Par son ingérence dans le départ de GATIA d’Anefis : IBK confirme l’appartenance du mouvement à l’Etat

2

Le retrait du GATIA de Ménaka dans 72 heures : Deux poids deux mesures ?A la suite de la défaite de l’armée malienne à Kidal, le 21 mai 2014,  la ville d’Anéfis abandonnée par les Fama  a été occupée par les forces rebelles et terroristes. Se sentant abandonnés aux mains des terroristes, les habitants du nord qui ne partagent pas le projet diabolique de partage du Mali ont créé un mouvement politico-armé. Il s’agit du Groupe d’autodéfense Touareg Imghad (Gatia), aujourd’hui membre de la Plateforme signataire de l’Accord au même titre que l’Etat malien.  Le jour de l’officialisation de la création du mouvement, son secrétaire-général, Fahad Ag Almahmoud, déclare que l’objectif recherché est de défendre leurs communautés contre le Mnla et alliés. « Nous venons de créer le Groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia) pour défendre les intérêts de notre communauté dans le nord du Mali, notamment contre le . Nous sommes pour le processus de paix, nous reconnaissons l’intégrité territoriale du Mali, et nous ne réclamons pas d’autonomie. Nous voulons travailler avec le gouvernement malien pour amener la stabilité du pays », précisait-t-il.  Corps défendant, le Gatia a tout mis en œuvre pour protéger ses parents contre la barbarie des éléments du Mnla et leurs alliés terroristes. Conformément à cet engagement, il libère successivement les terres de leurs parents en chassant les éléments de la Coordination des mouvements armés de l’Azawad (CMA).  De par sa détermination à protéger la population à la place de l’Etat, on a tenté de coller l’étiquette de milice pro-gouvernementale au Gatia.

IBK gâche tout                   

Au regard de l’embrasement du pays, la communauté internationale s’est arrangée  à établir un cadre de dialogue entre les belligérants, qui a abouti  à   la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, dont sont parties prenantes le gouvernement malien, la Plateforme et la CMA. La médiation internationale sous la conduite de l’Algérie a été chargée de veiller sur l’application effective dudit accord. A chaque fois qu’une des parties se sent lésée, il faisait toujours recours à la médiation internationale. On ne faisait jamais pression sur une partie à influencer une autre jusqu’en fin de la semaine dernière. Faut-il le rappeler, après 3 jours d’intenses combats les 15,16 et 17 août, la CMA a été finalement chassée de la ville d’Anéfis par le Gatia.  Le bilan est lourd de part et d’autre, on parle d’une vingtaine de morts dont 15 morts du côté de la CMA. Au lendemain de ces affrontements meurtriers, l‘ONU a annoncé l’établissement  d’une «zone de sécurité» autour de la ville de Kidal. Suivie de la  demande de la médiation internationale au Gatia de quitter Anéfis sans condition  et de revenir à sa position au moment de la signature de l’Accord. Aucune de ces pressions n’a porté fruit, car le Gatia a posé des conditions pour la sécurité de la population.  Pour s’assurer que le Gatia est réellement une milice gouvernementale, la communauté internationale a mis la pression sur le Président IBK pour jouer de son influence sur sa « milice ». Sans détour, le Chef de l’Etat lui a prêté le flanc. A en croire nos confrères de RFI, sur un ton sec, le Chef de l’Etat a sommé le Gatia de quitter Anéfis comme si ledit mouvement agissait sous son ordre. Cette attitude du Président de la République confirme les allégations des détracteurs de notre pays qui affirment que le Gatia est une milice pro-gouvernementale. L’idéal voudrait que le Président IBK se désengage de cette fourberie en indiquant clairement que l’Etat du Mali est signataire de l’Accord d’Alger au même titre que la Plateforme, regroupement auquel appartient le Gatia. Donc, il revient à la médiation internationale de s’arranger  à résoudre cette équation. Mais, non, le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keita a tout gâché en faisant le jeu de la communauté internationale.  Sinon rien ne justifie son ingérence dans les mécanismes  de la médiation internationale à faire partir le Gatia d’Anéfis.

Oumar KONATE

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Bravo le GATIA…. ne bougez pas d’un pouce…. vous n’avez pas d’ordre a recevoir de quiconque en tout cas pas du gouvernement incable et indigne de IBK…. Etre proche du gouvernement ne veut pas dire que vous répondez au Gouvernement…. Ce sont les FAMAs ou ce qu’il en restent qui sont sous les ordres de IBK et son gouvernement vaurien de clochards…

    Vous etes partie signataire au meme titre que le gouvernement et la CMA. Ils vous ont trimbale a Menaka et veulent faire de meme a Anefis….. REFUSEZ…. on verra bien….

    Si IBk etait intelligent ( il devait etre saoul) il n’aurait meme pas demande de quitter car ainsi il confirme que vous etes une milice a ses ordres…. ce qui n’est pas vrai .

    Vous defendez la grande majorité des populations du Nord que IBK et ses valets ont abandonnes et livres pieds et mains aux rebelles criminels du MNLA….

    Le peuple digne du Mali tout entier est derriere vous…

    TENEZ BON…..rappelez vous de l’hymne du Wassoulou… du temps de Samory Toure…

  2. Quand notre hymne national entonne “debout sur les reparte, nous sommes résolus de mourrir pour l’Afrique et pour Toi Mali”
    Cela s’adresse à tous les maliens. A savoir Soldats, paysans, ouvriers, commerçants,fonctionnaires, pêcheurs, éleveurs, artistes etc…….
    Ou est le crime en cela?

    C’est comme Quand en FRance on chantonne Le chant des partisans:

    “Ami, entends-tu le vol noir du corbeau sur nos plaines?
    Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on Enchaine?
    Oh! Partisans, ouvriers et paysans c’est l’alarme.
    Ce soir, l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.
    2. Montez de la mine, descendez des collines camarades!
    Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
    Oh! Les tueurs à la balle et au couteau tirez vite!
    Oh! Saboteur, attention, ton fardeau, dynamite!

    3. C’est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères !
    La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse la misère!
    Il est des pays où les gens aux creux des lits font des rêves !
    Ici, nous vois-tu, nous on marche, nous on tue nous on crève.”

    Le sang est la ressource la plus précieuse qui lie le citoyen à la nation, à la REpublique.
    Si Sankingba pouvait payer des mercenaires pour défendre ma PATRIE, et voir le dernier combattant de la CMA dans son dernier soupir, hé bien j’en mourirai de plaisir.

    La RÉPUBLIQUES vaincra.

    VIVE LA RÉPUBLIQUES
    .

Comments are closed.