Ousmane Issoufi Maiga, ex-premier ministre : “Nous exigeons l’arrêt immédiat du rançonnement des populations civiles du Nord par les groupes armés”

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Ir Ganda, la communauté de culture songhoy en mouvement, a animé le samedi 3 juin 2017 une  conférence de presse à la Maison de la presse. Son objectif est la restauration de la paix dans les régions du nord selon son président, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga.

Selon le conférencier, le Mali, depuis 2012, est confronté à une crise sociale, institutionnelle et sécuritaire sans précédent. Pour la sortie de cette crise et pour faire face à l’urgence de la reconstruction et du retour de la paix, il a remercié tous les partenaires et invité les partis signataires à apaiser le conflit. “Car les groupes armés criminels et terroristes sont encore sur le territoire malien et se répandent dans la sous-région. Ils alimentent le crime organisé transnational se traduisant par des trafics en tous genres”.

En plus de l’insécurité, M. Maïga a regretté d’autres problèmes d’ordre endogène ; à savoir : la mauvaise gouvernance, les questions environnementales, la gestion conflictuelle des patrimoines collectifs dans le contexte de la démocratie et de la décentralisation. Et de déclarer que les populations subissent encore et toujours les conséquences dramatiques de cette situation.

“Nous communauté songhoy, retenons le rejet catégorique et systématique de l’appartenance des régions de Tombouctou, Gao, Mopti, Ménaka, Kidal et Taoudéni dans l’espace géographique dit ‘Azawad’. Il s’agit aussi de l’arrêt immédiat du rançonnement des populations civiles des régions du nord par les groupes armés”, a-t-il martelé.

Il a plaidé  le désarmement total de tous les groupes armés dont les milices. Il a aussi souhaité le renforcement de la lutte contre la prolifération des armes légères et des armes de guerre.

Il a sollicité le redéploiement sans délai des forces armées et sécurité dans toutes les régions du Nord et l’élaboration d’une Charte pour une paix durable et le “vivre ensemble entre les communautés de culture songhoy”.

Adama Diabaté

Stagiaire   

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1 commentaire

  1. Il n’y aura pas de paix, tant que le pouvoir d’I.B.K restera en place. C’est la démission de l’état qui est la cause de cette prolifération du banditisme dans le reste du pays. L’état ne contrôle plus rien en dehors de Bamako et Koulikoro. Le reste du pays est abandonné aux djihadistes et autres malfaiteurs. Les populations sont entre les mains de Dieu et des djihadistes qui ont fini d’installer leur charia aux habitants de différentes villes du pays. Même la présence de l’armée ou de la Minusma ne les dissuade plus, ni ne les effraie. Les problèmes du Mali sont nombreux et complexes, au point où l’on ne sait plus par où commencer. Il faudra dans un premier temps, accentuer la présence de la troupe sur toute l’étendu du territoire, pour que les populations aient la sensation d’être tant soit peu en sécurité, même si l’on sait que cette sécurité est précaire ou relative. Le Mali est tombé plus bas que terre. Lorsque l’armée nationale n’arrive plus à sécuriser les habitants, cela s’appelle désertion, et malheureusement dans le cas au Mali, où elle est collective. Tout le monde s’en fout, et ceux qui en ont les moyens sont venus se refugier à Bamako ou dans des villes plus sécurisées, laissant les autres à leur triste sort. L’incompétent et incapable Président a sans doute senti ce que vivent les populations pendant son séjour furtif à Gao, où il est allé rencontrer le Président Français. Il a vu les mesures de sécurité qui ont été prises pour sécuriser leur présence. Chose impensable il y’a quelques années. He bien, les populations elles, ne bénéficient pas de tant d’attention sécuritaire de la part des forces de défense. Puis, il a fallu la visite de Macron pour que I.B.K daigne remettre les pieds à Gao. Le je m’en foutisme aidant, il n’a même pas profité de cette brève visite pour prendre contact avec les populations. Quelle irresponsabilité de la part d’un chef d’état. L’occasion était pourtant belle pour lui de jeter un coup d’œil sur les problèmes locaux, et s’enquérir de la situation réelle sur le terrain, mais aussi rendre une visite de courtoisie aux soldats stationnés à Gao. Que non, son objectif était ailleurs, c’est la visite de Macron qui importe pour lui plutôt que la galère de ses concitoyens. Alors que Macron lui, a parcouru des milliers de kilomètres pour venir voir ses hommes, contrairement à I.B.K qui, même sur place à Gao n’a daigné faire la moindre bifurcation pour visiter les siens. Quelle honte! En parlant de honte, I.B.K mieux que quiconque en a connu , après tout ce que lui a fait avaler le petit Macron, son arrière petit fils. Refus catégorique du cheval et des mangues offert par l’incomparable Président. Un refus qui s’apparente à tout point de vu à un doigt d’honneur. Ce n’est certes pas cet homme qui se préoccupera des difficultés locales. Les gens n’ont qu’à se débrouiller, voilà en substance ce que traduit ce mépris du Président pour les habitants de Gao et leurs militaires. Il s’en fout. C’est l’occasion aussi pour les habitants ignorés par cet incapable, de se préparer pour prendre en charge leur sécurité, au besoin par les armes. Ir Ganda ne doit pas rester un vain mot. Aux armes citoyens, défendons notre terroir. C’est un devoir sacré, nous ne devons plus accepter, que les autres tournent le dos à nos parents qui se trouvent sous le diktat des fondamentalistes, et que nous leur emboîtons le pas. Il est de notre devoir d’apporter tout notre soutien à nos frères et sœurs snobés par le Président le plus farfelu de toute l’histoire du Mali. Désormais, il faudra que ce soient avec les armes que nous parlons à nos ennemis. Nous ne devons plus continuer à compter sur un état fantôme. Les populations du nord entendent parler de l’état, mais ne le voient jamais. C’est parce qu’il n’y a plus d’état, en tout cas plus au nord. C’est bien pourquoi I.B.K doit s’inquiéter pour les voix qu’il va perdre dans les régions de Mopti, Tombouctou, Gao, Ménaka, Ségou et Sikasso. Ceci pour abandon abusif de populations en danger de mort. Osera t-il seulement aller battre campagne dans les localités précitées? On ne le pense pas, et c’est mieux pour lui!

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