En refusant de s’associer au parachèvement de la signature de l’Accord, le porte-parole de la branche européenne du Mouvement de libération de l’Azawad (Mnla) s’engouffre dans un entêtement qui pourrait lui être lourd de conséquences.
Lors de la cérémonie de signature, par la CMA, de l’Accord pour la paix et la réconciliation, samedi, l’absence de certains responsables du Mnla a été suscité l’interrogation, voire l’inquiétude chez des observateurs de la crise malienne. En effet, comme votre journal le mentionnait dans sa livraison du jeudi 18 juin, Moussa Ag Assarid, principal leader de la branche européenne du Mnla, a joué à la politique de la chaise vide. Dans un communiqué dont la presse algérienne s’est faite écho, ce dernier crie à une trahison de ses compagnons. Selon lui, “le texte de l’accord, signé par la CMA, fait une impasse totale sur les trois points essentiels”, inscrits sur la longue liste des revendications des mouvements du nord du Mali. “Il s’agit surtout de la reconnaissance d’un statut politique, territorial et juridique spécifique de l’Azawad, avec un mode de gouvernance adéquat induisant de larges compétences normatives, dans l’exploitation et la gestion du territoire, de ses ressources et en matière de sécurité”. Et le texte de juger qu’en s’associant à cette signature, ‘’les dirigeants du Mnla, en premier lieu, le secrétaire général de notre Mouvement, ont violé, en toute connaissance de cause, les textes du Mouvement qui interdisent formellement la prise d’engagements signés par un quelconque membre du Mouvement dès lors que de tels engagements portent sur la modification, la renonciation aux idéaux, objectifs du Mnla sans qu’ils soient autorisés par un congrès extraordinaire du Mouvement…”. Tout en exprimant sa fidélité à la logique de l’indépendance des régions Nord, le Mnla-Europe accuse ouvertement la médiation internationale d’avoir exercé des pressions sur la Coordination des mouvements de l’Azawad, afin de l’amener à signer l’Accord, le 20 juin à Bamako.
L’autre absence qui n’a certainement pas échappé à l’attention des observateurs avisés, c’est celle du tout-puissant patron du Mnla, non moins président de la CMA, Bilal Ag Achérif. Si lors de la cérémonie de parachèvement aucune allusion n’a été officiellement faite à cet état de fait, des indiscrétions ont fait croire que le président du Mnla était resté à Kidal pour tenter de contenir un mouvement de contestation de la signature de l’Accord par la CMA.
Quoi qu’il en soit, il faut souligner qu’à partir du 20 juin dernier, les différents acteurs du processus semblent désormais engagés sur la voie de la paix de façon résolue. D’ailleurs, la communauté internationale, garante de l’application de l’Accord, a unanimement salué le parachèvement du processus de signature. C’est ainsi dire tous ceux qui rechignent encore aujourd’hui à rejoindre définitivement le processus de paix risquent, malheureusement, de rester en quai dudit processus. De ce fait, ils se verraient considérés comme des pires ennemis de la paix et traités ainsi comme tels. C’est en cela que l’entêtement de certains leaders rebelles, dont Moussa Ag Assarid, est futile. Surtout encore que ce dernier, en réalité, ne représente plus que lui-même à partir du 20 juin 2015. Le chemin est certes parsemé d’embûches, mais le bateau de la paix a démarré. Il faut donc embarquer avant qu’il ne soit trop tard.
Bakary SOGODOGO
MOUSSA ASSARIDE A ETE MAUDIT PAR SON PERE QUI LUI A SIGNIFIE QU IL EST SEUL DANS SON AVENTURE FUNESTE…………………………..
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On se pose la question de savoir comment une personne Peut être aussi cynique, rancunière, haineuse, apatride mais vraiment ingrate l’égard d’un pays, d’un peuple qui t’ont tant donné en termes de soutien matériel, financière, moral. Si tu n’as pas un cœur de bois dans la poitrine , tu dois être reconnaissant et en toute humilité ASSARID Moussa et arrêter ta croisade contre ce pays. N’oublies pas qu’on a toujours ta demande de bourse qui t’as permis d’aller étudier en Europe, tu n’étais pas méritant et c’est par solidarité qu’on te l’a octroyé. On est prêt à publier cette demande de bourse très prochainement. C’est dans nos familles Bamakoises que tu as passé tes séjours. Ne l’oublies pas. MAIS QUELLE INGRATITUDE?????
MOUSSA AG ASSARID il va demander juste deux mètres carre la région parisienne à ses amis SARKOZY et ALAIN JUPPE pour faire son L’AZAWAD espèce de bandit voyou 😈 😈 😈 😈 😈
“…Paix et réconciliation au Mali : Quand Moussa Ag Assarid joue à sa perte définitive…”
Un adage du terroir dit que « …si le vieillard rempli sa bouche de farine, c’est parce qu’il a suffisamment de salive pour la malaxer… »
On aimerait vraiment tant le croire et partager votre optimisme quant au déclin annoncé de ce M. comme celui de tent d’autres. Seulement il faudrait éviter de tomber dans la naiveté, l’un des symptômes d’une proche déception. Et pour croire avec certitude à cette perte, il faudra que l’on commence d’abord à s’en douter.
Si M Assarid et tant d’autres bandits armés défient la République depuis belle lurette, on n’a pas besoin d’être prophète pour savoir qu’ils bénéficient des supports un peu partout qui cautionnent à tord ou à raison leur cause pour des raisons propres à eux-seuls ! Nous n’allons pas chercher les raisons de ces raisons …mais il serait d’autant intéressant de savoir aussi les vrais raisons de l’absence de Bilal ag Chérif pour la signature. Dire rester à Kidal pour convaincre certains refractaires reste très fragile comme argument. Aux arguments et apparences il ne faut pas s’en trop se fier.
Les Maliens doivent surtout, après tant de péripéties, avoir à l’esprit que ce semblant de normalité est une expérience plus extrême que ce que l’on veut nous faire croire. Ces expériences, ces défiances, ces humiliations publiques et autres actes dégradants sont des gestes qui témoignent évidemment du passé, mais en ont fait les signes de l’avenir. Donc sans haine ni revanche il faudrait dans le futur être capable d’évaluer ces types de mous et remous auxquels nous ont habitués les bandits armés. Sans esprit de complot, on peut se poser la question qui ne se pose pas derrière tous ces revirements et changement d.’humeur de ces bandits armés, la manière la plus sûrre de prouver que l’on est loin d’être des dupes !!
Vous n’avez rien compris c’est du folklore. Il y a rien de serieux. Un système qu’ils ont adopté pour voiler les gens. Analyser un tout petit peu!
Les bandits récalcitrants vivent librement leur destin. Nés Maliens et de parents nés Maliens s’ils décident d ‘ être aujourd’hui ingrats et apatrides, ils doivent pactiser avec les tuteurs qu’ ils se sont choisis issus de régions nanties mais qui ne vaudront jamais leur patrie originelle qui, pourtant s’ est mise à genoux pour réconcilier tous ses enfants! !
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