Otages policiers à Kidal : 24 aux mains du HCUA et 3 aux mains du MNLA

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syndicat-police-Les responsables du syndicat national de la police(SYNAPOL) étaient devant la presse, le samedi 28 juin 2014 pour exposer les préoccupations de l’heure des fonctionnaires policiers. La conférence de presse était animée par le commissaire Ousmane Diallo, secrétaire général du SYNAPOL, qui avait à ses côtés son adjoint Jean Antoine Samaké.


Présentation du SYNAPOL, statut particulier de la police, renforcement des capacités de la police et la situation des policiers à Kidal, tels étaient les sujets abordés par les conférenciers.

Mais le sujet le plus attendu portait sur la situation des policiers maliens otages du HCUA et du MNLA suite à la visite du premier ministre Moussa Mara à Kidal. Sur la question crucial de Kidal, l’orateur dira qu’aux 85 éléments qui occupaient le commissariat de Kidal, étaient venus s’ajouter à l’occasion de la visite du premier ministre Moussa Mara, 30 autres éléments du GMS. « Après les combats, nous avons à notre disposition le bilan suivant : 6 blessés, 2 portés disparus, 4 morts et 27 otages », a affirmé  le secrétaire général presque les larmes aux yeux. Pour être plus précis sur les otages, le conférencier dira que 24 sont aux mains du HCUA et 3 aux mains du MNLA. Ces chiffres sont la preuve que nos soldats ont été combattus par des groupes djihadistes complices du MNLA. Le commissaire Diallo rassure que le SYNAPOL et le gouvernement mettent tout  en œuvre pour leur retour au bercail.
Représentant  les sous-officiers, les inspecteurs et les commissaires, le syndicat se fixe comme objectif de défendre les intérêts matériels et moraux de tous les policiers. En ce qui concerne le statut des policiers, le secrétaire général Diallo estime qu’après avoir été démilitarisée, les attributs de la police n’ont toujours pas changés.  Selon lui, l’actuel statut contient plusieurs insuffisances. A titre d’exemples, l’orateur dira que le policier doit attendre 8 années avant de changer de grade et que les policiers continuent à porter des gallons militaires. Donc, pour lui, il faut un nouveau statut particulier pour les fonctionnaires de la police. Quant au renforcement de capacités des policiers, le syndicat se bat auprès des autorités pour plus de moyens opérationnels en vue de permettre aux policiers de remplir leur mission. « Nous aimons notre pays et voulons travailler mais il nous manque des moyens », a-t-il ajouté.
Aux dires du commissaire Diallo, son syndicat entend œuvrer  pour la formation, l’équipement et l’éducation des militants à travers tout le territoire.

Guindouss

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