Ouverture des Hostilités au Nord du Mali : Le récalcitrant Bahanga face à l’histoire

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Le vendredi dernier, les Maliens dans leur majorité ont été surpris d’attendre sur les antennes d’une radio étrangère que les armes crépitent à nouveau au Nord.

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Les assaillants seraient venus du Niger voisin et ont donné l’assaut à partir de la frontière algérienne.

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Une nouvelle qui a crée une confusion totale dans l’esprit de tous les Maliens et une indignation réelle chez tous les patriotes sincères.

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Après tant d’efforts et de sacrifices consentis par l’Etat malien pour les régions du Nord rien en justifiait encore la reprise des hostilités. Par exemple, au Forum de Kidal tenu du 23 au  24 mars 2007, toutes les grandes questions concernant la vie socio-économique des trois régions ont été traitées à la grande satisfaction de tous. Un forum qui devrait être un cadre idéal de dialogue et de consultation pour amorcer une nouvelle phase de développement au septentrion malien.

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Selon les informations , le rétif  Bahanga et ses acolytes ont pris les armes prétextant que l’application des accords ont connu un retard.

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A peine sorti du forum du mois de mars dernier, de quelle lenteur peut on parler si toutefois il y a une once de bonne foi. Déjà au prochain recrutement une part belle a été réservée aux ressortissants des trois régions du Nord sans que les cinq (5) autres s’en plaignent. Au vu de tout ce qui a été fait déjà pour le Nord, nous pouvons dire que pour ce gouvernement, aucun  sacrifice n’a été grand pour la recherche de la paix.

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Aux dires du porte-parole de l’ex-rebellion, sur les antennes de la nationale, cet acte de Bahanga est isolé et ne saurait à aucun moment remettre en cause la paix chèrement retrouvée.

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Toutefois si l’acte de Bahanga est isolé, alors les questions que l’on se pose  : pourquoi a t-il agit de la sorte . Qui est derrière cet homme ?

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 Quelqu’en soient les réponses à ces questions, nous pouvons dire que personne n’a intérêt à un conflit armé au Nord quelqu’en soient les profits que l’on pourra tirer de ces conflits. Ils ne seront que subjectifs. Pour combien de temps, pourront nous continuer à gérer les sautes d’humeur et les caprices de  Bahanga qui privilège ses propres intérêts au détriment de celui de la communauté.

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Le Mali est une grande nation de démocratie ouverte et en républicain, nous devons agir.

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Mamary FOFANA

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