Paix – réconciliation – développement : L’heure des actes concrets a sonné

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Bon ou mauvais, l’accord signé par les protagonistes a besoin de tous les fils du pays. Entreprendre des actes pour sa réalisation est le souhait ardent des tenants du pouvoir. Sa remise en cause par des arguments solides ne serait point d’être un apatride, mais devrait pousser davantage ceux qui ont la lourde tâche de le réaliser à se dépasser.

Alors, après le 15 mai, est arrivé le 20 juin synonyme de clôture de la débandade. A cet effet, l’accord qui fut signé se situe dans l’espace et dans le temps. Il demande une mise en exergue très rapide de la sécurisation synonyme d’enclin au développement. Puis une autre phase qui concerne le travail méticuleux des députés et de la promulgation du Chef de l’Etat.

Longtemps dans l’expectative de voir le renouveau de leur patrie, les Maliens ne resteront plus les bras croisés. Ils vont agir en demandant désormais aux tenants du pouvoir des actes concrets. Des actes de développement pour la réalisation de la paix et la réconciliation. Ainsi, l’heure restera grave car loin s’en faut le pays ne sera pas de sitôt à 100% libéré des actes de vandalisme. Il y aura des actes délibérés d’attaques comme les plus récentes du samedi à Nara ou encore du dimanche dans la région de Sikasso. UN ETAT EGAL SECURITE. Pour se faire, le président qui a déjà envisagé de doter l’armée des moyens adéquats doit s’évertuer plus dans ce sens. En ayant des hommes plus forts et républicains au service de la patrie. En ayant un armement adapté au contexte actuel de terrorisme et de djihadisme au Nord comme au Sud.

Alors, en y arrivant, il atteindra la moitié de son rêve pour le Mali c’est-à-dire l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens. UN PEUPLE – UN BUT – UNE FOI.

Ce n’est point de la démagogie, le 20 juin, tout le monde y a été unanime. Par la grande joie des uns et des autres de se retrouver, de se taquiner. Cette phase acquise, l’heure est au concret par un gouvernement de combat et non de copains. Alors, au président de la République de revoir la taille de son gouvernement, de revoir le choix des hommes en ayant des hommes crédibles qui ont des relations sous régionales, régionales et mondiales. Et enfin de sortir du carcan totalement politicard pour se mettre au service du peuple avec des hommes qui acceptent le sacrifice, le travail, qui s’engagent pour des résultats probants. Sinon avoir une femme mais sans argent pour le cérémonial est synonyme d’échec cuisant. Et l’échec de cet accord va enterrer définitivement les espoirs du peuple, va ouvrir une plaie qui ne sera plus jamais guérie. Donc, sans état d’âme, El Hadj Ibrahim Boubacar Kéïta, l’heure est grave, la route est pleine d’embuches mais à cœur vaillant rien d’impossible. Pourvu que monsieur le président vous acceptiez d’écouter, de discuter afin de pouvoir atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés pour le Mali.

Boubacar DABO

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