C’est toujours le statu quo qui prévaut à Anefis. Bien que l’on constate un retrait très timide des mouvements de la Plateforme, la situation reste très tendue. Ainsi, l’on observe de nombreux déplacements de populations. Lesquelles fuient la localité par peur d’être prises pour cibles par les ex-rebelles pour se replier sur Gao qui enregistre de nouveaux arrivants tous les jours. D’ailleurs, les unionistes ne se sont même pas encore entièrement retirés de cette localité que ex-rebelles commencent à se positionner aux alentours.
A ce sujet, une source précise que des coups de feu ont été entendus, le lundi 7 septembre dernier, non loin de la ville. Alors que certains parlent d’une manifestation de joie des éléments de la CMA qui observent, triomphants, le retrait de leurs adversaires, d’autres évoquent plutôt des échanges de tirs entre les deux camps.
Pour l’heure, les unionistes que nous avons eus au téléphone réfutent toute idée d’affrontements. En tout cas, du côté des habitants d’Anefis, on se presse pour quitter la localité afin de ne pas faire les frais de la folie revancharde des ex-rebelles. Du coup, la localité est en train de se déserter de ses habitants. A noter que la situation est donc très incertaine, car on ignore qui assurera la sécurité des personnes et des biens une fois que le retrait de la Plateforme sera effectif. Beaucoup redoutent un retour de la CMA.
Retrait timide
A cette incertitude s’ajoute le fait que du côté des forces patriotiques, on ne s’empresse pas de quitter la localité. Un cadre de la mission onusienne nous a d’ailleurs confirmé que le retrait est certes entamé, mais il demeure très timide. Bien qu’on ignore tout de la sécurisation des civils et de la date du départ définitif des troupes de la Plateforme, d’aucuns disent qu’il s’agit d’une manœuvre permettant aux unionistes de s’assurer qui prendra leur relais une fois que leur retrait de la localité sera effectif. Ainsi, au cours d’un entretien téléphonique, l’un des leaders de la Plateforme, en l’occurrence Me Harouna Toureh, a affirmé que bien qu’elles aient décidé de quitter Anefis par respect au président de la République, leurs forces n’hésiteront pas à y retourner si la population en faisait la demande à cause des exactions que lui ferait subir la CMA, comme par le passé. Déjà, certains affirment que lorsque la localité était sous leur contrôle, les ex-rebelles se livraient à toutes sortes d’exactions et de sévices à l’encontre de la population civile.
Certains gardent un très mauvais souvenir du passage de la CMA dans cette localité. Selon des témoignages recueillis sur place, une fois, un médecin qui se déplaçait en brousse pour soigner un enfant gravement malade a été braqué et chassé par des éléments de la CMA.
En tout cas, la question de la sécurisation de la ville et de ses habitants après le départ de la Plateforme risque de se poser avec acuité. Même si l’on sait que la condition que les unionistes fixaient pour leur retrait d’Anefis, à savoir un redéploiement de l’armée malienne pour sécuriser les populations, ne tient plus, en revanche on parle d’un effectif plus conséquent des casques bleus, notamment tchadiens, sur place. Reste à savoir si cela sera suffisant pour rappeler la CMA à l’ordre quand il le faudra.
Massiré DIOP
Le Mali est très riche, il y a beaucoup de belles langues comme vous le savez, les Soninkés où êtes-vous ? L’arabe, le latin, l’hébreux viennent du Soninké, l’empire de Wagadou et Ghana. L’empire Mandingue est le descendant de l’empire Soninké.
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ALPHABET
SOONINKAN XOTTUN 26 YA YI: LES LETTRES DE L’ALPHABET SONINKÉ SONT AU NOMBRE DE 26.
I FAAYI KU: LES VOICI :
A- B- C- D- E- F- G- H- I- J- K- L- M- N- N- Ŋ- O- P- Q- R- S- T- U- W- X- Y.
XUTTU KU YE KOŊINI KUNDU: LES LETTRES SE PRONONCENT AINSI:
A: A
B: BA
C: TCHA
D: DA
E: E
F: FA
G: GA, GUE, GUI, GO, GU.
H: HA
I: I
J: DJA
K: KA
L: LA
M: MA
N: NA
Ñ: GNA
Ŋ: NGA
O: O
P: P
Q: QUA
R: RA
S: SA
T: TA
U: OU
W: WA
X: KHA
Y: YA, YE, YI, YO, YU.
KOROOSINDE: RÉSUMÉ:
•G SE PRONONCE AVEC UNE VOYELE (E, I): GUE, GUI.
•Y N’EST PAS UNE VOYELLE COMME C’EST LE CAS EN FRANÇAIS
•U N’EXISTE PAS EN SONINKÉ TELLE QU’ELLE EST EN FRANÇAIS, MAIS EN SONINKÉ U SE PRONONCE OU.
•IL N’Y A PAS D’ACCENT EN SONINKÉ.
KOŊUN NI 21 YA YI: LES CONSONNES SONT AU NOMBRE DE 21 LETTRES.
I FAAYI KU: LES VOICI
B- C- D- F- G- H- J- K- L- M- N- N- Ŋ- P- Q- R- S- T- W- X- Y.
SIGIRUN XA NI XOTTU 5 YA YI: ET LES VOYELLES SONT AU NOMBRE DE 5 LETTRES.
I XA FAAYI KU: ET LES VOICI
A- E- I- O- U.
KOROOSINDE: RÉSUMÉ
•SOONINKAN XANNEN ŊA, SIGIRU FILLI GA NA KERE ME YI I SU GAN BAANA A FUUTINTAN XARAŊE YA: EN SONINKÉ, SI DEUX VOYELLES SE SUIVENT ET QU’ELLES REPRÉSENTENT UNE MÊME LETTRE DE L’ALPHABET, ON LES PRONONCE EN TIRANT.
XO: COMME (EXEMPLE)
SOONINKE. BOORE: LE PIGEON.
•SOONINKAN XANNEN ŊA, KOŊU FILLI GA NA KERE ME YI I SU GAN BAANA A XOTONTAN XARAŊE YA: EN SONINKÉ, DEUX CONSONNES QUI SE SUIVENT ET QUI REPRÉSENTENT UNE MÊME LETTRE DE L’ALPHABET SE PRONONCENT AVEC DURTÉ.
XO: COMME (EXEMPLE)
BUTTE: LA COLÈRE. BATTE: LA TACHE. BINNE: NOIR.
Attends Yugu, il s’agit d’un papier de Maciré Diop et tu sais bien que le duo Diarra/Diop excellent dans le “dramatique dramatisé”!…
Si ça se trouve, il n’y a pas plus d’habitants qui fuient qu’il n’y a de colonnes de pick up lourdement armés, comme Diarra et Diop nous en “signalent” une semaine sur deux! 8) 8) 8)
C’est peut-être vrai, mais……..seulement peut-être!
Faire les baluchons c’est ce qui les reste à faire. Un gouvernement irresponsable qui ne s’est jamais donné les moyens de les protéger a sommé leurs protecteurs de quitter les lieux au nom d’un accord d’une paix introuvable. La CMA peut encore se permettre, aucun accord ne les empêche d’aller à l’assaut de Menaka ou Tessalit. 😥 😥 😥
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