L’information a été donnée par les responsables du collectif pour le changement (CPC) au cours d’une conférence de presse, tenue le mercredi 25 mars 2015 au siège du parti citoyen pour le renouveau (PCR). Elle était animée par Siaka de l’UFD et président du CPC, Ousmane Ben Fana Traoré du PCR et porte-parole du collectif, Racine Thiam du CAP.
Dans son allocution, Ousmane Ben Fana Traoré, président du parti citoyen pour le renouveau et porte parole du collectif a signalé que l’objectif de cette conférence de presse est d’informer l’opinion nationale et internationale de la position du collectif pour le changement sur l’accord d’Alger. Selon lui, le collectif soutient entièrement cet accord pour plusieurs raisons : Parmi ces raisons, il a cité le respect de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Etat du Mali, ainsi que de sa forme républicaine et son caractère laïc. Il s’est réjoui également de la reconnaissance et la promotion de la diversité culturelle et linguistique du Mali et la valorisation de la constitution de tous les Maliens notamment les femmes et les jeunes, du rejet de la violence comme moyen d’expression politique et le recours au dialogue et à la concertation pour le règlement des différends, la mise en place d’une architecture institutionnelle, fondée sur des collectivités territoriales dotées d’organes élus au suffrage universel avec des pouvoirs étendus mentionnés dans l’accord de paix d’Alger.
Concernant la gestion de crise par le président de la République, le porte-parole du collectif a été clair. Selon lui, la gestion professionnelle et patriotique de la crise du nord par le président IBK a permis au Mali de sauvegarder son intégrité territoriale, son unité et sa laïcité. Pour le président du PCR, IBK ne joue pas avec l’unité du pays. C’est pourquoi il a d’ailleurs mis une ligne rouge à ne pas franchir par les négociateurs depuis au début. Aux dires de Ousmane Ben Fana Traoré, cette ligne rouge n’a pas été franchie et elle a été sauvegardée dans l’accord d’Alger paraphé. Il a ensuite invité tous les Maliens à soutenir cet accord paraphé par plusieurs pays amis du Mali comme le Tchad, l’Algérie, la France, le Niger…
Au non du collectif, le président du CPC, Siaka Diarra a demandé à la communauté internationale de tout mettre en œuvre pour la signature finale de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Il a aussi lancé un appel à la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) dirigée par Bilal Ag Chérif à parapher sans délai, car selon lui, la paix n’as de prix. Pour ce faire, il a demandé l’union sacrée autour du président de la République pour une sortie de crise et une paix durable.
Yacouba Doumbia