Au moment où le gouvernement du Mali est en pourparlers avec les groupes armés à Alger, l’aile criminelle de ces bandits, le MNLA, prépare activement un séminaire international d’autodétermination des peuples (nouveaux modèles d’Etat) à Bruxelles, les 18 et 19 septembre prochains.
C’est dire qu’il joue un double jeu lorsqu’il dit reconnaitre l’intégrité du territoire malien et la laïcité de l’Etat. Au même moment, il œuvre pour une hypothétique autodétermination. Rappelez-vous cette lettre de Mossa Ag Attaher, chargé de communication du MNLA, qui annonçait le 22 novembre dernier l’adhésion de son mouvement à l’Organisation des Etats Africains Emergents (OAES), qui travaille pour l’autodétermination des peuples.
Alger, il faut le dire, n’est qu’une échéance dilatoire pour les animateurs du MNLA, qui sont loin d’être sincères dans les discussions en cours. Si jamais le MNLA participe à ce séminaire, l’Etat du Mali et la communauté internationale doivent le suspendre, le rejeter des négociations enclenchées. Ainsi, il sera banni et combattu comme un ennemi de la paix. Relisez la lettre pour comprendre que le MNLA n’a pas changé d’option.
«Le 18 novembre 2013, l’Azawad a été admis en tant que membre de l’Organisation des Etats Africains Émergents, l’OAES (Organization of Emerging African States), une organisation intergouvernementale qui défend les intérêts de l’autodétermination nationale en Afrique. Basée à Washington DC, l’OEAS est membre observateur de l’ONU. Elle a été créée en 2010 sur les principes de la Déclaration de Washington relative à l’autodétermination en Afrique.
L’Organisation des Etats Africains Émergents (OAES) se définit comme une organisation qui lutte pour l’autodétermination des peuples africains et la fin des frontières coloniale en Afrique, considérant celles-ci comme étant une construction artificielle du 20è siècle à l’origine de millions de victimes en Afrique.
Le destin tragique de l’Azawad depuis 1963 étant la conséquence directe du maintien forcé des frontières coloniales et du déni du droit international à l’autodétermination des peuples, pourtant reconnu et garanti par le droit international, l’Azawad a rejoint les Etats membres de l’OAES dont il devient le 13è membre. Les membres de L’OEAS, dont notamment le Biafra, le Sud Cameroun, le Cabinda, les Iles Canaries et la Kabylie, sont unis par un principe commun : ils luttent tous pour l’autodétermination de leurs peuples et croient fermement que l’autodétermination des peuples d’Afrique est inéluctable.
En vertu de son adhésion à la déclaration de Washington sur l’autodétermination en Afrique, l’Azawad a rejoint l’Organisation des Etats Africains Emergents (OEAS) et y est représentée par le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) à compter du 18 novembre 2013, pour faire et valoir ce que de droit.
Kidal, le 22 novembre 2013
Mossa Ag Attaher, Chargé de communication»
Par rapport au MNLA il n’y a rien de nouveau.
Tout le monde voyait la mauvaise fois des représentant dans les milieux européens mais comme les dirigeants maliens ont joué la politique de l’autruche les gens ont fini par se dire qu’ils ont peut-être raison.
Il a été dit même par un des anciens PM guinéens que l’Etat malien a fait preuve d’un manque de communication incroyable.
Quand deux journalistes se font enlever et tuer juste en sortant de chez un chef du MNLA à Kidal en plein jour alors que le MNLA fait la pluie et le beau temps dans cette ville, ils ont eu le culot de prétendre qu’ils n’y sont pour rien sous prétexte que ce ne sont pas eux qui y assurent la sécurité malgré le cantonnement des FAMA.
Donc ne continuons pas à jouer les naïfs par rapport aux MNLA. Ils ont toujours dit qu’ils veulent l’unité du Mali, mais l’AZAWAD est à part. Autrement dit en bon français l’AZAWAD ne fait pas partie du Mali pour eux.
Ils n’ont pas changé.
Moi je dis que la solution reste à boter les fesses des ennemis du pays, malgré les pourparlers en cours Algérie, je suis septique pour la stabilité du septentrion de notre pays. La suprématie militaire des FAMA est le seul moyen qui nous permet à retrouver notre dignité et notre honneur. Que dieu bénisse le Mali.
Au delà de la duplicité du Mnla, c’est plutôt celle de l’ONU qu’il faut souligner. L’Azawad n’est pas (encore). L’accepter dans une telle organisation, membre observateur de l’ONU, c’est simplement entériner donner au Mnla cette qualité qu’elle cherche tant. Ou est la comme gouvernementale ?
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