Maliens s’entredéchirent cause des accords d’Alger qui viennent d’être signés entre l’Etat du Mali et les ex-insurgés de Kidal. Pour souvent des intérêts personnels, on oublie même la constitution de notre pays. Dans un pays où le Peuple est prêt à céder tout ou partie de son territoire pour la réalisation de l’unité africaine que ne ferait-on pas pour la propre unité de cette nation ?
Ne serait-ce qu’à cause de ces deux points, la devise de notre pays et cette disposition de notre constitution, la contestation n’est pas permise en ce qui concerne les Accords d’Alger. D’ailleurs, les Accords ne peuvent nullement violer la constitution, si c’est cette loi fondamentale qui donne la latitude au peuple de sacrifier tout ou partie de son territoire en vue de la réalisation de l’unité africaine, à fortiori l’unité malienne.
En plus, nous ne le dirons jamais assez, il faut désormais que les gens s’assument dans notre pays et qu’ils arrêtent de jouer à la politique de l’Autruche en ce qui concerne ces accords. Que ceux qui critiquent aient le courage de le faire à visage découvert et non à travers des prétendus canaux de communication. Aussi, ceux qui critiquent doivent au moins nous proposer quelque chose. Rares sont ceux qui le font : Ils critiquent juste et c’est tout. Du coup, ils entretiennent ce semblant de malaise perceptible aujourd’hui chez nos compatriotes.
Critiques stériles
En effet, depuis la signature des accords d’Alger, les populations maliennes sont divisés en deux. Il y a ceux qui soutiennent (ils sont nombreux) ledit document et ceux qui estiment que l’accord est " bidon " et qu’il viole la constitution. Dans de telles situations, il s’agit donc, ni plus ni mois, que d’une question de bon sens donc de raison et de mauvais sens donc d’intérêt personnel. Les premiers n’ont fait que mettre le Mali avant toute autre considération quant aux seconds, ce qui les agite, c’est leur propre ego. Beaucoup parmi eux (à commencer par leur chef de file, Ibrim Boubacar Kéïta) ne se soucient que de leur propre " bénéfice politique " qu’ils peuvent tirer de la situation.
Comme l’a dit un confrère, c’était du pain béni pour certains hommes politiques. Les attaques du 23 mai intervenaient à moins d’un an des élections générales de 2007, le second mandat d’ATT étant carrément garanti depuis le 8 juin dernier, il fallait donc tout faire pour entretenir le bordel jusqu’à la fin de l’année et peut-être trouver un argument pour le report des élections. Entre temps, à cause de l’intox qu’ils allaient entamer, ATT aurait perdu des partisans et la suite on peut facilement l’imaginer : Retour à la case départ. Le Mali se retrouvera entre les mains d’hommes politiques incompétents et qui ont montré pendant dix ans leurs limites.
Le sens de la responsabilité
Après les attaques du 23 mai, tout le monde était d’accord sur le fait que ce n’est qu’une poignée de mécontents qui avaient pris les armes. Erreur, le Lt-Colonel Hassan Fagaga avaient à son compte près d’une deux centaine d’hommes sur armés et très bien équipés pour avoir fait la guerre en Libye, en Afghanistan et même en Irak. Sinon, comment explique qu’une poignée de personnes prenne en otage une quarantaine de militaires, le gouverneur de Kidal et s’emparer de la ville de Kidal pendant presque vingt quatre heures. Qu’on nous explique comment cela a pu se passer. C’est une insulte à nos forces armées que de penser que ceux qui ont pris les armes à Kidal et Menaka ne représentent rien.
En plus de cet important nombre de soldats touaregs démobilisés, l’alliance du 23 mai pouvait aussi compter sur 2006 jeunes intégrés réinsérés dans divers projets à travers le Nord. Il suffisait simplement que les Fagaga et autres les fassent signe pour qu’ils les rejoignent. A-t-on une seule seconde imaginer les dégâts que cela aurait pu causer pour le pays. C’est là où entre en jeu l’importante question de conscience et de bon sens.
Actuellement, comme nous l’écrivions, notre pays dépense en moyenne par mois, plus de 500 millions de FCFA uniquement pour l’entretien des troupes positionnées au Nord jusqu’à Sevaré dans la région de Mopti. S’il fallait en guerre (civile) ce serait presque le double qui y serait injecté. Seulement dans les réapprovisionnement en munitions et autres vivres. Avec le risque que le conflit allait s’étaler sur des mois, voire des années sous forme de guérilla. Car, tout le monde le sait, ce ne serait pas des hommes que les militaires loyalistes allaient avoir en face d’eux pour se battre, mais plutôt des groupuscules d’individus qui allaient procéder par des attaques en petits groupes, des attentats contre des innocents, des pièges. Le Mali pouvait-il, honnêtement, se payer un tel luxe en envoyant ses propres enfants à la boucherie contre d’autres fils du même pays et en hypothéquant tous les projets de développement pour tout le pays cette fois-ci et non pour le Nord simplement. Car, un Etat qui injecte près du milliard de FCFA dans une guerre civile ne peut nullement prétendre à une aide extérieure. Même s’il le faisait, qui l’aurait écouté ? Pour moins que ça (une guerre civile) des partenaires financiers se sont retirés de pays très proches de nous et ont même gelé leurs avoirs.
Alors, comment au moment où tout notre pays est en chantier, on ose nous souhaiter une guerre civile ? Avec tous les risques que cela comporte. Comment peut-on, en personne sensée, souhaiter une guerre civile pour son propre pays. Aussi, franchement, combien de fois on a essayé de régler cette affaire de Kidal par la manière forte, à savoir l’option militaire ? Tout le temps. Cela a donné quoi ? Chaque régime gère sa rébellion au Nord. N’est-ce pas temps à ce qu’on se dise que l’option armée ne peut pas résoudre cette crise et qu’il fait procéder autrement ? Nous estimons que oui. Surtout qu’on sait que même si on était allé en guerre civile pendant dix ans, la finalité serait de s’asseoir et négocier comme cela c’est a toujours été le cas. Alors, peut-on, de bonne foi, accuser quelqu’un d’avoir commencer par les négociations qui auraient été la conclusion quoi qu’on fasse. Bien au contraire, ceux qui ont signé ces accords ont le mérite d’avoir éviter à notre pays un bain de sang, des morts inutiles. Ils ont évité à des centaines de militaires d’avoir, à vie, sur la conscience la mort de chefs de familles innocents et de populations n’aspirant qu’à la paix. C’est cela aussi les grands hommes.
Seulement, ils deviennent de plus en plus rares dans notre pays ce genre d’hommes. Le petit nombre reste donc incompris. Sinon, nulle part au monde on peut accuser quelqu’un d’avoir éviter à son pays la guerre civile quelque soit le prix. Bien au contraire, ils doivent être décorés, ceux qui posent de tels actes.
Rien que pour déstabiliser un homme
Encore une fois, comme nous l’écrivions, la mauvaise foi est de rigueur à certains niveaux en ce qui concerne ces accords. On a tendance à vouloir totalement dissocier les Accords d’Alger de Juillet 2006 au Pacte National signé en Avril 1992. Alors même que les documents disent pratiquement la même chose. Et que les Accords d’Alger ne sont qu’un détail du Pacte National. Rendez-vous compte par vous-mêmes.
En ce qui concerne l’intégration du territoire, il est clair que le Pacte National est plus dangereux que les Accords d’Alger. Voici ce que les deux documents disent.
Le Pacte National : … Les dispositions du présent Pacte sont applicables dans le Nord du Mali appelé 6ème, 7ème et 8ème Régions par le Gouvernement et Azawad par les Mouvements et Fronts Unifiés de l’Azawad. Le Gouvernement de la République du Mali n’est pas opposé à l’appellation "Azawad" pour ces Régions. Cependant, il reste respectueux du droit des populations de décider librement de l’appellation de leur terroir local, régional et interrégional et, en attendant que ces populations puissent exercer ce droit par le biais de leurs instances élues locales, régionales et interrégionales et ce dès leur première session, les deux Parties, devant la nécessité de faire prévaloir la restauration de la paix dans cette partie du territoire national, ont décidé de la désigner à travers ce Pacte par Nord du Mali.
Les Accords d’Alger : …Réaffirmant notre attachement à la troisième République du Mali ; Réaffirmant également notre attachement au respect de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale ; Soucieux de préserver la paix, la stabilité et la sécurité dans notre pays et de se consacrer aux tâches de développement socio-économique des régions du Nord dont celle de Kidal ; Désireux de promouvoir une dynamique à même de résorber les retards auxquels fait face la région de Kidal dans les domaines social et économique ; Soulignant la nécessité de promouvoir la diversité culturelle du Mali en tenant compte des spécificités des régions du Nord ; Rappelant les acquis du pacte national d’avril 1992 qui a reconnu la spécificité du Nord du Mali, la nécessité pour ce faire d’une prise en charge des affaires locales par les populations de chaque région, leur association à la gestion nationale et l’institution d’un processus économique d’assistance et de développement avec l’apport des partenaires étrangers ; Compte tenu de l’état de dénuement de la région de Kidal entièrement, désertique, vu son enclavement et son manque flagrant en infrastructures nécessaires à son développement et vue la dépendance des populations de cette région de l’élevage ; Convaincu qu’il ne peut y avoir un développement durable sans la mobilisation de toutes les ressources humaines et la valorisation des potentialités locales ; Tenant compte de l’interdépendance entre le développement, la sécurité et la stabilité ;Vu l’engagement du gouvernement à trouver une solution politique durable voire définitive à cette situation de crise, les mesures ci-dessous seront prises pour la région de Kidal.Il est clair que nulle part dans les Accords d’Alger il n’est question d’une autre appellation. Alors que dans le Pacte National, on fait déjà la différence en parlant d’AZAWAD. Comme si non voulait créer une République dans une autre. C’est là où on peut parler d’Emirat ou de République fédérale.Pour le reste, il faut dire que ce n’est juste qu’une question de terminologie.
En ce qui concerne l’organe mis en place pour l’application des Accords voici ce que disent les Accords d’Alger : Création d’un conseil régional provisoire de coordination et de suivi dont les membres sont désignés de manière consensuelle sur proposition du Comité de suivi. Le conseil régional provisoire de coordination et de suivi est désigné pour un an, par arrêté du Ministre de l’Administration Territorial et des Collectivités locales et à l’issue de sa mission, ses prérogatives seront assurées par l’Assemblée régionale. En ce qui concerne ses compétences : Il est consulté par le Département de tutelle à l’élaboration des projets de loi et textes touchant les spécificités de la région de Kidal. Il participe à la promotion de la bonne gouvernance politique en aidant à une meilleure utilisation des compétences locales et régionales dans les rouages de l’Etat. Il est chargé d’appuyer l’Assemblée régionale dans l’exercice de ses compétences, en matière: D’action de coopération avec les bailleurs de fonds dans le cadre du développement économique, social et culturel de la région conformément à l’article 32 du pacte national. De tous les aspects de la sécurité de la région, conformément aux alinéa C et D de l’article 15 du Pacte National. Budgétaire pour la région, conformément à l’article 33 du Pacte National. Il est chargé d’aider, de concert avec les autorités administratives et politiques, à la préservation d’un bon climat social par les canaux traditionnels de dialogue et de concertation. Il est consulté pour tous les aspects de médiation et de développement spécifiques et contribue à éclairer l’administration dans la préservation de l’harmonie et de la cohésion sociale de la région. Rien d’autre qui n’existe déjà dans le Pacte National. Sauf la création du Conseil régional provisoire de coordination et de suivi. Une structure qui n’est d’ailleurs que provisoire mais qu’on ne dit pas assez et dont l’équivalent dans le Pacte National n’est autre que : La Commission de suivi du Cessez-le-feu. D’ailleurs le Pacte National est encore une fois plus clair : La Commission du Cessez-le-feu se substituera à la Commission de Suivi de la Trêve. Elle sera installée à Gao 48 heures après la signature du Pacte. Elle organisera ses travaux et ses Sous-commissions décentralisées. Pendant la période de soixante jours de mise en application des mesures énoncées au paragraphe 7 ci-dessus, la Commission du Cessez-le-feu siégera en permanence sous la présidence du Médiateur et avec la participation permanente des représentants de celui-ci. En cas de besoin, cette période pourrait être prolongée jusqu’à parachèvement de la mise en oeuvre des mesures susvisées. Au delà de ladite période, la Commission du Cessez-le-feu siégera en permanence pendant une année avec la participation des Représentants des deux Parties et sous leur présidence mensuelle alternante, la première Présidence revenant aux Mouvements et Fronts.
A l’expiration du premier et du deuxième trimestre et du deuxième semestre suivant la signature du Pacte, la Commission du Cessez-le-feu siégera chaque fois sous la présidence du Médiateur. Ces sessions ponctuelles serviront à l’examen et au règlement de tout contentieux éventuel lié à sa mission, la dernière session devant servir à proclamer la dissolution de la Commission du Cessez-le-Feu. Les dépenses, frais et moyens de la Commission du Cessez-le-feu seront à la charge du Gouvernement de la République du Mali, y compris l’octroi d’allocations individuelles aux délégués des Mouvements à ladite Commission. Un programme de rapatriement des personnes déplacées sera préparé à partir de la signature du présent Pacte. La mise en oeuvre de ce programme sera entamée 60 jours après la signature, soit à la fin de l’exécution des dispositions relatives au cessez-le-feu énoncées au paragraphe 7 ci-dessus qui se lit comme suit : Dans les soixante jours suivant la signature du Pacte, il sera mis en exécution un programme portant sur les mesures concomitantes ci-après : Dans le cadre des mesures de restauration de la confiance, de l’élimination des facteurs d’insécurité et d’instauration d’une sécurité définitive, il sera : procédé à l’intégration totale, sur une base individuelle et volontaire et selon les critères de compétence, des combattants des Mouvements et Fronts Unifiés de l’Azawad (MFUA) dans les différents corps en uniformes de l’État, mis sur pied pour une année, des unités spéciales des forces armées composées majoritairement des combattants intégrés des Mouvements et Fronts Unifiés de l’Azawad, institué un corps de sécurité intérieure (Gendarmerie Nationale, Garde Goum, Police) comprenant toutes les composantes des populations locales, y compris des combattants des Mouvements et Fronts Unifiés de l’Azawad, mis à la disposition des Autorités locales dans la cadre de leurs pouvoirs de police, créé des unités spéciales de l’Armée largement ouvertes à toutes les composantes des populations locales, dont la mission se limitera à la préservation de l’intégrité et de la sécurité extérieures du territoire national. Par ailleurs, et dans ce même cadre des mesures de restauration de la confiance, d’élimination des facteurs d’insécurité et d’instauration d’une sécurité définitive, il sera procédé à un allégement substantiel, graduel et approprié des forces armées actuelles dans le Nord, de sorte à aboutir à leur retrait majoritaire. Au niveau de cet extrait on peut même constater qu’il est question de retrait majoritaire des forces armées. Que veut-on de plus alors ?
Sur ce point voici ce que disent les Accords d’Alger : Mise en place du conseil régional provisoire de coordination et de suivi et poursuite du processus de délocalisation des casernes militaires dans les zones urbaines conformément aux dispositions du Pacte National ; Retour, sous l’égide du facilitateur, de toutes les armes et munitions ainsi que de tous autres matériels enlevés depuis les attaques du 23 mai 2006 de Kidal, Menaka et Tessalit selon les modalités arrêtées dans le présent accord.
En ce qui concerne les Unités spéciales de sécurité : Création en dehors des zones urbaines de Kidal d’unités spéciales de sécurité, rattachées au commandement de la zone militaire et composées essentiellement d’éléments issus des régions nomades, dans les proportions assurant l’exécution efficace des missions des Unités Spéciales de Sécurité. L’acte de création de ces unités déterminera leur nombre, leur tableau d’effectif et de dotation, leur implantation et leurs caractéristiques. Elles seront chargées notamment des missions suivantes : protection et gardiennage des édifices publics ; protection des personnalités ; reconnaissance et de patrouilles ; assistance à la police judiciaire ; intervention ; toutes autres missions qui seront définies dans l’acte de création. Elles agiront de manière coordonnée et en complémentarité avec les forces de sécurité nationale.
Elles relèvent organiquement du commandement de la zone militaire Elles sont placées, pour l’emploi, sous l’autorité du Gouverneur de la région. Elles sont rattachées aux unités de la Garde Nationale Elles sont commandées par un commandement opérationnel des unités spéciales dont le commandement sera issu des personnels visés au Chapitre III, point 5 et dont le second proviendra des autres corps des forces armées et de sécurité nationale. Le commandant opérationnel des unités spéciales dépend hiérarchiquement de l’Etat major de la Garde Nationale. Les officiers issus du personnel visés dans le Chapitre III, point 5 peuvent servir éventuellement dans les unités spéciales. Toutefois, lorsque l’unité est commandée par un officier issu des personnels visés dans le chapitre III, point 5, son second proviendra des autres corps des forces armées ou de sécurité nationale et vice versa. Leurs besoins en personnel seront complétés à partir des autres corps de défense et de sécurité nationale. Ces unités et leur commandement opérationnel seront dotées en personnel et en moyens conformément au tableau des effectifs et de dotation, arrêté par voie d’arrêté de l’autorité dûment habilitée, sur proposition du groupe technique de sécurité après avis du Comité de suivi.
Elles disposent d’une structure spécialisée chargée de l’action sociale au profit de leurs personnels. A la date qui sera fixée par le Ministre de la Sécurité Intérieure, sur proposition du groupe technique de sécurité et après avis du comité de suivi, les personnels devant servir au sein de ces unités entreront en formation pour être préparés aux missions assignées à ces unités.
Les programmes de formation seront établis par l’autorité dûment habilitée, sur proposition du groupe technique de sécurité, après avis du Comité de suivi.Le lieu de formation sera déterminé par l’autorité dûment habilitée, sur proposition du groupe technique de sécurité, après avis du Comité de suivi. Il servira également de lieu de cantonnement du personnel visé dans le chapitre III, points 4 et 5. Il est placé sous la supervision du groupe technique de sécurité. L’opération de restitution des armes, des munitions et autres matériels enlevés se fera dans le lieu du cantonnement à l’admission du personnel visé dans le chapitre III, points 4 et 5, et de manière simultanée avec la régularisation de la situation socioprofessionnelle du personnel cantonné. Encore une fois, la mauvaise foi a prévalu. Il est écrit noir sur blanc que les Unités spéciales seront créées en dehors des zones urbaines de Kidal.
Moussa TOURE
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