A cause de Kidal et des camps de réfugiés dont les assises n’ont pas été organisées, la Conférence d’entente nationale (CEN), prévue ce mois de mars risque de connaitre un report.
La commission préparatoire de la Conférence d’entente nationale est à pied d’œuvre pour sa réussite. Depuis quelques jours, ses membres sillonnent l’ensemble du pays à l’exception de Kidal. Nos sources indiquent que le retard lié à la tenue des concertations locales à Kidal s’explique par l’insécurité dans la ville et la réticence de certains groupes armés sur une telle activité.
L’ancien gouverneur de Kidal qui avait convoqué les ressortissants de la région à s’associer à la délégation de la commission d’organisation n’a pu avoir de volontaires pour effectuer le déplacement dans l’Adrar des Ifoghas. Finalement, les émissaires de la commission de Baba Akhib Haïdara n’ont pas pu avoir l’appui et la couverture qu’il faut pour ces genres d’activité en faveur de la paix.
A Kidal, bien que l’accord soit signé et que les patrouilles mixtes ont démarré à Gao à avec la participation des éléments de la Coordination des mouvements armés (CMA) et l’installation des autorités intérimaires, il est toujours difficile de parler au nom du Mali.
Des velléités savamment entretenues à dessein empêchent toute initiative allant dans le sens du rapprochement du reste du pays. Si les natifs de Kidal eux-mêmes ne sont plus en mesure de s’y rendre, est-ce possible pour les autres de pouvoir s’aventurer sur terrain aussi hostile ?
Dans les camps de réfugiés, la situation est telle que la commission d’organisation de la Conférence d’entente nationale est obligée d’abord d’avoir la caution de la communauté internationale, des réfugiés et des pays d’accueil. A ce niveau, les consultations sont en cours pour obtenir l’onction de ces différentes sensibilités.
Prévues pour se tenir ce mois mars, les assises de la Conférence d’entente nationale restent bloquées à cause de Kidal et des camps des refugiés qui devraient abriter leurs phases locales.
Alpha Mahamane Cissé
ON A L’IMPRESSION QUE CE PAYS EST DIRIGE PAR UNE BANDE D’IDIOTS
Je ne suis pas convaincu de l’opportunité de cette conférence. Rappelons nous qu’en 2012, politiques, religieux, militaires et société civile, se sont engouffrés dans un avion pour aller s’insulter au Burkina Faso, pour zéro résultat. Cheick Modibo DIARRA avait aussi une passion incomprise, mais comprise après, pour pareille instance. Alors, c’est tout juste un grand bavardage. Tout commande que l’Etat s’affirme, travaille et sanctionne les fautes.
Comments are closed.