Sévèrement critiqué par IBK en son temps de moribonde et de dolosive, la Convention de la majorité présidentielle (Cmp) a tenu, le dimanche 29 mars 2015 au Palais de la culture Amadou Hampaté Bah, un meeting d’information sur l’accord d’Alger, paraphé le 1er mars par le gouvernement et certains groupes armés. Si la mobilisation était à son comble, les critiques adressées à X par le président de la Cmp, Dr. Boulkassoum Haïdara, ont été aussi quelque part des plats de résistance de ce grand meeting.
S’il s’agissait pour les responsables de la Cmp d’expliquer de fond en comble l’accord paraphé le 1er mars 2015 à Alger par le gouvernement et certains groupes armés, lors du meeting de dimanche dernier, il a été également l’occasion pour le président Boulkassoum Haïdara de répondre vigoureusement à certaines critiques que le régime essuie depuis le paraphe de l’accord d’Alger 2015. Visiblement atteint par ces critiques, le président de la Cmp n’a pas pu contenir sa colère. C’est pour quoi il a posé trois questions à l’endroit de X.
«Quel est le patriote malien, sincère et convaincu qui peut s’attaquer à cet accord ? Où était-il quand les 2/3 du territoire étaient occupés ? Quel a été son sentiment lorsque les forces Serval ont frappé le 17 janvier ? Ce patriote convaincu, dit-il, est un amnésique convaincu et un criminel économique».
De son côté, le président intérimaire de l’Adéma, Pr. Tiémoko Sangaré, a déclaré que beaucoup de choses ont été dites sur l’accord d’Alger qui n’ont rien à voir avec son contenu. De qui s’agit-il ? Des responsables de l’opposition ? On serait tenté de répondre par l’affirmative car ceux-ci l’ont presque tous rejeté, le 19 mars dernier au Cicb, lors de la table ronde des forces vives sur le projet d’accord issu du processus d’Alger.
L’opposition avait estimé que l’accord paraphé par le gouvernement, le 1er mars 2015 après plusieurs mois de réunion, ne résout en rien les questions fondamentales relatives à la stabilité du pays, à l’intégrité du territoire, à l’unité nationale et à la réconciliation nationale. Dans la même foulée, l’opposition avait déclaré que «cet accord n’est pas un bon accord pour le Mali», contrairement à la majorité présidentielle qui estime que l’accord paraphé est un «bon accord». Selon l’opposition, cet accord contient «les germes d’une désintégration rampante du pays…». Elle s’étonne également que le document paraphé ne fait aucune référence, ni dans son préambule, ni dans ses principes, engagements et fondements pour un règlement durable du conflit, à la Constitution adoptée par le peuple souverain du Mali en janvier 1992.
Fombus
Il s’est posé à notre Etat depuis l’éclatement de la Fédération du Mali où en son temps le Président Modibo parlait de velléités sécessionnistes dans “l’immense Sahara au dessus du Niger”. Dans la foulée, il y a eu une première guerre en 1963. D’où une nécessité d’avoir les pieds sur terre, il faut accepter que nous ne formions pas encore une nation “Un Peuple-Un But-Une Foi”, le sentiment du vivre ensemble n’a alors jamais existé. “Le Mali, un et indivisible” est un slogan. En réaliste, ne pouvons-nous pas envisager autre chose, par exemple, le cas des Districts ou Républiques Autonomes en Russie. La Carte du Mali va exister mais ceux-là qui ont toujours aspiré à être indépendants vivront leur vie comme ils l’entendent. Je pense que c’est cet accord que le frère DIOP devait négocier et non celui qui réduit le problème à un déficit de développement au nord. Ne voyons nous pas que cette vision des choses crée déjà un autre sentiment au Sud, celui de l’identité sudiste, le FORES, sinon, le COREN a longtemps existé sans que les gens du sud ne se meuvent.
C’est normal qu’il ait discorde entre l’opposition et la majorité présidentielle, mais sachez très chers compatriotes que cette signature ne servirait à rien, car ces hommes du MNLA sont focalisés sur autres choses que la paix. Même, s’ils signent, cette signature ne servirait à rien. Ces bandits armés préfèrent leur butin qu’à la paix, ils préfèrent vendre la drogue et braquer les paisibles citoyens de ce pays au cours de leurs activités quotidiennes.
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