Les télégrammes diplomatiques américains révélés par WikiLeaks ne sont tendres ni avec le président Amadou Toumani Touré (ATT), ni avec son armée, ni même avec son système financier.
Une banque malienne, dont le nom a été flouté par WikiLeaks, est citée pour avoir « blanchi » l’argent des rançons versées à Aqmi en échange de la libération d’otages. Un télégramme relate aussi les malheurs du diplomate Anton Prohaska, chargé par Vienne de négocier avec les ravisseurs d’un couple d’Autrichiens détenu dans le nord du Mali. Il y a là toute une faune de faux intermédiaires, d’agents doubles et d’escrocs en tout genre… Rien n’aurait été épargné au malheureux Prohaska, selon les diplomates en poste dans la capitale malienne.