Paris qui a tourné le dos à l’opération militaire contre Al Qaïda est résolu à négocier pour obtenir la libération des otages enlevés au Niger. A cet effet, les autorités françaises ont demandé l’aide du Mali. Un médiateur, Iyad Ag Ghaly, est désormais en liaison avec les ravisseurs que son envoyé a rencontrés.
A propos des sept otages du désert, on sait trois choses depuis la dernière communication d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), à travers Al Jazzera. Les otages, cinq français, un togolais et un Malgache sont en vie, ils sont en territoire malien, selon des sources concordantes. Troisième chose, c’est le déterminant qui fait le plus de vague dans les prises d’otages dans l’espace sahélo saharien : Paris reporte l’usage de la force contre Al Qaïda et choisit de négocier pour obtenir la libération des otages.
Il y a cependant deux inconnues, la première étant les revendications d’Al Qaïda que Paris attend avec impatience. La seconde inconnue c’est jusqu’à quel niveau Paris renonce à reprendre « les raids » dont les premiers ont coûté la vie à un otage français, Michel Germaneau – pour libérer l’otage
Cette aide de la partie malienne consistera à nouer les contacts utiles avec Al Qaïda, sans lesquels aucune négociation n’est possible. Ce terrain est celui des intermédiaires à travers des nobles et certains chefs de tribus du nord. Il s’agit également d’établir la communication entre
Une des préalables à l’ouverture de négociation était pour
ATT reçoit un membre d’Areva
Le président du conseil de surveillance du groupe Areva, Jean-Cyril Spinetta, aurait été reçu à Bamako par le président malien Amadou Toumani Touré. Le sujet des collaborateurs d’Areva ( 5 Français 1 Togolais et 1 Malgache) capturés à leur domicile, sur le site minier d’Arlit (nord du Niger), dans la nuit du 15 au 16 septembre, et otages dAl-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), était au centre de leur entretien. C’est dire que le groupe Areva compte sur le Mali pour aider à la libération des otages. ATT aurait répondu qu’il mettrait “tout en œuvre“ pour obtenir cette libération. Selon un article d’ouest-France.fr, du 2 Octobre, un ancien chef de la rébellion touareg au Mali, Iyad Ag Ghaly, est arrivé samedi à Gao (nord-est du Mali) pour participer aux négociations en vue de la libération de sept otages détenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Dès son arrivée à Gao (
« Nous avons dépêché Iyad Ag Ghaly pour aider au dénouement de l’affaire. Il est en route », a confirmé une source officielle malienne citée par ouest France.fr. « Iyad Ag Ghaly avait déjà envoyé auprès des ravisseurs l’un de ses proches qui avait pu voir les otages, avant la publication officielle de preuves de vie », écrit le confrère. L’objectif du médiateur touareg malien serait à présent de revenir avec tout ou une partie des revendications posées par les ravisseurs.
B. Daou