Le concept de “population de l’Azawad n’existe pas”, a affirmé le ministre de la Réconciliation nationale Zahabi Ould Sidi Mohamed, selon des propos rapportés par le journal français « Libération », en appelant les groupes armés du nord, qui refusent encore de signer l’accord d’Alger, à «se rendre à l’évidence».
“La population de l’Azawad en tant qu’entité n’existe pas, ce concept n’existe pas”, a déclaré à la presse étrangère le ministre Zahabi à la veille d’une visite qu’il rendait lundi dernier aux réfugiés maliens du camp de Mbera (Mauritanie) dans le cadre de sa campagne d’explication de l’accord d’Alger. Le document a été paraphé le mois dernier par le gouvernement malien mais les mouvements rebelles à dominante touarègue hésitent encore à signer.
Parmi leurs principales revendications figurent la “reconnaissance officielle de l’Azawad”, le nom donné par les rebelles au nord du Mali, “comme une entité géographique, politique et juridique”. “Ces mouvements sont actuellement à Alger, nous espérons qu’ils se rendront à l’évidence et qu’ils sauront saisir l’opportunité d’un accord historique, inclusif et pour la première fois viable”, a ajouté Zahabi Ould Sidi Mohamed.
Il a toutefois indiqué que l’accord d’Alger “permet aux assemblées locales qui seront élues de choisir l’appellation de leur région”, et que “si ceux qui tiennent à cette appellation sont majoritaires, ils pourront alors la décréter de façon démocratique”.
Evoquant la poursuite de discussions pour convaincre les rebelles de signer à leur tour, il a affirmé que “même si le dialogue est fermé sur l’accord, la porte de la concertation reste ouverte concernant les modalités de sa mise en œuvre”.
Rassemblés par R. Diakité
Voici un digne fils de ce pays
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