Paix au Mali : L’AGSI apporte sa contribution

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L’Association Songhaï Ganda Borey International (ASGI), bureau de Bamako, a tenu sa toute première conférence de presse pour apporter sa contribution à la restauration de la paix au Mali. C’était hier au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba. 

Créée le 10 janvier 2017, l’ASGI est fondée sur l’idée de développement des régions du Nord, la défense des intérêts des ressortissants, l’union et la solidarité. Elle place ses actions dans le cadre de la recherche de la paix et le développement du Mali en général et en particulier des régions du Nord.

Le thème retenu pour cette conférence de presse est “contribution de l’ASGI à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, issu du Processus d’Alger”.

Selon le président de l’ASGI du bureau de Bamako, Aboubacrine Abdoulaye Maïga, cette association vise à véhiculer la bonne information sur les questions sécuritaires et de développement afin de permettre aux populations d’être au centre et non spectateurs de leur vie.

L’ASGI s’est fixée certains objectifs essentiels comme : mener et soutenir des actions de développement dans les domaines socio-culturels, éducatifs, sanitaires et agricoles des régions du Nord, des activités génératrices de revenus afin de lutter contre la pauvreté, l’analphabétisme et le chômage.

Au vu de la situation très difficile et dangereuse que traverse cette partie septentrionale du Mali et particulièrement pour le devenir du territoire et sa population, l’ASGI se donne le devoir, entre autres, de : relater au monde entier le droit à l’existence du peuple Songhaï Ganda Borey, dénoncer les injustices contre les populations sédentaires qui ont subi les abus des groupes rebelles armés, narcotrafiquants et leurs alliés fanatiques.

Selon M. Maïga, la question de l’Azawad a été définitivement tranchée par la Conférence d’entente nationale. “Nous exhortons le gouvernement et la communauté internationale à relayer auprès des populations le consensus obtenu sur le terme Azawad”, a-t-il indiqué, ajoutant qu’il faudrait impliquer et responsabiliser davantage les populations à la base dans la prévention et la gestion des conflits.

A propos de la charte, l’ASGI demande au gouvernement de respecter le principe de l’exclusivité tel que prévu dans l’accord de toutes les composantes de la nation et de façon égalitaire dans la construction et la mise en œuvre de cette charte pour la paix et l’unité au Mali.

Les membres de l’ASGI entendent mener plusieurs activités dans les jours à venir allant dans le sens de la restauration de la paix au Mali.

Zié Mamadou Koné

Stagiaire

 

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