Paix et réconciliation au Mali : La Fondation Balanzan défend la bonne cause

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La Fondation Balanzan pour la gouvernance et la stabilité, en partenariat avec le programme d’appui à la gouvernance partagée de la sécurité et de la paix (PAPSP, a organisé, le samedi 25 juillet à la Maison des Ainés, un atelier de concertation pour la mise en œuvre de l’Accord de paix. La cérémonie était présidée par M., Moussa Makan Camara, Président de la Fondation.  

L’accord conclu à l’issue des longs et laborieux pourparlers, est désormais un document engageant toutes les parties : la République du Mali, la Coordination des Mouvements de l’Azawad ainsi que la communauté internationale. De sa mise en œuvre dépendra la restauration de la paix que toutes les parties souhaitent vivement.

C’est dans ce contexte que la Fondation Balanzan a initié un cadre d’échanges qui a regroupé les acteurs nationaux non gouvernementaux (partis politiques, société civile.

Le but de la rencontre est d’aider ces acteurs à mieux comprendre et renforcer leurs capacités à appréhender les opportunités, les contraintes et les difficultés à la mise en œuvre de l’accord de paix.

Dans son intervention, le président de la Fondation M. Moussa Makan Camara a rappelé l’article 51 dudit accord qui stipule que « les parties demandent à la classe politique ainsi qu’à la société civile, notamment les organisations de femmes et de jeunes, les médias, les communicateurs traditionnelles et les autorités traditionnelles et religieuses d’apporter leur plein concours à la réalisation des objectifs de l’accord ».

Il dira que sa Fondation ne pouvait pas rester indifférente face à l’appel contenu dans l’accord. « L’esprit de cet appel repose sur la conscience claire, que seuls une compréhension partagée des défis à relever, des écueils à éviter et une synergie d’action des parties prenantes avec la contribution de toutes les couches de la société malienne peuvent garantir l’atteinte de l’objectif majeur recherché : la paix et la réconciliation durable », a-t-il justifié.

Pour sa conclusion, il affirmera solennellement que nul n’a le droit de se dérober à la tâche quand il s’agit de servir la patrie en danger et que chaque citoyen doit apporter sa contribution pour un Mali uni et prospère.

Comme on le voit, la Fondation Balanzan n’a  qu’une seule et unique préoccupation : défendre la  bonne cause.

Le GRAND

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